Le montoir

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Foxtrot2018

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Le montoir
Posté le 09/01/2019 à 22h33

Bonsoir,

Quels sont vos trucs et astuces pour leurs apprendre à ne plus bouger lorsque vous mettez le pied à l'étrier ?

Merci beaucoup et bonne soirée ;)

Atom

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Le montoir
Posté le 09/01/2019 à 22h51

Ancien cheval de course, dés que je mettais le pied à l'étrier il partait. Donc on a commencé avec ma soeur par une qui tient pour ne pas qu'il bouge, s'il ne bouge pas on récompense en félicitant avec grosses caresses.
Mais c'est un apprentissage plus ou moins long selon le cheval. Après le mien, il y a des jours où il n'est pas du tout motivé pour écouter, pour peu que les autres bougent à côté ^^.

Mallauryy

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Le montoir
Posté le 09/01/2019 à 23h08

Faire des séances que de montoirs pour reprendre les bases
Tu met le pied à l'étrier ,il bouge tu hausse la voix et tu recommence jusqu'à ce que ça rentre ! Ne pas oublier de récompenser quand enfin loulou a compris !!

Domipac19

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Le montoir
Posté le 09/01/2019 à 23h50

Quad je débourrais les chevaux, c'est le premier truc qu'on leur apprenait "pas bouger". Je tendais mes rênes en disant "pas bouger". Si ça ne bougeait pas "c'est bien", si ça bougeait, "hoho" et e recommençais juqu'à ce que ça ne bouge plus. Je mettais mon pied à l'étrier hyper long pour monter en sac à patate, "pas bouger" et ainsi de suite sur chaque étape. Pour avancer, "au pas" ou marcher". Ensuite, même MO pour monter à califourchon et même MO à chaque fois que je montais.
Je procède ainsi à chaque fois que je me mets à cheval, quel que soit le cheval. Les chevaux mal éduqués au montoir, ça m'insupporte.
Mon cheval a essayé de jouer au con une fois, il s'est rappelé qu'il ne fallait pas le faire quand je me suis fâchée. Après, je pouvais même monter rênes longues, il ne bougeait pas une oreille.

Solange27

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 07h12

foxtrot2018 Va voir sur le site de Véronique de St Vaulry, il y a un article parfait sur le montoir

Quiebro13

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 09h35

mallauryy


Quel est concrètement l'intérêt d'hausser la voix ? Aucun ...


C'est un apprentissage qui peut être plus ou moins long suivant les chevaux.
Déjà il faut pouvoir gérer un minimum les pieds du cheval et avoir l'immobilité sans même vouloir dessus.
Lui expliquer que même s'il bouge on ne retire pas ce qui gêne (le cavalier).
Je ne raccourcis pas forcément les rênes, je mets le pied à l'étrier si ça ne bouge pas je félicite, je mets du poids sur l'étrier quand ça ne bouge plus je retire le poids et je félicite
Puis on recommence jusqu'à pourvoir se mettre en sac à patate puis à cheval. Je peux recommencer encore et encore jusqu'à ce que je ça ne bouge plus du tout. Mais aucun intérêt de passer à l'étape d'après quand il n'est pas immobile à celle d'avant.

Une fois que c'est ok on fait la même chose avec un montoir.

Et après il s'agit de l'entretenir et de ne pas monter à l'arrache en se disant que l'on a pas le temps.

Marlin

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 10h12

ça bien marché pour the gros (en + du travail de rééducation) les 1ères fois un bonbon près de toi, il est obligé de tourner la tête pour le prendre et n'avance pas, (avec aide des rênes). Ensuite le but c'est qu'il plie la tête légèrement (éviter de tourner) sans bonbon, par la suite il n'y aura plus besoin de ce geste, bien que certains cavaliers plient automatiquement la tête de leur cheval à chaque montoir, par précaution.

Mallauryy

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 11h48

quiebro13

Pour moi un " Non! " ferme et avec une voix plus haute fait comprendre au cheval qu'il vient de faire une action négatif ,et si il fait quelques chose de positif dans ce cas là " Ouiiiii " en mode Gogole, j'ai toujours procédé ainsi.
Ne rien dire et les laisser dans le vide sans repère ,je ne suis pas fan

Ecuriessaglini

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 12h12

foxtrot2018 La première chose à faire, c'est s'assurer à 3000% que le cheval est parfaitement bien dans son corps. Car si tel n'est pas le cas (et c'est assez souvent le cas quand il y a difficulté) aucune méthode ne sera salutaire, et même pourrait engendrer des défenses à terme.
Ensuite, les seules patience, douceur et rigueur dans la demande d'immobilité devraient naturellement donner des résultats.

Quiebro13

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 12h17

mallauryy

On ne le laisse pas dans le vide mais c'est si toi tu te te faisais engueuler à chaque fois que tu faisais une erreur dans ton apprentissage tu apprécierais ?

On peut dire les choses calmement, changer l'intonation sans pour autant hausser la voix car le cheval n'a pas compris la bonne direction à prendre

Solange27

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 14h56

Article de Véronique de St Vaulry (qui est public sur sa page) :

"Un cheval immobile au montoir n’est jamais le fruit du hasard : c’est une éducation qui se décide, et qui s’entretient. Éducation sur laquelle on ne saurait faire l’impasse en extérieur.

Depuis ses premiers pas équestres, le cavalier sait que le montoir est un mauvais moment à passer. Au début, c’était trop haut, il se trompait de pied, et que d’efforts démesurés ! Maintenant que le corps a grandi et s’est organisé, le montoir devrait être facile. Oui, mais voilà, le cheval bouge... Il faut sautiller sur un pied, s’y reprendre à plusieurs fois, jouer les voltigeurs, et parfois se mettre un peu en colère, ce qui n’arrange rien, pour accéder enfin là-haut.

Pourquoi bouge-t-il, cet animal ? Peut-être parce qu’il garde au fond de lui un souvenir inquiet de ses premiers montoirs, effectués dans « l’obsession du mouvement en avant », au mépris du calme et sans prendre le temps. À coup sûr aussi, il redoute ce gros effort unilatéral demandé à son dos encore froid, et ce poids qui va retomber dans la selle et faire agir des aides pas toujours délicates. Et puis il sait qu’on va démarrer aussitôt : pour ne pas être en reste ni séparé des autres, il préfère anticiper. D’ailleurs, il a pris l’habitude de bouger au montoir, et, c’est bien connu, les habitudes sont faites pour être répétées avec fidélité.

Il faut dire que le cavalier commet souvent une terrible erreur pédagogique : il n’explique pas au cheval ce qu’il attend de lui, il ne lui confie pas de mission, non, il se contente d’ajuster ses rênes pour l’empêcher d’avancer. Traité comme une mécanique sans cervelle, le cheval se comporte comme une mécanique sans cervelle. Par réflexe d’opposition, il avance contre ce mors qui lui tire les gencives, ou recule dans l’espoir d’échapper à sa pression, ou se rabat sur celui qui le tire par les crins. Mais d’immobilité point...

Paix pour la bouche

Pour soigner l’agitation au montoir, il faut s’efforcer d’offrir à sa monture le plus de confort possible lorsqu’elle reste immobile. Ce n’est donc pas une bonne idée de se précipiter sur les rênes pour les ajuster. D’ailleurs, c’est généralement à ce moment précis que le cheval, jusque là paisiblement endormi sur 3 pieds d’airain, se réveille et s’anime. Car ne rêvons pas : la main qui tient à la fois les rênes et la crinière ne peut assurer un contact délicat : ça tiraille forcément un peu pendant la pénible ascension, sur ces pauvres gencives encore fraîches et sensibles en début de travail...

Quoi qu’en disent leurs humains, les chevaux préfèrent toujours avoir la bouche et le balancier libre... Voilà donc un argument de rêve pour négocier notre future immobilité au montoir : « tu restes immobile, je laisse les rênes en paix ; tu bouges, j’agis dessus ! » Il ne reste plus qu’à expliquer au cheval les termes de ce contrat. Voyant qu’il a quelque chose à gagner dans cette affaire, il ne tardera pas à se laisser convaincre.

Souvent, les cavaliers formés à la méthode traditionnelle m’objectent que c’est dangereux de laisser le cheval rênes longues. Honnêtement, j’ai toujours pu observer l’inverse : des montures aux rênes bien ajustées qui se cabraient, piétinaient des orteils innocents, démarraient en trombe... Voir à ce sujet les bonds et les cabrioles qu’arrivent à effectuer les sauteurs de l’école de Vienne, avec leurs enrênements fixes... Un cheval qu’on a convaincu de rester en place est infiniment plus fiable, même piqué par une abeille, même surpris par un pétard : le frein est dans sa tête, beaucoup plus puissant qu’une action de main.

En pratique, le désajustage des rênes doit être suffisant pour que la monture ressente une réelle impression de liberté : qu’elle puisse étendre l’encolure à l’horizontale sans rencontrer la moindre gêne. Le seul impératif, surtout en début d’éducation, c’est de pouvoir revenir au contact sans tarder en cas de démarrage intempestif.

Opération montoir propre

On ne peut guère montrer des exigences progressives concernant l’immobilité au montoir. Impossible de réduire progressivement la vitesse et le nombre de pas tolérés pendant l’opération, le cheval n’y comprendrait rien : s’il a le droit de bouger un peu, il s’imaginera qu’il peut bouger beaucoup... Seule l’immobilité totale est acceptable. Dès la première esquisse de déplacement, le bon éducateur doit s’alerter et réagir, quels que soient l’heure, le jour, et l’état des routes.

Ce qui est possible, en revanche, c’est de faciliter la tâche du cheval, les premières fois : lui mettre le nez dans un angle de mur, ou dans un tas de foin, pour qu’il puisse découvrir qu’il est capable d’être immobile au montoir, que c’est agréable quand les rênes ne sont pas ajustées, et qu’arrivé en haut, le cavalier lui offre un délicieux petit sucre pour récompenser sa sagesse.

Plus tard, il faudra l’écarter du mur. Rênes tenues en guirlandes, ne l’oublions pas, réclamez l’immobilité de la voix (« là » par exemple...), commencez l’opération. S’il rompt son immobilité, deux formules possibles... La première consiste à agir immédiatement sur les rênes pour rétablir l’arrêt, et à tout reprendre à zéro (retour à terre, on recommence). La seconde consiste à permettre le mouvement amorcé, mais en laissant le cheval constater que ça ne mène nulle part, au point qu’il décidera lui-même de s’arrêter. Par exemple, s’il bouge alors que vous êtes encore au sol, ne le freinez pas, au contraire, encouragez-le à tourner autour de vous, en tenant la rêne intérieure et en lui chassant les hanches latéralement, deux, trois, quatre tours, jusqu’à ce qu’il n’en ait plus envie. Permettez-lui alors de s’immobiliser. Félicitez et reprenez votre montoir là où vous l’aviez laissé. S’il bouge alors que vous êtes en l’air sur un seul étrier, ou une fois que vous êtes arrivé en selle, ne le freinez pas, mais pratiquez l’arrêt sur une rêne décrit le mois dernier : laissez-le tournicoter sur place, en résistant sur une seule rêne jusqu’à obtenir l’arrêt ; relâchez alors aussitôt la rêne. Bien sûr, avec un fou furieux, il n’est pas forcément judicieux de rester en équilibre sur un seul étrier pendant cette manoeuvre : commencez par descendre, ou par l’enfourcher.

L’une et l’autre de ces deux méthodes fonctionnent très bien, à condition de les appliquer de manière têtue et répétitive. Une fois en selle, pensez à donner un sucre, et à réclamer un temps d’immobilité avant de démarrer : ce sont ces petits détails pédagogiques qui assureront la réussite des prochaines opérations."

Édité par solange27 le 10-01-2019 à 14h57



Gina

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 20h45

Et pourquoi pas avec une flexion d encolure?Mais encore faut il lui apprendre déjà en main ( méthode éthologique).Je l ai vu pratiquer sur un jeune cheval et quel résultat....Je vous conseille cette méthode.

Ecuriessaglini

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Le montoir
Posté le 10/01/2019 à 21h53

gina La flexion d'encolure, qui plus est au montoir, n'est pas l'invention d'une quelconque méthode "ethologique". Bien avant que le courant etho ne soit initiée, c'était déjà depuis longtemps un basic du débourrage en France et dans d'innombrables cultures à travers le monde
Des textes chinois ancestraux en parlaient même déjà. Les Argentins font ça d'instinct, les Indiens d'Amérique, les Mongols.... et j'en passe.
C'est d'une telle logique que c'est passé dans l'esprit de beaucoup de gens depuis des siècles. N'attribuons pas à l'ethologie, un mérite qui ne lui revient pas. Pensons plus large et objectif.

Gina

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Le montoir
Posté le 11/01/2019 à 19h10

ecuriessaglini Oki.

Meg_13

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Le montoir
Posté le 12/01/2019 à 00h24

Pour mon PS réformé des courses j’ai tout repris comme pour un débourrage.
Il ne connaissait pas le montoir et le fait de mettre du poids dans l’etrier Pour monter.
Je ne faisais des séances que sur ça.

Je le plaçais devant le montoir, je le mettais dessus en sac à patate. Puis le pied a l’étrier en sautillant sans vraiment mettre du poids dessus. Puis en mettant du poids quelques secondes. Quand il n’avait pas de réactions je félicitais et laissais sur ça. S’il bougeait je recommençais jusqu’à ce qu’il ne bouge plus.
Une fois qu’une étape était acquise, je rajoutais une difficulté à la séance suivante. Jusqu’a la dernière étape que j’ai fais plusieurs fois et à chaque séance au début je prenais un moment pour travailler le montoir.

Du coup je peux monter n’importe où avec ou sans montoir il ne bouge pas tant que je ne lui demande pas

Liti33

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Le montoir
Posté le 17/01/2019 à 15h07


ecuriessaglini a écrit le 10/01/2019 à 21h53:
@gina La flexion d'encolure, qui plus est au montoir, n'est pas l'invention d'une quelconque méthode "ethologique". Bien avant que le courant etho ne soit initiée, c'était déjà depuis longtemps un basic du débourrage en France et dans d'innombrables cultures à travers le monde
Des textes chinois ancestraux en parlaient même déjà. Les Argentins font ça d'instinct, les Indiens d'Amérique, les Mongols.... et j'en passe.
C'est d'une telle logique que c'est passé dans l'esprit de beaucoup de gens depuis des siècles. N'attribuons pas à l'ethologie, un mérite qui ne lui revient pas. Pensons plus large et objectif.


Dans l'esprit de beaucoup de gens? Moi j'en ai vu des débourrages et personne ne fait comme ça et la pluspart des chevaux que je connais ne tiennent pas au montoir....
L'éthologie (argh ce mot!) n'a rien inventé, mais a eu le mérite de remettre au gout du jour une méthode sécurisante et qui plus est, efficace.
En plus de la flexion vient le reste, l'apprentissage du confort au montoir, le montoir devient un lieu hyper sympa où on ne fait pas que monter. j'applique perso d'autres règles aussi, rendre la séance sympa (parce que bon si le cheval se tire, c'est qu'il ne veut pas qu'on l'enfourche, cherchons pourquoi!).
Autre chose, s'assurer que le cheval n'a rien.... Moi le mien il sait qu'on ne bouge pas au montoir, à chaque fois qu'il bouge, ce qui est rare, c'est qu'il y a un souci.... Le dernier en date, il s'est campé puis est parti en sauts de mouton une fois en selle, et avant de monter, il refusait de se fixer à coté du montoir... verdict véto, soucis ligamentaire...
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Le montoir
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