Relation parent enfant

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Mrpepito

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Posté le 20/06/2019 à 09h55
Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien ! et désolé pour le petit pavé...
Voilà je viens vers vous car j'ai besoin des conseils de personne qui sont ou ont été dans ma situation...
Voilà il y a maintenant un peu moins de 1 an (vers aout 2018) j'ai annoncé à mes parents que je voulais arrêter mes études (après avoir réussi ma licence) pour aller faire un CQP puis un BPJEPS (dans le sud).
Je n'étais pas sur de vouloir faire moniteur d'équitation toute ma vie, d'où la licence d'informatique, histoire d'avoir un diplôme parachute (mais ça ils ne le savaient pas).

J'ai été 1 an animateur poney bénévole et je me rendais bien compte de la dureté du métier... c'est contradictoire mais j'ai réalisé que passer son temps à l'écurie quand tu y travailles ne
veut pas dire passer son temps à monter.
Quoi qu'il en soit je voulais quand même faire cette formation, ça me tenait beaucoup à coeur et une formation n'est jamais inutile.

Je vais passer sur les détails mais mes parents ont très mal réagi, pour eux mon avenir était tout tracé, BTS -> Licecne -> Master -> CDI dans une grosse boite.
Sauf que je ne veux pas de cette vie. Quand je leur ai annoncé que je voulais suivre cette formation, ils m'ont dit "Tu continues l'informatique où tu pars"... menace qui n'a pas bien marché puisque
je suis partie de chez moi (même en leurs présentant le dossier avec toutes les démarches effectuées et les informations importante)
1 mois après, je suis allé manger avec mon père pour en parler, il m'a dit de continuer mon master, et qu'il irait lui-même avec moi m'aider à m'installer dans le sud pour passer
cette formation, si je refusais, il m'a dit que je pouvais les oublier. Vous comprenez donc pourquoi je suis actuellement à la fin de ma première année de master.


Le temps passe mais je n'arrive pas à leurs pardonner, nos discutions sont du genre "bonjour, au revoir" et je ne répond jamais quand ils me demande comment je vais. J'ai l'impression que
je leur fait mal sans le vouloir.. Je ne fais plus rien avec eux ou avec ma famille, je rentre tard le soir et part tôt le matin pour ne pas les croiser.
Mais ce matin ils m'ont dit qu'ils remarquaient bien que je ne voulais pas leur parler, sans vraiment se demander pourquoi....
Je me suis mis dans une certaine routine.. Je vais tout les jours à la pisicne, puis au cheval, puis marcher en forêt et ça 6 fois par semaine. Le temps est un peu plus supportable comme ça.

Bref je ne sais pas quoi faire avec mes parents pour arranger ça... pour moi si je suis mal c'est à cause d'eux, si je suis enfermé dans un bureau à faire quelque chose que je ne veux pas c'est
à cause d'eux... et je ne sais pas si ça me dérange tellement que ça qu'ils expriment quelques remorts... est ce que je suis égoïste ? je ne dis pas que j'aime les voirs souffir, parce que
visuellement c'est pas le cas, mais des fois je me demandes si comme moi, ils gardent tout à l'intéirieur... ? Je sais que je dois trourner la page, mais je n'y arriverais pas temps que
je serais dans cette situation....

Quelqu'un aurait des conseils ou un vécu similaire à partager?

Mariane

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Posté le 20/06/2019 à 13h56
mrpepito Difficile de répondre sans vous connaître tes parents et toi.
Ton père t'a dit "si tu arrêtes tes études, on ne veut plus te voir",

Mais si tu fais vraiment ce que tu veux, est-ce qu'ils vont vraiment couper les ponts ?

Ca, on en peut pas le deviner...
Il nous est donc difficile de te conseiller.

Si tu ne veux pas les perdre, seul toi peut faire le bon choix..

As tu des frères / soeurs ? Plus âgés qui sont passés par là ?
Eux sauraient certainement mieux t'aider non ?

Bref, sur ce forum, tu peux avoir des retour d'expériences d'autres personnes, mais chacun a son propre vécu, et sa propre relation avec ses parents...

Bon courage, et plein de bonheur, quelque soit la voie que tu vas choisir...

Édité par mariane le 20-06-2019 à 13h57

Maelwyne

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Posté le 20/06/2019 à 13h58
mrpepito
Hello,
Je ne poste pas souvent, mais aujourd'hui, je ne peux pas faire autrement !
Il y a de ça presque 20 ans, j'optenais ma maîtrise de droit, études choisies non par goût mais pour pouvoir briller dans les yeux de mon papa...
Je haïssais le droit !
J'allais entamer une formation pour faire bac +5 ( dess à l'époque). Avenir tout tracé dans les RH.
Au même moment je suis devenue maman ( mariée qq mois avant)
Et j'ai décidé que ma vie n'appartenait qu'à moi. Surtout mon bonheur et mon bien être qui passaient par le travail évidemment. J'ai donc annoncé à mes parents que j'allais devenir ... assistante maternelle ! Le choc ! L'incompréhension !
La désillusion !
Mais c'était MA décision, Ma vie. Peut être que j'allais me planter, mais je le faisais pleinement consciente.
Voilà 15 ans que je suis assistante maternelle !! Je n'ai jamais regretté ! Travailler avec les enfants est un tel bonheur ! Évidemment, niveau salaire, j'y perds. Mais je suis heureuse, c'est bien là le principal dans une vie.
Cette année pour mes 40 ans j'ai même repris les études, et je viens de passer mon cap petite enfance. A 40 ans j'ai découvert le plaisir d'apprendre quand un sujet nous intéresse c'est tellement plus facile.
Trace ta voie, tes parents s'ils se ferment, se rendront compte un jour peut être que le bonheur ce n'est pas l'idéal qu'on projette pour son enfant. Ils devraient être contents POUR toi et non pas contents DE toi.
Ce sont des décisions d'adultes difficiles à prendre. Je te souhaite bon courage, et de trouver ta voie..


Argamelle

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Posté le 20/06/2019 à 13h59
mrpepito

ça m'est déjà arrivé d'être en désaccord sur un sujet avec mes parents, ça me tenais à cœur et j'ai dit tant pis. ça me tenais suffisamment à cœur pour accepter de ne plus les voir.
finalement j'ai fait mon projet et j'ai gardé mes parents :)

je dis pas que cela se passera ainsi pour toi.
mais à un moment, faut se décider.
Lances toi en toute connaissance de cause, et accepte les conséquences, ou reconnais leur point de vue et cesse de leur faire la gueule, mais à force d'avoir des mauvaises relations tu n'auras ni ton projet ni tes parents... alors bon. Je suis d'accord que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais le statu quo en relation humaine ça marche pas, en plus tu vis chez eux, ça va pas être éternel, faudra bien que ça se résolve d'une manière ou d'une autre !


Copper

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Posté le 20/06/2019 à 14h15

Citation :
alors perso, ça me fait toujours bien rire les personnes qui disent "argent pas bonheur tout ça"

oui, l'argent fait pas le bonheur, mais tu sais quoi? ça y contribue grandement quand même.

Je pense l'inverse... que le bonheur apporte la réussite...
on ne réussit bien que ce que l'on aime...

Édité par copper le 20-06-2019 à 14h16

Himaliae

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Posté le 20/06/2019 à 14h32
quiebro13

Bien sûr qu'il y a un conflit générationnel! mes propres parents ne comprennent pas que je change de boulot quasiment tous les ans (j'étais en sous-traitance dans l'aero, je me suis retrouvée à faire des métiers n'ayant rien à voir avec ma formation initiale, et j'adore ça!), et ont une vision de l'argent bien différente de la mienne, alors oui je comprend bien qu'on soit en désaccord avec eux. Non on n'a pas besoin de gagner 4000€ par moi pour être heureux, loin de là.

Et bien sûr qu'il ne faut pas se contenter d'un boulot qu'on déteste... mais entre deux ans d'études (et le sacro saint Bac+5, qui certes n'est pas un gage de bonheur mais ouvre des portes) et rien du tout, je comprends les parents. Et bien entendu qu'il y a une façon de communiquer (et l'ultimatum présenté n'est pas la chose la plus pédagogique qui existe, sauf qu'on a que le point de vue de l'auteur, et je me méfie des situations présentées de façon unilatérale...)

Le métier de mono est difficile physiquement et moralement (parce que bon, entre l'idéal et la réalité, y'a un monde qu'on découvre une fois en poste), il peut être dangereux, et je comprends les parents

Oui on peut réussir sa vie sans diplômes. Et ça sera de plus en plus vrai vu l'évolution de la société, et c'est très bien! les gens qui se reconvertissent à 30, 35, 40 ans sont de plus en plus nombreux, et c'est très bien! fini le temps où on restait dans le même domaine toute sa vie, et les connaissances croisées entre secteurs sont de très bonnes choses.
N'empeche que des études en informatique, dans notre société, j'appelle pas ça du temps perdu...

Et oui on peut se planter... et qu'on a le droit à l'erreur, et de se chercher... sauf qu'il est bien plus facile de faire une formation initiale, puis un BP, que d'exercer jusqu'a 35ans et devoir se réorienter après sans aucun bagage...
Et puis cela joue aussi sur la personnalité, de réussir un diplôme qu'on n'aimait pourtant pas (j'ai réussis alors que je n'aimais pas ce que je faisais... cela donne confiance en soi pour réussir encore mieux ce qu'on aime!!), d'avoir des connaissances hors du milieu du cheval, de connaitre le monde de l'entreprise, etc etc etc

Plus on a de cordes à son arc, plus on a de compétences transverses, plus on peut rebondir, trouver son équilibre


Cheval_nature

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Posté le 20/06/2019 à 14h52

Citation :
Je pense que j'ai surtout peur de m'affirmer parce que j'ai peur de les perdre


C'est complètement ça et je te comprend tellement. Tu vas un jour devoir te confronter à un choix du type : satisfaire tes désirs ou les leurs...

Je crois qu'il est difficile pour les parents de constater que leur enfant a pris sa propre voie, et pas forcément celle que eux auraient choisi...que "leur" enfant n'est pas juste une part d'eux même mais un individu à part entière qu'il faut respecter/accepter en tant que tel.

J'entends bien le discours sécuritaire sur l'argent etc mais le fait est que c'est une opinion (la preuve, on est pas tous d'accord), et qu'on ne peut pas imposer notre opinion quelle qu'elle soit à quelqu'un d'autre (même s'il sort de notre ADN!).

Alors oui il va falloir affirmer qui tu es à un moment, enfin ou pas, ce n'est pas une obligation, mais t'affirmer "pour toi" ça n'est pas "contre eux". Ils peuvent le prendre contre eux, ça tu ne peux pas le contrôler, mais à cause de cette menace tu peux aussi passer toute une vie à éviter de trop froisser " au cas où "...

Pour l'instant, leur intérêt (opinion, souhait, etc) passe avant le tien, tu sacrifie tes idées pour ne pas les braquer, mais du coup c'est toi qui te braque, car tu es triste/en colère, et eux qui ne comprennent pas, car pour eux y'a juste aucun problème..tu perd quand même le contact même si physiquement non.

Te conseiller franchement j'aurais du mal mais je pense que commencer à affirmer ton point de vue (pour toi, pas contre eux) c'est un bon début... Pour des petites choses simples de la vie quotidienne.

Un jour peut-être que tu pourras leur dire " je suis blessé car j'ai l'impression que je ne pourrais pas compter sur vous si je choisis ce dont moi j'ai besoin, mais je serais encore plus triste d'ignorer qui je suis alors je vais tenter mon bpjeps et j'espère de tout coeur qu'à défaut de comprendre vous m'aimerez assez pour me suivre" (parce que c'est un peu ça l'idée).
Peut-être aussi que l'idée d'être rejeté t'empêchera de passer le cap, parce que oui ça peut arriver, y'a qu'à regarder les refuges pour les jeunes homos mis à la porte...malheureusement je crois qu'à un moment donné on ne peut plus s'ignorer soi même sauf à finir en dépression, addiction ou autre...

Tu peux essayer de leur expliquer mais il n'est pas garanti qu'ils soient armés pour comprendre ce que tu vas dire/ressens....

Je pense aussi qu'il est important d'être conscient que si c'était leur désir, c'est toi qui a accepté de céder au chantage, ça n'est pas un reproche, juste un fait, mais ça permet de répartir plus harmonieusement les responsabilités actuelles et futures.

Bref, je te souhaite beaucoup de courage, prend le temps de ressentir ce qui se passe en toi, et tu avisera sans doute quand tu ne pourras plus faire autrement :)

La personne avec qui tu vas vivre absolument toute ta vie, et dont tu vas croiser (ou ignorer) le regard tous les matins reste toi même...


La-rowane

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Posté le 20/06/2019 à 15h24
Tu parles d'un projet pro bien ficelé et c'est une très bonne chose. Mais bosser dans le cheval, ça demande aussi un physique qui teint la route. Un seul accident, une vertèbre cassée ou des séquelles, ça semble aussi arriver pas mal souvent. Et prévoir un métier "non physique" quand on prévoit de bosser dans le cheval, ça peut permettre d'assurer qqch derrière en cas de pépin imprévu.

Je n'y aurais pas pensé à ça, de base, mais on a vu passer quelques topics qui font froid dans le dos et rappellent qu'une vie peut être remise entièrement en question. Ca peut arriver bien sûr à tout le monde, mais le risque est bien plus élevé quand on bosse dans le cheval.

J'espère que tu arriveras à trouver ta voie et garder le lien avec tes parents, mais vu d'ici, tenir encore un an avant de pouvoir enfin assurer ton propre projet derrière, ça me semble le meilleur compromis :).

Après, j'ai passé 5 ans dans une école que je détestais plus que tout, c'était beaucoup trop long c'est certain, mais le diplôme obtenu m'a été d'une grande utilité dès la sortie de l'école, je ne regrette pas de m'être accrochée :)


Quiebro13

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Posté le 20/06/2019 à 15h25
himaliae

Je pense que c'est plus la forme du message qui m'a interpellé que le fond.

Déjà parce que je ne pense pas lui avoir dit d'envoyer balader son master et d'aller faire son BP
Forcément que là maintenant tout de suite je trouve ça dommage de perdre ce qu'il a commencé pour aller faire autre chose autant finir. Par contre je pense qu'il ne faut pas pour autant minimiser l'impact que ça peut avoir de se retrouver dans ce genre de situation et que ouai non des fois suffit pas juste de serrer les dents et d'attendre que ça passe.

Après bon l'histoire du master ma cousine et son mec sortent tout les deux de Paris Dauphine, tous les deux ingénieurs en math/finance. Diplômés en novembre 2018 elle a trouvé du boulot en juin 2019 au Canada et lui n'a toujours rien ... moi j'ai été embauchée avant même d'être diplômée.

Pour ce qui est de la pénibilité du métier ça pour le coup lui seul pourra le savoir une fois qu'il y sera confronté.
Puis on a pas tous la même tolérance aux mêmes choses. Je côtoie aussi la merde tous les jours et ce n'est pas du crottin de cheval hein
Et quand je vois tout ces bureaucrates quitter leurs job dorés pour aller élever des chèvres sur le plateau du larzac finalement avoir les pieds dans la boue ce n'est peut être pas le pire ^^

Oui bien sûr que c'est toujours mieux d'être polyvalent et d'avoir plusieurs cordes à son cependant ce n'est pas toujours possible.
Ce n'est pas toujours simple.


Geriko42

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Posté le 20/06/2019 à 15h28

mrpepito a écrit le 20/06/2019 à 10h29:
Merci de vos réponses... J'ai déjà essayé de leur parler, à deux et individuellement. Et c'est toujours la même chose, la dernière fois c'était très calme ma mon père ma dit "si tu veux arrêter tu peux, mais sache que le jour ou tu démissionnes, tu pars de la maison".

Je pense que j'ai surtout peur de m'affirmer parce que j'ai peur de les perdre.

Pour ce qui est du stage je suis en alternance dans la même entreprise depuis 4 ans, donc pas de stage, aller en cours ça ne me dérange pas tellement, netflix et youtube sont la pour moi.

En fait je me demande si à la fin de mon master, j'aurais encore envie de les revoir après toute ces menaces.

Avec les temps qui courts c'est normal de vouloir que son fils puisse bien survenir à ces besoins, mais franchement à 21 ans j'ai autre chose en tête que ça... j'ai envie de vivre quelque chose avant de tomber dans la routine du travaille de bureau en ville (parce qu'un master en sécurité informatique ne trouve malheureusement pas de travailles à la campagne lol).

Des fois je me dis que je devrais faire comme eux, "ok je fais mon master mais à la fin vous sortez de ma vie" pour voir si ça les fait réagir...

en tout cas merci pour tout!!

Comme d'hab, on peut toujours compter sur la communauté CA


tu as 21 ou 23 ans ?
le chantage n'est jamais une bonne solution....... te menacer de ne plus te voir c'est pas une bonne chose.


Harasstgermain

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Posté le 20/06/2019 à 15h36
Bonjour,
Tu parles d'une formation BPJEPS dans le midi...
N'y a-t-il rien de plus prés de chez toi?
Où alors est-ce pour t'éloigner de tes parents... mais dans ce cas ils resteront les "banquiers" et je comprends qu'ils aient leur mot à dire

Es-tu sur de vouloir enseigner? ou simplement de bosser "dans" les chevaux...

Une simple expérience en tant qu'animateur bénévole me semble assez légère...

Tu ne nous parles pas de ton niveau et de tes expériences équestres qui nous montreraient que tu es vraiment destiné à ce métier avec la motivation et surtout la conscience de tout ce que cela peut impliquer (sacrifices et supers moments).

Tu ne sembles pas non plus avoir de projet pour "après", t'installer, être salarié, continuer une formation...

Tu n'as pas parler d'une spécialisation dans le BPJEPS, enseigner préparer des jeunes chevaux, coacher des cavaliers... ni d'une discipline de prédilection... qui te plairait

On ne fait pas un BPJEPS parce qu'on ne sait pas quoi faire d'autre, il faut le faire avec une vraie motivation et non pas parce que tes études actuelles ne te plaisent pas!
Le "je ne me vois pas dans un bureau..." ne donne pas une qualification et une motivation pour être un bon professionnel de l'équitation
Le monde du cheval est loin du mythe de "crin blanc"...


Autant de questions que tu dois te poser.

Rien n’empêche de progresser à cheval pour avoir le niveau de la formation (il ne me semble pas avoir vu que tu parles de ton niveau équestre), tout en faisant des études en même temps..
Tu ne parles pas non plus te ta réussite aux test d'entrée de formation... qu'il faut passer et réussir avant d'entrer en formation...

Prendre les choses dans le bon sens, sans mettre la charrue avant les chevaux de trait, cela aussi montrera à tes parents ta motivation, ta maturité et ta connaissance de ce que tu veux faire de ton avenir...

Deux choses à la fois, des études et se perfectionner en équitation, oui c'est dur, mais il y a des tas de gens qui ont moins de possibilités que tu sembles en avoir et qui le font.


Himaliae

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Posté le 20/06/2019 à 16h02
quiebro13

De toute façon on ne connais pas l'auteur, on ne sait pas quelle est vraiment la situation "morale". Je ne juge pas, une situation aussi complexe (et son passif) ne se comprend pas derrière un clavier.

Mais je veux juste être la petite voix qui dit "faut pas voir le verre à moitié vide, et puis on peut aussi, même dans des domaines/matières qu'on n'aime pas de premier abord, trouver des choses intéressantes, trouver le moyen de positiver". Connaitre le monde de l'entreprise n'est pas intéressant pour un futur moniteur, quand on voit comment sont gérés certains CE par exemple... (ou même pour un adulte tout simplement, on peut aimer ou pas le système, mais savoir comment ça marche n'est jamais inintéressant)
La possibilité d'avoir deux métiers en parallèle est une superbe opportunité de pouvoir se construire un bon équilibre de vie... parce que travailler dans sa passion, ça peut dégouter aussi... ou ne pas apporter des stimulations intellectuelles qu'on aimerait... ou enfermer les gens dans un seul cercle social (sans être péjoratif niveau "classe sociale". Juste que des fois, on aime parler d'autres choses que de cheval, non?)

J'essaie juste d'apporter un peu d'ouverture et de prise de recul sur le "Je veux faire ça et pas autre chose", parce que la vue des opportunités professionnelles et du monde du travail quand on est encore la tête dans les études est un peu partielle, non?

Quand on bosse dans le cheval, qu'on a un cheval, et qu'on se blesse, ou qu'il se blesse, on se retrouve vite mentalement au fond du seau.. ben perso je suis bien contente d'avoir un boulot avec des projet complètement différents, et de pouvoir penser à autre chose!

Édité par himaliae le 20-06-2019 à 21h07

Quiebro13

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Posté le 20/06/2019 à 16h12
himaliae


Bon moi j'avoue que j'ai un cheval mais je n'ai jamais voulu travailler avec les chevaux
Ou oui comme soignant (véto/osteo/dentiste).
Mais je peux comprendre ceux qui le souhaite. Ma prof avait un job pas si mal payé, sauf que depuis gamine ce qu'elle voulait c'est bosser avec les chevaux.

Elle a finit par plaquer son job à la suite d'un gros burn out et a passé son BP.
L'avantage c'est qu'elle avait déjà une petite écurie de proprio.
Aujourd'hui elle gagne beaucoup moins bien sa vie, elle galère à certains moment, ça ne se passe pas toujours comme elle le souhaite mais elle ne regrette pas et pour être aussi ma pote je la sens beaucoup plus épanouie et heureuse même si elle parle poney toute la journée ^^ c'est son truc elle est faite pour ça.


Moi au bout d'un moment je tournerai en rond ... mais on ne peut pas savoir ce qui conviendrait à l'auteur.


Et pour le commentaire juste au dessus on ne peut pas tout anticiper et tout construire à l'avance ... quand je suis rentrée à l'école d'infirmière j'étais persuadée de vouloir faire des urgences et du SMUR au final je suis partie sur de là psychiatrie ado en me disant que je finirai equitherapeute sauf que j'ai passé un CAP de pâtisserie. Là pareil en le passant je voulais monter un salon de thé et après 1 an de formation et de réflexion j'ai entamé des démarches pour ouvrir un labo privé, faire des gâteaux à la commande et proposer des cours/atelier.

Rien n'est figé dans la vie, les voies ne sont pas toutes faites ou toutes tracés on est en perpétuelle évolution et c'est ça qui est grave cool !

Puis peut être qu'un jour je ferai absolument tout autre chose je n'en sais rien.

Clairement mes parents n'avaient pas du tout anticipés tout ça ! Sauf que maintenant que je suis totalement indépendante plus personne n'a son mot à dire


Foine

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Posté le 20/06/2019 à 17h13
Mon témoignage d'abord... J'ai vécu une situation un peu similaire l'espace d'un an.
En Terminale, je voulais faire des études pour être restauratrice d'oeuvres d'art. Quand j'ai osé en parler à mon père, il était alors en train de couper des légumes, il n'a même pas relevé la tête et m'a simplement répondu que c'était hors de question et que cette discussion s'arrêtait là.

Bonne élève et résignée j'ai fait math sup. Pire année de ma vie ! J'ai su dès la Toussaint que ça n'était pas pour moi et que j'aurais des regrets toute ma vie si je ne tentais pas autre chose. Ca a été très très difficile moralement, mes parents m'ont au départ peu écoutée, pour eux c'est jsute que je faisais des études compliquées. Je pleurais tous les dimanches soir et veilles de fin de vacances...
Heureusement ma mère a commencé à comprendre que ce n'était pas une petite déprime passagère et la discussion a pu se créer. En bons parents ils voulaient bien sûr que je fasse un métier qui me permettrait de vivre un minimum correctement. Je me suis donc dirigée vers les arts appliqués et je suis aujourd'hui graphiste. J'ai eu un peu d'amertume quand j'ai vu qu'ils refusaient de payer une école d'art privée (j'ai fait mes études en alternance, ça ne leur a pas coûté très cher) alors que les écoles de kiné et d'ingénieur de mes soeurs à 6000€ l'année ne posaient pas problème... Mais passons, aujourd'hui c'est derrière nous et je suis satisfaite de mon boulot. Je gagne 2000€ net, 2 ans après ma licence pro, c'est cool ! [edit : et surtout ça m'a permis d'acheter ma super petite ponette]

Si je devais tirer un enseignement de ce que j'ai vécu, je dirais qu'il faut parler à coeur ouvert. C'est quand mes parents m'ont vue au fond du trou, qu'ils m'ont entendue pleurer au téléphone, qu'ils ont accepté de m'aider. Ensuite, j'ai aussi fait un pas vers eux en me dirigeant vers le graphisme et non la restauration d'oeuvres d'art. Ce métier me permet de vivre bien, sûrement plus facilement que si j'avais opté pour l'autre choix. Et enfin, comme dit plus haut par je ne sais plus qui, il faut réellement se questionner sur ce qu'on souhaite, être honnête avec soi-même sur ses capacités, essayer de démêler ses sentiments... pour faire le choix le plus éclairé possible et le plus réaliste possible.
Chaque situation est différente, je te souhaite de réussir à faire ce que tu veux !

Édité par foine le 20-06-2019 à 17h14

Ednx

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Posté le 20/06/2019 à 18h00
mrpepito je comprend vraiment ta situation.
J'ai le même parcours. Ma mère m'a forcé à faire un bac agricole sous prétexte que j'étais toujours dehors avec les animaux alors que je souhaitait faire un bac webdesigner (il y a huit ans).
J'ai fais mes trois ans de bac pro CGEA spécialité élevage au plein c?ur du charolais.
Je passe les détails de cette formation.
Après un an depuis ma sortie du lycée et de mon départ du domicile familial, j'ai eu une opportunité que j'ai saisie, je devais partir trois ans en région parisienne avant de pouvoir muter. Je suis à quatre heures de chez moi et je rentre tout les week-ends.
Aujourd'hui je mute enfin avec un cdi.
Ce que je veux dire c'est que sincèrement ne reste surtout pas dans quelque chose que tu n'aime pas.
Mon parcours scolaire me sert pas mal, mais honnêtement je remercierais jamais mes parents pour ces trois ans.
Après, cela reste un risque. C'est un pari que tu prend.
Il faut savoir rebondir.


Mrpepito

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Posté le 21/06/2019 à 08h51
Bon ça va être compliqué de répondre à tout le monde, alors je vais résumer...
Je n'ai pas parler de mon parcours dans ce post simplement parce que ce n'est pas le but du post... Mais ce que j'avais fait (habitude prise au boulot d'ailleurs) c'est que j'ai monté un dossier avec toute les infos dedans, études, examens, test d'entrée, test de sorti, ce qu'il se passe si je loupe un module lors du BP, le budget que je devais avoir chaque mois pour vivre, le nombre de place potentiel qu'il y a en France, le salaire de base et tout le dossier de la mission local, enfin bref voila, le dossier fait environ 15-20 pages.
Avant de me lancer dans quelque chose, je vais bien le pour et le contre.

Pour mon niveau d'équitation, j'avais le niveau de sortie CQP (test effectué avec ma monitrice). Elle m'a quand même conseillé de le faire en deux ans.

Pour ce qui est de l'argent pendant la formation, pas de problème pour ça. Déjà la mission local finance totalement la formation (c'est sur, parce que javais déjà fait toutes les démarches). Mais même si je devais payer les deux formation moi même je le pourrais. Donc non mes parents ne sont pas mes banquier, je suis chez eux mais je participe un peu au frais.

Je voulais la faire dans le sud pour déjà changer d'air, voir autre chose, rencontré d'autre mentalité et non pas pour m'éloigner de mes parents, parce que tout allais bien avant ça.


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Relation parent enfant
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