Par le temps qui courent, un petit partage

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Bacchetti

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Par le temps qui courent, un petit partage
Posté le 28/07/2019 à 11h42

Francis STUCK, Ecuyer
12 juin ·
François Robichon de la Guérinière écrivait dans l'Ecole de Cavalerie :
"On les monte trop jeunes. Et comme le travail qu’on leur demande est au-dessus de leur force et qu’ils ne sont pas encore assez formés pour résister à la sujétion qu’ils doivent souffrir avant d’être dressés, on leur force les reins, on leur affaiblit les jarrets et on les gâte pour toujours.
Le véritable âge pour dresser un Cheval est six, sept ou huit ans."

Quand je pense qu'aujourd'hui, on les débourre parfois à 18 mois et que l'on peut voir des chevaux sauter en compétition à 3 ans et parfois moins cela me révolte.
De surcroit, jadis le besoin en chevaux était important car tout se faisait à cheval, y compris la guerre. Et pourtant, on les laissait grandir, atteindre leur maturité physique et mentale.
Décidément, nous vivons la période de la décadence de l'équitation alors que le cheval n'est quasiment plus utilisé que pour les loisirs et que nous aurions tout le temps de les laisser grandir

Couagga

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Par le temps qui courent, un petit partage
Posté le 31/07/2019 à 16h33

C'est pour cela aussi que j'ai évoqué la morale comme une périlleuse variable d'ajustement

Tout cela est fort complexe.

l'idée n'est pas de rêver utopiquement que personne ne souffrira plus jamais de rien mais plutôt qu'il me semblerait plus sain d'éviter plus simplement de justifier/légitimer/fermer les yeux sur/accepter la souffrance inutile des uns parce qu'autres souffrent également.
Invoquer par exemple une situation de guerre c'est déjà mettre dans un autre contexte de priorisation les choses.

Pour revenir dans le très concret de ce que nous vivons, et essayer d'illustrer un peu ce à quoi je pense, si je vois quelqu'un mettre une volée à son cheval parce qu'il n'a pas fait un exercice, je ne vais pas me dire que cette souffrance passagère et inutile vécu par le cheval est moins grave que ce que vit le monsieur SDF que j'ai vu à la sortie du supermarché et que celle du monsieur est prioritaire donc si je ne m'occupe pas d'abord de celui ci, je n'ai pas à m'occuper du cheval.... grosso modo. ça ne m'empêchera pas d'acheter un sandwich au monsieur mais je ne pourrais pas faire mieux, donc il sera toujours "prioritaire" et du coup, je fais quoi avec le cheval qui s'en prend une dans le nez gratos ?

Pour moi, il faut toujours essayer d'agir sur ce sur quoi il nous est possible, à la mesure de ses moyens, sans chercher à "prioriser". ... Autant que possible

Édité par couagga le 31-07-2019 à 16h35



Ardennesacheval

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Posté le 31/07/2019 à 21h29

oui je comprends ton raisonnement, on doit agir sur ce qui est à notre portée, de notre mieux .
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