J’apporte ma petite pierre à l'édifice aussi :
1) l’enrênement
J’ai un cheval qui peut être un peu chaud à l’obstacle (c’est un pur-sang), on m’a proposé de lui mettre un Howlett pour l’aider à s’orienter et moins être à plat au-dessus des barres.
Après avoir fortement hésité, j’ai essayé... une fois. Le cheval n’a pas été plus délié, plus décontracté (ce qui pour moi est ce vers quoi il faut tendre pour gérer un cheval speed). Il avait un cadre
imposé, qui ne lui mettait que des contraintes (limitatives).
Je préfère largement entreprendre un travail de fond, pour que le cheval
comprenne et
sente qu’il aura une meilleure locomotion et un meilleur confort en travaillant dans ce sens. Mais il faut aussi laisser le temps au corps du cheval de s’adapter : la musculature n’est pas développée dans le bon sens si le cheval est tout le temps la tête en l’air.
C’est long, mais ça vaut le coup. Après, ça ne s’improvise pas. N'hésite pas à te faire aider, guider
2) la peur à cheval
Pour moi, on peut travailler sur la peur sans être à cheval, et mettre en place des stratégies qui peuvent aider une fois qu’on est à cheval :
- la visualisation positive : le cerveau ne fait pas la différence entre le réel et le virtuel (un rêve, par exemple). Si tu t’imagines réussir à galoper calmement, tu pourras progressivement influencer ton cerveau pour qu’il y ait moins de montée de trouille.
- la respiration : pour gérer le stress, il faut respirer lentement, en cherchant à respirer « par le ventre » (=ne pas bloquer le haut du buste). C’est la respiration qu’on a quand on est allongé. À faire tranquille chez soi pour être capable de le retrouver en situation de stress ensuite
- l’hypnose : si la peur est vraiment ancrée (ce qui est possible vu ton passé), l’hypnose peut aider la régler. J’ai une amie qui a guéri sa phobie des papillons avec succès grâce à ça
- il existe certainement d’autres moyens, mais ça fait déjà des pistes ;)