Le tord-nez par le sévère pincement du sommet de la lèvre supérieure va provoquer une libération de substances chimiques appelées endorphines ou endomorphines. Cette endorphine va fonctionner comme un neuromédiateur et analgésique.
Ce pincement peut être réalisé par 2 manches de bois, par une corde en chanvre ou par des instruments plus complexes comme les morailles.
Afin que cet instrument soit le moins brutal possible, on emploie une corde de chanvre de 6-7mm de diamètre, pour former d’une boucle fixée au bout d’un bâton assez long (70-80 cm); la boucle doit être assez large pour pouvoir passer la main de l’opérateur qu’il puisse attraper fermement la lèvre supérieure. Une fois la lèvre saisie on tourne lentement mais fermement le bâton afin de serrer la lèvre supérieure jusqu’au moment où le cheval va se raidir légèrement et reculer, à cet instant on serre encore un peu plus jusqu’à ce le cheval se bloque. Un aide tient le cheval au licol de l’autre côté en arrière de la tête du cheval, celui qui est au tord-nez est aussi se positionne aussi en arrière de la tête afin de se prémunir des coups de tête et de genoux du cheval.
Une fois l’intervention terminée, on déroule le tord-nez tranquillement en tenant de l’autre main le bout du nez, prêt à le masser, le caresser. Faisant ainsi le cheval gardera un « bon » souvenir. Et acceptera que l’on lui applique une prochaine fois.
Les erreurs à ne pas commettre est de poser le tord-nez à 100 à l’heure, car si on rate, on ne peut plus toucher le bout du nez. C’est ainsi que l’on rend les chevaux hargneux à cette opération.
Les ficelles de bottes pour bricoler un tord-nez sont à proscrire.
Le tord-nez posé à l’oreille ne va pas déclencher de réaction d’endorphine. C’est douloureux et inutile avec le risque de blesser sévèrement l’oreille.
Dans le cas d’une tonte, je privilégierais une tranquillisation médicamenteuse.
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