Bonjour à toutes et à tous!
Je viens vous parler ici d'un souci que j'ai depuis très longtemps: j'aime monter à cheval, plus que tout, et j'aime essayer de nouvelles choses. Mais dès qu'un cheval va commencer à aller un peu trop vite à mon goût, je vais tenter de l'arrêter et si il ne s'arrête pas directement, je vais paniquer et perdre tous mes moyens.
Plus spécifiquement, je vais avoir peur même si je le contrôle de plus en plus et je vais me crisper, puis trembler une fois arrête.
Le souci c'est qu'un cercle vicieux s'est installée. J'ai , comme dirait ma monitrice, la fesse électrique et même si je suis capable d'arrêter un cheval, quand je vais paniquer je vais mettre beaucoup plus de temps à me rappeler que je sais le faire et comment correctement le faire.
J'ai donc toujours préférée monter des chevaux qui ont besoin d'être activés mais s'arrêtent immédiatement. Ce n est qu'aujourd'hui que je réalise que j'evitais le souci, montant occasionnellement ces chevaux rapide et ça se terminait souvent en chute.
Sauf que un nouveau cheval me plait énormément et il a tendance à chauffer, rien de grave, mais ce souci entrave nos séances.
Auriez-vous une solution? Avez-vous connu ce problème? Je suis ouverte à tous conseils pour m'aider à résoudre ce problème :)
J'avais une vraie crainte de me faire embarquer, donc je me stressais, et directement, je stressais le lou sur lequel/ à côté du quel j'étais.
Le secret : la respiration je respire correctement donc je ne peux pas me crisper, donc je ne crispe pas le cheval. Ca, couplé au fait de me concentrer sur autre chose que sur la vitesse du cheval, et un enseignant qui m'a fait travailler un moment beaucoup au pas et au trot avant de re-galoper, et donc chercher la perfection du geste, ce qui amène à se concentrer sur autre chose que la vitesse.
alors pour ma part j'ai commencé l'équitation quand j'étais petite (1an et demi) dans l'écurie de mes parents, et au fur et à mesure je me suis rendu compte que j'avais peur à cheval... j'ai donc toujours eut des chevaux et poneys très calme... mais il suffisait qu'on parte en balade et qu'il faille passer par dessus un fossé et je me mettais dans tout mes états..j'en était rendu à un stade où je ne voulais même plus galoper...
et puis nous avons déménager, j'ai continu dans un nouveau club .. la monitrice avait bien vu que j'avais peur elle m'a donc toujours donné des chevaux sur lesquels j'ai put reprendre confiance au fur et à mesure et ainsi j'ai put recommencer à galoper et à sauter...et puis un jour elle m'a mit un cheval qui avait la réputation d'être "chaud" et alors c'était le drame..je me suis mise à pleurer, et ma monitrice est venu me voir et elle m'a dit "je te le met car je sais que tu en es capable !" cela a était la phrase déclencheur ! et la séance c'est d'ailleurs très bien passé
et puis petit à petit elle m'a mise les chevaux "compliqués", et là j'ai pris confiance en moi
surtout que entre temps ma mère m'a offert un cheval pour partir en balade, qui s'est avérer être chaud... au début je ne voulait pas le monter, ma mère a donc mis du travail dessus (car il en avait pas beaucoup) et j'ai continué de mon côté dans mon club. Et puis un jour cela m'a pris, je suis allé le chercher et je suis partit en balade.. et depuis j'ai put faire tout un tas de choses incroyable avec lui, comme du trec, de l'endurance, de l'éthologie, du spectacle, des galops sur la plage en cordelette, ...
maintenant je n'ai absolument plus peur ! xD)
tout ça pour te dire, de prendre ton temps, cela ne sert à rien de précipiter les choses, essaye peut être de faire quelques cours avec une autre monitrice, cela peut d'apporter un regard extérieur sur ta monte et enlever ce défaut de "fesse électrique" même si cela n'est pas facile à faire partir.. pour ma part j'ai la "fesse sporifique" xD
J'étais comme toi pendant un moment. Un long moment d'ailleurs (1 an +/-). Puis un jour, j'ai monté la juju molle par excellence en balade. Madame a chauffé, m'a emmené au galop. J'ai un peu flippée sur le coup. Ensuite on est rentré en carrière dans le but de galoper calmement. A main gauche tranquille. A main droite embarquement immédiat. Finalement j'ai adopté le bon réflexe et en voyant que le retour au calme s'est effectué sans soucis (c'est à dire que le cheval accompagnateur par excellence s'est mis devant ma juju et est repassé progressivement au trot etc) bah maintenant j'ai plus du tout peur x)
tout est lié , s il chauffe ça veut dire qu il stresse , qu il n est pas décontracté et donc il fuit en avant en embarquant , d ou un travail au et trot avant .
Faut que tu travailles le galop avec un cheval aux ordres, déjà juste les départs sur quelques foulées, repasser au trot, par ex dans le cadre d'une reprise de dressage (où tu as des changements d'allures sur des figures de manège) Si tu te concentres sur ton "trajet" (direction, changements d'allure, respect des endroits précis où tu dois agir = exactement à la lettre)
cet exo te donne à la fois du contrôle sur le cheval et te "distrait" de ta peur car tu n'as pas à faire une longue ligne au galop en pensant juste qu'il risque d'accélérer... mais quand tu demandes le départ tu es concentrée sur le cercle ou le doubler que tu dois effectuer et tu penses déjà à ta prochaine action (repasser au trot, au pas, changes de direction etc)
ensuite pour ton stress rien ne vaut quelques cours en longe : le prof contrôle le cheval, tu te concentres sur tes sensations, tu restes en cercle donc pas d'embarquement possible et même si le cheval accélère c'est jamais bien longtemps...
Une fois que tu seras relax avec ça il y a un autre exo qui consiste à galoper en carrière en prenant un galop plus lent dans les largeurs et plus rapide sur les longueurs : demander toi-même l'allongement et le ralentissement te donne du contrôle et t'aide à appréhender la vitesse.
J'ai eu la même peur panique, réglée en une séance. J'en ai parlé à ma monitrice qui m'a proposé un cours particulier avec un cheval maître d'école... Comme ça on a bien prit le temps de dédramatiser toutes les allures.
Sinon, un autre truc... En longe! Comme ça tu peux te concentrer sur toi, tes ressentis, ton assiette... Et c'est quelqu'un d'autre, de confiance, qui gère le cheval.
Au final, il faut juste te rappeler que oui, tu gères.
Les deux peuvent aller ensemble !
En tout cas, reprend confiance sur des chevaux cools
Mon problème pendant longtemps a été le même que le tiens mais à l'obstacle. J'étais dans le même cercle vicieux, mais ma super coach a trouvé THE technique pour que je respire (car la respiration est le principal) et que je pense à autre chose : elle me faisait la conversation en même temps.
Elle m'installait un petit exercice tout simple qui ne demande pas une concentration folle et m'envoyait le faire sans que je sache ce qu'elle avait derrière la tête. Puis quand je me crispait elle me parlait :
" 2 + 2 ? "
" Tes parents sont allé à la fête de tel village hier ? "
" C'est qui ton cheval préféré ? "
Des trucs tout bêtes. mais le fait de penser à autre chose m'a complètement débloqué et mes sauts étaient plus fluides car je faisait confiance à mon cheval. Je me souviens d'un fois où elle m'a demandé de réveiller mon loulou qui dormait depuis le début, résultat : il s'est réveillé un peu trop fort et les deux premiers obstacles étaient une catastrophe niveau stress. Donc elle a repris la conversation et là fin du parcours était super propre car je respirais et je me décontractais.
Fais tu du galop ? Essaye de te mettre à une vitesse qui d'habitude pourrait un peu d'angoisser (sans te lancer au grand galop hein !) avec un bon cheval maître d'école et demande à quelqu'un (une amie expérimentée, ta coach...) de te faire la conversation de cette manière. Tu verras que ça va te forcer à respirer et à te décontracter.
Si tu ne peux pas avoir quelqu'un à côté de toi, essaye de chanter, tu vas voir c'est super efficace aussi !
Les cours particulier avec comme objectif de régler ce problème est super aussi !
Et comme ça a été dit il te faut un cheval aux ordres et toi, il faut que tu essaye d'arrêter le cheval avec ton corps et de ne pas t'accrocher aux rênes (sinon ça peut créer l'effet inverse à celui voulu).
Si vraiment tu te fais embarquer, serre tes doigts sur les rênes puis relâche et recommence. Quand le cheval ralentie diminue l'action.
Mais ça c'est vraiment si tu veux t'arrêter, essaye vraiment de te concentrer sur le fait de ralentir le cheval avec ton corps. Et ça, ça se travaille à toutes les allures : transitions inter et intra allures, pas, trot, galop. Si la longe peut te rassurer, n'hésite pas à demander à te prof.
J'ajoute mon témoignage à ce sujet. Ayant eu plusieurs expériences de la vitesse lors de mon apprentissage en club, déjà embarquée en forêt ado, loupé des tournants parce que trop rapide, chuté sur une accélération, perdu mes rênes au galop, etc.
Le code "arrêt" a été la première chose que j'ai appris à mon cheval, dès le premier jour que j'ai pu le marcher en main. C'était, doubler dans la largeur, marche, arrêt- "Wo". Encore. Encore. Et encore, marche, "Wo" et on s'arrête. Quand on s'arrête, c'est bien, on félicite. En m'engageant avec un Pur Sang, j'avais un peu l'idée qu'il serait pété de sang et l'avoir calme a été une priorité. Garder l'arrêt, c'est un autre défi ! Selon le contexte, c'est souvent, c'est entre 30 et 40 secondes d'arrêt qu'il demande à marcher.
Je n'aime pas du tout les chevaux lourds sur la main, tirer sur la bouche pour arrêter n'est pas mon objectif.
J'ai aussi une expérience des chiens, et le code "wo", je le dis avec un peu la même intention que "Halte". En dressage canin, il y a le code "Attaque", et le code "Halte". Il faut un mot pour désamorcer la bombe. L'intention doit être sérieuse, avec conviction que c'est un apprentissage nécessaire.
Aujourd'hui, je suis très heureuse de vous partager un résultat anecdotique de notre travail. Ca a été sportif de le reprendre en longe, on a bien bossé, parce qu'il testait. L'éleveur adore le longer. Un jour il n'a rien lâché quand Otto a ouvert le cercle au galop : le longeur s'est laissé traîner ventre au sol sur plusieurs mètres, et ensuite, le cheval est tombé assis sur les fesses ! Bref, la scène que vous pouvez visionner ci-dessous n'est pas tombée toute seule avec la rosée des pâquerettes.
Otto est longé en licol dans le pré. Il n'y a aucune pression sur la bouche, et la jument qu'il a remplie est à quelques mètres. Il respecte le tracé du cercle, et répond aux trois allures. Au code "wo", il fait une transition descendante, s'arrête. Après quelques trot-arrêts qui m'ont réjouie, je me suis éloignée pour filmer.
Je trouve très joli cet exemple où il galope une bonne cadence, et s'arrête en deux foulées, tout à la voix. Quand il est attentif comme ça, c'est du plaisir, et je voulais partager ce petit succès qui rassure.
Cependant, je ne sais pas si ce qui est acquis en longe l'est déjà monté. Still working.
Ce cheval qui te plait mais qui chauffe, peut-être demander à ta monitrice le travailler à pied, à la voix, pour mettre des codes de calme et reprendre le contrôle de l'arrêt.
je respire correctement donc je ne peux pas me crisper, donc je ne crispe pas le cheval. Ca, couplé au fait de me concentrer sur autre chose que sur la vitesse du cheval, et un enseignant qui m'a fait travailler un moment beaucoup au pas et au trot avant de re-galoper, et donc chercher la perfection du geste, ce qui amène à se concentrer sur autre chose que la vitesse.
