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Powlet

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Posté le 08/02/2020 à 11h48

Coucou

Hier j'ai regardé le cours de horsemanship de Pauline Barbier à 2 cavalières diffusé sur Equideo, j'ai trouvé ça pas mal. Elle a beaucoup parlé des personnalités équestres conceptualisées par Parelli.

Est-ce que, pour celles et ceux qui connaissent, vous y retrouvez vos chevaux ? Je ne comprends pas bien les subtilités des 4 horsenalities, notamment je manque d'exemples concrets, il y en a qui auraient envie de m'expliquer mieux ?

Je n'ai pas trop envie que ce post soit un débat sur le horsemanship ni sur Pauline Barbier, ni sur le principe de conceptualiser des personnalités (aka : oui évidemment ce sont des abstractions, évidement ça ne représente pas la complexité des chevaux, mais ce n'est pas le propos dont je vous propose de discuter )

Bon week-end!

Powlet

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Posté le 09/02/2020 à 19h07

Pas tout à fait le même sujet mais quelqu'un a acheté le MOOC sur la méthode de la Cense ?

Couagga

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Posté le 09/02/2020 à 20h19

cube

Citation :
dans le but de le centrer au mieux... donc bien de faire travailler les 2 hémisphères ensemble.


Pas besoin de se donner cette peine puisque ça fonctionne naturellement ensemble

J'ai juste expliqué à Powlet sur quoi reposait le principe des horsenalities, ce qu'était LBI LBE etc selon cette méthode ... puisqu'elle l'a demandé, en lui précisant que ce fameux principe est un mythe, histoire qu'elle n'est pas à voir que l'arbre qui cache la forêt. C'est fou cette agressivité dès qu'on prend un peu de distance par rapport à ce que propose Parelli. Le fond est intéressant, les emballages discutables, il n'y a pas de quoi se déclarer la guerre.
Les "détracteurs" ....Un peu de sérieux. ça aussi c'est pénible à la fin : le fanatisme quasi sectaire de telle ou telle méthode ou tel ou tel maitre. On ne peut plus émettre le moindre désaccord, la moindre nuance, sans se faire à moitié sauter dessus.

Cube

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Posté le 10/02/2020 à 10h23

couagga
Je crois que je n'arrive pas du tout à faire passer le fond de mon message... J'essayais juste de dire que dès qu'on parle des horsenalities, on se prend immédiatement dans les dents que ce n'est pas scientifique et que c'est un mythe.... Alors que Parelli n'a jamais dit qu'un même cheval ne pouvait pas varier de horsenalitie selon les situations, et il n'a jamais nié l'existence du corps calleux ? (j'ai l'impression de radoter, mais les cases LBE/LBI/RBE/RBI ne sont pas immuables. Quand je dis "centrer", c'est essayer d'atténuer les extrêmes, et c'est pratique d'avoir des mots pour communiquer...)

Pour moi, et je ne parle que de mon expérience perso, c'est frustrant, parce que dès que je me trouve face à un(e) prof d'équitation (j'aime bien le dressage) et que j'ose parler de Parelli, je me fais envoyer bouler, on me répond que ce n'est pas de l'éthologie scientifique, que c'est nul et non avenu, et la discussion est tout de suite coupée... Mais je ne cherche pas de l'éthologie scientifique avec des troupeaux semi-sauvages... Je cherche juste à dire comment je travaille avec mes chevaux, pourquoi je vais organiser ma détente ainsi, pourquoi éventuellement j'aimerais bien un peu moins de répétition, parce que je suis en train de braquer ma bestiole. Alors je le dis quand même, mais en tournant 10 fois la langue dans ma bouche, en évitant soigneusement tout mot qui fâche, et c'est dommage)


Powlet, je ne connais pas, je ne pourrais pas te dire.

Couagga

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Posté le 10/02/2020 à 11h51

cube

Le problème c’est que dans le fond, Parelli ramène au goût du jour des choses importantes que trop d’enseignant et de cavaliers ont oubliés (et là, je vais donc dans ton sens) mais hélas, sa méthode véhicule aussi des choses négatives et critiquables. La difficulté également, c’est que cette méthode, et d’autres de la même veine, ont eu aussi une approche commerciale tellement dénigrante et agressive, sans avoir aucune distinction sur ce qui était bien fait ou mal fait, que cela a automatiquement généré crispations, conflits, malentendus, etc… Le résultat est là. On ne peut émettre des doutes sur Parelli, Booth et Cie sans que ça parte en sucette et les adeptes eux ne peuvent se revendiquer de telle ou telle méthode sans se faire rejeter à leur tour. Voilà donc une belle compétition d’idéologies et par voie de conséquences d’extrémistes aussi Les chevaux n’avaient pas besoin de ça, les pauvres.

Le problème dans le sujet qui nous occupe ici, c’est de parler de cerveau droit et cerveau gauche. Ça reviendrait à développer et vendre une méthode de géolocalisation sur la base d’une terre plate avec des gus qui tombent dans le vide lorsqu’ils arrivent au bout ! Tout comme de parler d’éthologie pour définir une méthode éducative. C’est un débat sans fin, que l’on réduit à des pinaillages sémantiques alors qu’en détournant ainsi des qualificatifs on se coupe complétement de véritables connaissances, pertinentes, riches, immenses et fiables. Tu reçois des réflexions sur la valeur scientifique parce que justement le marketing du truc s'habille d'un langage emprunté à la science sans toujours en avoir la valeur ET pire, sur une thèse datant d'un siècle et réfuté


Il n’est pas étonnant de se faire recevoir vertement puisque tout ça repose sur une com agressive et de l’usurpation de connaissances, je ne dis pas que c'est normal mais plutôt logique. Ces détournements ne pouvaient que faire réagir ceux qui maitrisaient ces savoirs ou se sont fait dénigrer violemment, donc pousser plus ou moins à « choisir un camp » et ensuite, tout le monde se frite.

Dans la mesure où l’on connait la réalité d’une chose, comment ne pas être suspicieux ou accorder du crédit à un développement fondé sur une bêtise ?
En ce qui me concerne, je ne souhaite pas faire comme si les horsenalities étaient un bon outil parce qu’il se fonde directement sur un pure fantasme que la science a depuis longtemps démonté pièce par pièce. Ce qui, à mon sens, ébranle largement la pertinence du truc. Que ça donne une porte de sortie à des personnes qui sont complétement dans le flou, c’est bien. Mais il faut aussi que ces personnes restent prudentes et aillent au-delà d’une méthode de travail clés en main de ce type. Pour ma part, je déplore qu’on leur mette dans le crâne qu’il y a des comportements relevant du cerveau droit, d’autres du cerveau gauche et que l’on peut passer de l’un à l’autre.

Le comportement d’un individu n’a pas grand-chose à voir avec la géographie de son cerveau. Quite à aborder ce sujet utile (ça c'est le point positif) et donner des clés de lecture et de réponse, autant donner tout de suite aux gens les bonnes clés de lecture, et leur donner une chance d’aller plus loin, et du coup, d’aller aussi plus loin dans leurs capacités à s’adapter à tout type de chevaux.

Un cheval n’est pas irrespectueux, angoissé ou calme, ect parce qu’il est LBE, LBI, etc. Les causes sont ailleurs. Il ne passe pas d’un état fébrile à confiant parce qu’il est passé de son cerveau droit à son gauche, mais pour d’autres raisons. En donnant accès à ces raisons, on permet aux gens d’agir en amont et en aval et de comprendre la vraie nature de leur cheval, le fonctionnement comportemental de l'espèce, les différentes voies d'apprentissage possibles.

Ça me fait penser aussi à cette belle trouvaille qu’était la morphopsychologie.

Je conclue en réitérant cette précision : l’intention est bonne, je regrette simplement ces amalgames entre mythe et intentions qui empêchent encore une fois les personnes d’accéder à des connaissances fiables, accessibles ce qui leur permettraient certainement aussi d’aller plus loin et d’être plus autonome.
Donc, utilité du truc : oui en première intention pour mettre le doigt sur la question de « l’analyse comportementale », non sur la fiabilité de l’analyse et de la compréhension et du coup : limité dans l’atteinte de l’objectif. Car l’objectif au final, c’est bien de d’adapter sa demande et sa réponse à la personnalité de son cheval et de le comprendre, non ?




Par exemple, il n'existe pas l'éthologie et l'éthologie scientifique. L'éthologie EST une science Point barre. Ce n'est ni une activité équestre, ni une méthode d'éducation et encore moins la qualité d'un objet !
Du coup l’éthologie ne concerne pas que les chevaux sauvages et pas que les chevaux d'ailleurs, l'espèce équine est loin d'être l'espèce la plus étudiée. Elle concerne toutes les espèces, humains inclus, dans tout environnement. Tu vois, c’est justement en ayant tellement détourné les choses qu’on ne sait même plus à quoi elles correspondent véritablement. ça créé des achoppements et des conflits.

En fait, je suis tout à fait enthousiaste à l'idée que l'éthologie puisse apporter des clés de lecture sur l'espèce équine aux cavaliers, tant qu'on les présente ainsi et je pense d'ailleurs qu'il serait aussi utile qu'on leur donne quelques clés de lecture sur l'espèce humaine aussi. Parce que dans cette histoire il y a bien 2 espèces concernées et que réduire ça à un rapport proie/prédateur c'est encore se fermer une sacré porte pour développer une belle pratique équestre et une belle relation

Mais bon, je m'égare, je dérive et je débats Désolée

Powlet

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Posté le 10/02/2020 à 13h43

Je suis étonnée que Jean-Michel lourdingue (me souviens plus de son pseudo) ne soit pas encore venu me dire que "parler de horsemanship c'est incorrect, il faut parer de parelli natural horsemanship"

La-rowane

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Posté le 10/02/2020 à 13h44

Pour répondre à la question de l'auteur du topic, mon cheval ne rentrait dans aucune de ces cases.

Disons que en "vue d'ensemble", je le rapproche plus du cadran en haut à droite (tout comme Couagga, les expressions Cerveau gauche/droit me hérissent le poil, par contre pas du tout la mention "éthologique" de "l'équitation éthologique", cherchez l'erreur, lol !), cependant il n'avait pas dut out tendance à se cabrer ni à être irrespectueux de mon espace, par exemple.

Après, il y aurait aussi une différence de réaction s'il se trouvait en toute liberté ou si j'étais avec lui ou en selle...

Cube

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Posté le 10/02/2020 à 13h48

couagga

Citation :
Le problème dans le sujet qui nous occupe ici, c’est de parler de cerveau droit et cerveau gauche. Ça reviendrait à développer et vendre une méthode de géolocalisation sur la base d’une terre plate avec des gus qui tombent dans le vide lorsqu’ils arrivent au bout !

Le problème, c'est surtout de vouloir à tout prix prendre ces termes cerveau droit cerveau gauche au sens propre, anatomique... Alors que dans la philosophie de travail, on s'en fiche royalement.

Le marketing je ne suis jamais rentrée dedans (je me suis d'ailleurs faite agresser sur ce même forum, je ne peux pas être "Parelliste" sans avoir payé les formations, en faisant juste quelques stages et en m'auto-formant sur le net ). Mais j'aime échanger avec d'autres cavaliers, qui montent classique et qui ont des notions Parelli, c'est super méga intéressant de combiner les approches... Sans être bloqué, fermé sur aucune école.

Sur les forum, j'en viens à ne plus oser intervenir sur le travail à pied, parce que prononcer le terme 7 jeux, ça va être le tollé. Je trouve que c'est dommage.

Désolée du HS.

Hegozaldi

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Posté le 10/02/2020 à 15h46

Pour ma part, je me sers de cet outil comme d'un outil préliminaire de réflexion sur un cheval et sur le travail à faire avec lui. Je ne me revendique d'aucune méthode (je préfère le préciser ), même si j'ai eu lu beaucoup sur Parreli, Andy Booth, Tellington and Co par le passé.

Pour moi, plus que de savoir si c'est scientifique, pas scientifique, réel, irréel... C'est juste une manière d'appréhender la personnalité du cheval, soit dans un cadre large/général soit dans une situation donnée afin d'adapter sa manière de travailler au cheval.

Admettons. Pour mon proche poulain de bientôt trois ans, hongre. En règle général, je le classe sans problème parmi les cerveaux gauches extravertis (on ne reviendra pas sur les noms donnés aux catégories svp). Il est plutôt actif, pas peureux pour un sou (même si OUI comme tout poney il peut avoir peur), sûr de lui, envahissant, il choppe tout ce qui passe à portée de bouche, il est futé, implique si ça l'intéresse... Bref, un très bon LBE si on regarde le tableau.

Alors effectivement certaines dénominations se retrouvent dans plusieurs cases du tableau, ou d'autres s'y recoupent... Mais le but, et d'un est effectivement d'être fourre tout : tout cheval peut, à son échelle et selon ses particularités propres, être trouvé là dedans. Mais ce n'est pas pour autant qu'il est fichu n'importe comment. RBI : peine à réfléchir. Bah certes, ça correspond aussi à mon poulain LBE qui est tellement exubérant et pressé de faire le clown et de montrer ce qu'il sait faire qu'il ne prend pas la peine de réfléchir. Est-ce que pour autant, il est RBI ou pourrait être catalogué comme tel ? Pas le moins du monde. Le RBI peiner à à réfléchir car paralysé par le stress ou la peur. Le mien, c'est juste qu'il veut tellement faire tout et n'importe quoi qu'il a du mal à mettre son cerveau en marche.

Au contraire, mon ancien poney était clairement LBI. Très futé aussi, mais ultra mou (qu'on me disait...). Bah il était certes réservé car introverti et peu tourné vers ce qui ne l'intéressait pas (donc à peu près tout) mais ça n'en fait qu'un introverti, jamais un RBI.

Je m'occupe d'un espagnol en ce moment. Il n'a pas fallu lobgtemps pour le classer comme RBE : courre quand il est monté, stressé, tendance très forte à la fuite immédiate...

Estce que ça résume mes chevaux ? Jamais ! Est-ce que c'est bien pratique pour savoir très vite à quel type de cheval on a affaire pour trouver comment communiquer avec lui ? Très clairement ! Je ne travaille pas avec mon poney de la même manière que je bosse avec le petit espagnol. Avec le premier, c'est toujours dans le deal, en rappelant qui est le boss, et en montrant que taffer avec moi peut être cool pour lui aussi. Avec l'espagnol, pas besoin de lui rappeler qu'il ne doit pas me marcher dessus, par contre je suis toujours en train de faire attention à ne pas dépasser ses limites, à lui apporter du confort dans son travail et son éducation pour le rassurer.

Bien sûr, c'est de l'éducation de base. Connaître ses élèves pour s'adapter à eux... La grille est juste là pour fournir un plan schématique et visuel à tout cavalier. On repère les signes de base pour appréhender un cheval inconnu, et on avise ensuite pour affiner petit à petit jusqu'à connaître la personnalité précise de son animal selon les situations et tout (et donc s'affranchir de ladite grille).

Est-ce que cette grille est bien ? Pas bien ? C'est un outil de travail... Et comme tout outil, tout dépendra de comment on l'utilise, si on sait l'utiliser et surtout si ça nous correspond dans notre façon de réfléchir. (Sans jugement de valeur si ça nous correspond ou si ça ne nous correspond pas.)

Après, je dois dire que que ce soit Parelli ou un autre qui l'ait inventé... Bah, il a juste mis sur papier une grille permettant de facilement analyser la personnalité d'un cheval selon ses grands traits pour adapter ensuite ses interactions avec lui. On peut se servir de sa grille et ne pas suivre sa méthode pour autant ! ;)

Quand à comment s'en servir pour revenir au thème du topic, il ne faut pas se prendre la tête, et ne pas prendre les éléments d'un point de vue strictement individuel (sinon effectivement un cheval se retrouve dans toutes les cases, comme avec mes exemples ci-dessus). Il faut analyser la tendance générale. C'est bien le principe d'ailleurs, un outil général, que nos connaissances perso de nos animaux nous permettent ensuite d'affiner selon les individus. ?

Hegozaldi

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Posté le 10/02/2020 à 15h49

Je n'arrive pas à éditer, mon téléphone ne veut pas, donc double post.

la-rowane

Dans ton cas, tous les éléments ne s'y retrouvent pas d'une part parce que chaque individu est unique et possède ses propres réactions, et ensuite car l'éducation vient également influencer les actes de nos chevaux et donc parfois contredire la grille ! Si tu as éduqué ton cheval à ce qu'il n'envahisse pas ton espace perso, logique qu'il ne le fasse pas.

La-rowane

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Posté le 10/02/2020 à 16h00

hegozaldi Oui je me doute qu'il y avait de ça aussi, l'éducation, d'où ma partie "différence si on parle de liberté totale ou si je suis près de lui". Mais tout angoissé de la vie qu'il était même à nos tout débuts, il était vraiment respectueux, ça n'a jamais été un problème, plutôt même un super base pour démarrer d'autres choses, il avait vraiment du respect pour le bipède, alors même qu'il pouvait flipper de pas mal de choses...
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