elodu25 a écrit le 13/12/2018 à 10h46:
Non mais les vétos sont dingues ! Vous avez pas l'air de comprendre !
La forme chrnique : symptôme plus doux , mais chronique
Forme aiguë : risque de mortalté mais une fois guérit on en parle plus !
(Mon cheval avait les 2 en même temps )
J'ai vu un cheval mourrir 4sec après la piqûre du carbesia mourrir à mes pieds . (Chronique)
J'ai vu une jument guérir d'une piro aiguë (mais elle a avorté...)
C'est un fléau ! On pense Ps à monter dessus juste pour se faire plaisir
Je nuance un peu tes propos, ou les précise.
Le caractère chronique ou aigu n'est pas juste déterminé par la souche.
Donc effectivement, Carbesia ne lave pas l'organisme de T Equi alors qu'il peut le laver de Babesia.
Cependant contracter T equi ne signifie pas que la forme sera forcément chronique:
Ma jument a fait une piro suraiguë avec la souche T. equi. Son cas est compliqué car il semblait se passer autre chose en même temps. Je suis dans une région endémique à Theileria, près de 70% des chevaux par chez nous sont positifs, les propriétaires ne le savent pas toujours et certains ne le sauront jamais car leurs chevaux ne présenteront jamais le moindre symptôme.
Parfois c'est une autre infection qui conduit à réaliser une PDS, laquelle révèle une positivité alors même que la maladie est autre, ou combine piro par dessus autre chose.
La PDS reste un point de repère fiable, plus que la température. La température fluctue au cours de la journée, elle est plus élevée le soir, grimpe avec le travail (c'est logique) et est plus élevée sur une jument que sur un hongre. Les valeurs normales correspondent à une amplitude moyenne et sont à mettre en balance avec l'environnement du cheval. Une fois l'an dernier, j'ai paniqué en prenant la température quotidiennement et en trouvant une valeur élevée. J'ai appelé la véto alors qu'elle avait juste chaud ma jument, elle est revenue à la normale ensuite. Si une température est élevée, la reprendre 30 à 45 minutes plus tard. Si elle descend c'est très bon signe.
Le redcell ne bouste pas spécialement la forme. Il aide à la récupération par contre. Il ne va pas faire exploser le taux de GR. Sur une PDS de contrôle, pas mal de valeurs fines sont à regarder, notamment, si le cheval est un peu bas en GR, le taux de GR jeunes, qui peut indiquer que le cheval fabrique. Ca aussi c'est bon signe.
Ma jument semble avoir des valeurs naturellement basses pour les GR, et quand elle a été malade du coup, son anémie a donné un taux de GR dramatiquement bas, pourtant elle tenait debout et grignotait un peu. Elle n'a pas perdu de poids durant sa crise et n'a eu qu'une injection de carbesia, accompagnée d'une transfusion sanguine d'un litre.
Elle va bien depuis. Je l'ai passée au box pour être ^sure que même les jours où elle ne travaille pas, elle soit licolée quotidiennement pour aller au pré et ne revenir, ce qui permet de contrôler une éventuelle baisse de forme. Ma jument est une jument... à savoir que son énergie au travail et qa motivation fluctuent. Je l'observe, j'ai un peu lâché prise aussi (il faut dire que six mois après sa piro elle m'a envoyée dans le décor, malgré un taux de GR à peine au dessus du plancher de la norme...). Jen e prends plus la température tous les jours, seulement de temps en temps par acquis de conscience.
Là ça va mais je ferai une PDS de contrôle au moment du rappel de vaccin.
Ce que je regarde:
- qu'elle mange bien, pisse bien, fasse ses crottins. Je regarde la couleur de l'urine.
- les muqueuses qui chez elle sont rose pâle. Elles sont plus roses avec l'effort.
- le souffle: je regarde la manière dont elle récupère après un effort. Elle récupère très bien. Je ne fais jamais de séance ultra intensive.
- l'énergie: si elle est molle ou excessivement chaude (parfois ça peut aussi être un signe!). Je l'obsrrve attentivement les jours d'après si j'ai trouvé son comportement spécial. Je demande aussi aux écuries comment elle a été en sortant le matin pour aller au pré, dans le pré et le soir au retour (généralement elle se trâine car elle ne veut pas rentrer sauf s'il fait un temps pourri). Je regarde aussi comment elle r"éagit aux autres et à la présence de ses copines. Si elle est calme et sereine, j'apprends et je me force à ne pas forcément partir du principe que c'est parce qu'elle va mal.
- je gère les couvertures avec un peu plus d'attention pour éviter principalement un coup de chaud.
Lors de sa crise suraiguë, elle était positive à faible charge. Idem après contrôle suite à la guérison. C'était donc là encore tout à fait atypique.
Malgré ses nuances je rejoins ce qui a été dit auparavant: ce diagnostic oblige, ou permet au cavalier d'observer attentivement son cheval. Attention à ne pas sombrer dans la parano non plus, j'ai commis cette erreur, surcouvé ma jument qui a pris le dessus à la fin des 5 ans et m'a envoyée à l'hosto, puis sur une chaise roulante. Il faut doser!