La frappe des pieds sur sol dur provoque des résonances articulaires et sur les structures « dures » de l’organisme.
Il convient donc d’éviter le trot et le galop autant que faire se peut et de privilégier le pas. En revanche la marche sur sol dur est plutôt bonne pour les tendons, dans la limite du raisonnable.
A contrario, la marche, le trot et le galop sur des sols profonds et souples vont fortement fatiguer les tendons mais préserver les articulations de toutes résonances.
Autant il est utile de faire évoluer le cheval en sols variés en extérieur (textures et dénivelés), autant il convient de gérer le bon effort sur le bon sol, au bon moment et au regard des particularités de chaque cheval.
Le fer augmente la résonance.
Au-delà du côté purement « mécanique », il y a aussi le côté sécuritaire : la cohabitation avec les véhicules, les conséquences d’une chute.. Sur le macadam ça tape tout de suite plus fort à quoi s’ajoute l’abrasion bien supérieure à une chute dans l’herbe, le sable, les feuilles, la boue…. Sans parler du fait de se retrouver en vrac sur une voie de circulation avec un cheval qui prend peur… C’est suffisamment de stress quand on se gamelle en pleine campagne, évitons de jouer les acrobates sur les routes.
Bref, pour moi, l’équitation est suffisamment à risque il est parfaitement inutile de jouer avec le feu.
En plus des mises en garde que j’ai toujours entendu sur le sujet, de mon absence totale de goût pour le risque, peut-être est-ce pour avoir côtoyé 2 cavalières victimes de chutes sur bitume que j’évite au maximum d’y traîner et déconseille de le faire.