Bonjour CA,
Je sais que plusieurs postes similaires existent déjà mais je n’ai pas trouvé réponse à mes questions.
Tout d’abord, je vais vous expliquer ma situation.
Cela fait un peu plus de 3 ans que j’ai ma jument, nous sortons en CSO amateur 1 avec des classements.
Cependant, j’ai commencé une alternance depuis la rentrée et je travaille environ 43h semaine et un samedi sur deux.
Je suis trop fatiguée pour monter le soir, sachant que je ne pourrais pas être à cheval avant 19h45/20h et que l’hiver je n’aurais en plus de ça vraiment pas le courage d’aller la chercher dans son pré la nuit et dans la boue.
Actuellement elle est en vacances (prolongées) depuis début août, elle profite de ses nombreux hectares et ses potes ! Pas la peine de vous dire quelle vie une vraie vie de cheval et qu’elle y est très heureuse !! Elle est a 45 minutes de chez moi donc j’y vais une fois par semaine. J’ai une confiance absolue aux personnes qui s’en occupent.
Je ne souhaite pas la vendre, je tiens trop à elle et mes parents ont les moyens de l’entretenir.
3 solutions s’offrent à moi et j’ai un peu de mal à choisir la bonne, c’est pour cela que je me permet de faire appel à vous.
1. La remettre au travail.
La ramener à 2 minutes de chez moi, là où est mon coach et où elle était avant et où elle vit aussi au pré à l’année mais dans un plus petit pré et avec un seul copain. Sachant que l’hiver il y a pas mal de boue ...
C’est une jument qui a beaucoup de sang et un fort caractère au travail (une vraie jument), mais par contre à pieds c’est un ange ! Je pourrais la confier à un enfant de 6 ans sans inquiétude.
Avec mon travail, je ne pourrais pas m’en occuper tous les jours, au maximum 3 fois par semaine, ce qui n’est passez pour concourir les we ! Surtout que si le travail n’est pas régulier elle se métamorphose en cocotte bouillante !!! Et malheureusement cela coûte 30€ pour que mon coach la monte une fois, donc si je lui demande 2 fois par semaine cela me coûterai bcp trop cher.
Donc cette solution n’est sans doute pas idéal à mon sens, après je ne reste pas bloquée dessus.
2. La laisser au pré.
La deuxième solution est de la laisser au pré là où elle est en vacances. Grands prés de plusieurs hectares avec des jeunes chevaux et poulinières.
Cet élevage familial est a 45 minutes de chez, j’y vais donc une fois par semaine, au maximum deux.
Les propriétaires de l’élevage sont des personnes en qui j’ai toute confiance, je ne m’inquiète absolument pas pour ma jument.
Ses conditions de vie ne changeraient pas. Une carrière et un petit manège sont à disposition en plus des nombreux chemins de balade en forêt. Bien sûr je continuerais à la monter en balade tranquille de temps en temps.
La jument serait en « pré retraite » pour au minimum cette année. Elle n’a actuellement aucun soucis de santé (et n’en a jamais eu).
3. Faire pouliner ma jument.
Voici la dernière solution qui me travaille beaucoup en ce moment. J’y avais déjà réfléchis (mais un peu tard) il y a environ 4 mois, car initialement je devais rejoindre la capitale pour travailler et la jument aurait été forcément au pré.
Altea resterai dans cet élevage (que j’aime tant, mais je pense que vous l’aurez compris). Elle serait au pré pendant toute la durée de sa gestation, ils ont les installations et les compétences pour le poulinage. Concernant l’insémination, les échographies et autres frais techniques, je ne sais pas comment l’élevage fait avec leurs poulinières, il faut que je leur demande.
Concernant le potentiel étalon j’ai déjà mon idée. Mon coach a un jeune étalon de 4 ans qui va faire sa première saison de monte en 2020. Il a fait la finale jeunes chevaux de pompadour et a eu la mention élite. Il est approuvé SF et a pour père Contendro et père de mère Starsky de Brix. Je fréquente ce cheval au quotidien et c’est une crème. Il est manipulé en licol et peut être en contact avec des juments sans soucis. En plus je pense que son gabarit et caractère seraient un bon complément à ma jument.
Après je suis ouverte à toutes autres propositions, mais l’étalon n’est pas le plus important pour le moment.
Mon autre question sont les frais techniques : d’avant la saillie jusqu’à la naissance du poulain.
Pour l’avenir du poulain j’ai déjà ma petite idée qui se concrétisera si l’option poulinage est validée !
Différentes personnes m’ont dit que ce serait du gâchis de la faire pouliner du fait de ses performances. Après cela reste de « l’égoïsme » de ne penser qu’à son propre plaisir donc c’est pour ça que je suis à la recherche d’avis / expérience ...
Pour info, ma jument est une selle français de 9 ans, par Barbarian et père de mère Quidam Normand. Elle a bcp de sang, potentiel 130 cm, très généreuse et guerrière. Je vous joins quelques photos d’elle.
Bien sûr, si l’option poulinière est choisie, elle aura un check up veto/osteo qui valideront ou non le projet.
Merci à tous d’avoir lu ce long pavé !!!
Sur la photo c’est la jument à gauche.
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