Hello
Cela s'est toujours passé ainsi ? Ou son attitude s'est dégradée petit à petit ?
Et toi, comment te sens-tu en balade avec lui ? Si tu es anxieuse, cela va forcément se reporter sur lui ; certains chevaux ont besoin d'avoir un cavalier en qui il a totalement confiance pour éviter de petocher, d'autres auront besoin d'un cavalier sûr de lui qui le cadre et avec lequel ils savent que faire le mariole ne sert à rien.
Il faut donc que tu sois déjà détendue, zen, sûre de toi et de la manière dont il faut agir s'il fait l'imbécile. Si à la première tentative tu t'imposes comme le dominant des deux, au fil du temps il va comprendre.
Je ne parle évidemment pas de devenir brutale, ça peut se faire en douceur.
Il faut également déterminer les causes de son attitude : peur ? Envie de se défouler ? Selon les causes, on ne va pas forcément gérer le problème de la même manière.

Un cheval peureux/inquiet/anxieux va demander de la patience, de la confiance, énormément de paroles rassurantes.
Un cheval foufou va plutôt devoir être canalisé, pour que son énergie ressorte correctement, et pas en pétant en l'air ou en se barrant.
Si c'est une question d'énergie, tu peux peut-être partir en mode "travail à l'extérieur", qu'il comprenne que même dehors, tu lui demandes d'être à ton écoute.
Des transitions, des petites cessions à droite/gauche selon l'espace. Travailler des petits cercles, le mettre gentiment sur la main ou dans une attitude de travail. Arrêt. Pas. Arrêt. Pas. Trot s'il réagit bien. Arrêt. Pas. Etc...
Un ba-ba que je fais en extérieur avec un remuant : petit pli à droite, petit pli à gauche et on cherche à décontracter.
Ne pas se crisper sur les rênes sinon il se crispe dans son mors et fin des haricots. Donc prendre-relâcher.
Respirer, fort et beaucoup en cas de stress.
Garder des jambes au contact pour l'encadrer et relancer s'il cherche à s'arrêter.
Essayer de rester assise au fond de la selle, pour ne pas reporter le poids vers l'avant s'il accélère.
J'ai monté des débiles, en général je les mettais de suite dans une attitude de travail. Comme c'est inconfortable de bosser, ils ralentissent parfois la cadence pour éviter de trop donner et dès qu'ils cherchent à s'arrêter, je relance pour garder du rythme. "Tu voulais avancer ? Eh bien avance !"
Le cheval est pris à son propre jeu et s'il est futé, il comprend vite qu'il a perdu la partie.
Les débilos que j'ai eu n'étaient pas comme ça avec des cavaliers plus expérimentés ou qu'ils connaissaient. Ça joue beaucoup, forcément. Et hélas, il faut parfois lasser par ces frayeurs pour savoir comment réagir, apprendre les bons réflexes pour que cela soit un automatisme.
Ça ne m'étonne donc pas que ton loulou soit nickel avec son Proprio ou l'ancienne DP qu'il devait bien connaître.