Témoignage achat : réfléchis ou coup de folie!?

L’achat d’un cheval, pour qu’il se passe au mieux, doit toujours être réfléchi !

Il faut partir du principe que c’est comme un gosse : on y réfléchit à deux fois.
En plus, une fois propriétaire, tu peux abandonner tes certitudes !

Je commence l'équitation en janvier 2012.
Avril je passe le g2.
En juillet je pars 2 semaines en bénévole dans un poney club à 100km axé extérieur pour apprendre les soins quotidiens et voir "l'extérieur".
En septembre je reprends les cours.
En décembre je demande au gérant s'il peut me trouver une perle : petite jument bien rodée pour faire des balades.
En février il me ramène rubis 8ans 1m45, croisée appaloosa championne de polo et assurance vie en extérieur, plantée en cso. Je mets rubis en pension de proprio pour faire des balades et du loisir en carrière. Et continue les cours au club de façon entre-coupé en juste en dr.
J'arrête les cours en novembre 2014 après un g4. Et fait que du loisir avec ma pépette : balade, plat, équifeel, équifun ...
Décembre 2018 CDI signé même si depuis 2015 mon boulot finance allègrement ma passion.
Septembre 2019 je reprends des cours à mon ancien club. En cours adulte niv 3/4 bien plus approfondie que je faisais dans mes anciens cours. Pour le moment je cherche ma place sur 80/90cm et apprend à équilibrer ma monture.
Février 2020 achat d'un SUV[i] et bientôt d'un van.
Juin/décembre 2020 achat d'une pouliche shagya pour la relève.
2020/2023 apprendre à se connaitre avec la pouliche, lui faire découvrir notre monde et la préparer pour notre futur.
Progresser en d'équitation genre niv 5/6.
Objectif commencer des concours complets, endurance ...
Peut etre d'ici là faire une ou deux sortie en équifeel et trec avec rubis. Et quelques cso au club.[/i]

Merci beaucoup pour vos réponses!

Je suis assez d'accord avec tout ce qui a été dit surtout dans le fait d'être encadrée.
Pour ça, je sais qu'il n'y aura aucun problème, j'ai une prof géniale! Elle est aussi bien à l'écoute du cavalier que du cheval et elle est passionnée par son métier. Je sais que le jour où je serais prête à sauter le pas, je pourrais compter sur elle pour mon achat. Et elle saura me dire si oui ou non, tel cheval est fait pour moi.

J'ai également des amis proprio en cas de questions, et surtout j'ai la chance de connaître deux écuries de proprio près de chez moi vraiment très bien en terme de bien être des chevaux.

Je sais que mon achat ne sera pas pour tout de suite car comme je l'ai dit je veux encore évoluer en terme de pratique équestre. Et pour le coup j'ai un cheval en DP qui m'apprend beaucoup, il sait tout faire, il est gentil ce loulou et patient malgré le fait que je sois pas toujours "en place".

Et je me suis fixée une somme d'argent minimum à mettre de côté, pour pouvoir acheter le cheval de mes rêves, mais surtout pouvoir assurer en cas de coup dur financier.

En tout cas, ça fait plaisir de lire vos réponses!

Bonsoir à tous.

J'ai toujours rêvé d'avoir un poney/un cheval, c'était systématiquement sur ma liste pour le Père-Noël...
Bon il a fallu attendre, et à l'âge de 25 ans le voisin de mes parents est venu me voir pour me dire qu'il avait eu des chevaux dans sa jeunesse (là il avait 58 ans), qu'il aimerait avoir à nouveau un cheval pour monter 2 fois par semaine. Il mettait 10 000 francs (ouais en 1999) pour l'achat, je pouvais compléter à ma guise (j'étais étudiante en 3eme année d'orthophonie), c'était à moi de choisir le cheval (j'étais plus "dedans" que lui) et il prendrait en charge 75% de la pension. Le mécène quoi...
J'ai essayé 4 chevaux, 1 chez un marchand, 1 dans la future pension, 2 chez des particuliers. J'avais un peu de pression étant donné l'âge du copropriétaire et ses envies (juste balades, moi j'aspirais au dressage)..
Résultat, c'est le copropriétaire qui m'a glissé une annonce dans un journal gratuit (JR 77), je suis allée essayer le cheval. Première fois, le couvre reins lui retombe sur la tête au lieu du chandelier, zéro réaction (très bon point). Il saute une croix avec sa proprio (18 ans, elle venait d'avoir le bac en province, c'était soit le cheval, soit ses études supérieures), et là panache... Petite plaie au genou pour le cheval, rien pour la proprio. On le remet sur une croix en liberté, il saute comme si rien ne s'était passé. On ajoute à ça une bouille à croquer, ben l'affaire est dans le sac !
Visite véto sans moi et juste clinique (j'avais tout à fait confiance, les propriétaires étaient surtout désireux de trouver quelqu'un d'aimant), le cheval est acheté.
Il avait 9 ans, tourné une saison en club. Origine père anglo arabe, mère double poney, donc à l'époque agréé "cheval de selle".
2 mois après l'achat, mon copropriétaire mécène souffre de douleurs terribles dans les cervicales, donc soit on vend, soit je le garde, mais je paye l'intégralité de la pension (et je le rembourse de l'achat à la fin de mes études). Du coup, Papa maman Mamie se sont cotisés parce que c'était impossible de le laisser partir...
Je montais à cheval depuis l'âge de 7 ans, niveau galop 5 ou 6 au moment de l'achat, aucun pro ne m'a accompagnée. De ce que j'en ai vu par la suite, j'ai eu énormément de chance, un cheval sain et sympa, joueur (anglo+poney !!) mais super cool...
Quand il est arrivé à la pension, j'ai réalisé très vite que malgré mon expérience en club et stage, bah en fait je ne savais rien du tout de l'entretien et des soins quotidiens d'un cheval. Sans parler de l'implication affective et émotionnelle qui m'a semblé écrasante dans les premiers temps (est il heureux ? Comment se sent il? Dire que tout ça repose sur moi...)...
J'ai vécu une histoire magnifique avec lui, des sorties en CSO catégorie D et C à l'époque, un amour de cheval avec un peu de caractère, qui a toujours son mot à dire. L'amour de ma vie, à m'accueillir en hennissant (plutôt en roucoulant), des balades mémorables, bref.
J'ai dû le faire euthanasier en juillet 2018, il avait 28 ans, j'ai encore du mal à m'en remettre.
Tout ça pour dire que j'ai eu énormément de chance, je n'avais pas de budget, pas de sous de côté pour un éventuel problème, j'ai "juste" été très très bien encadrée dans ma première pension. Je ne réalisais pas du tout ce qu'impliquait le fait d'être propriétaire, j'ai eu la chance d'avoir un cheval qui n'a jamais eu le moindre problème de santé (si si ça existe !!), sauf sur ses vieux jours (ulcère décollé de la cornée et surtout vasculite d'un antérieur qui a finalement débouché sur l'euthanasie).
Et l'achat a été un énorme coup de cœur, il avait une tête irrésistible.
Voilà pour le looooong message, bonne nuit !

Quand j'ai acheté ma jument, l'achat était réfléchi mais je me voyais le faire beaucoup plus tard. Elle est arrivée sur un simple sms de ma coach "y a X qui vend sa jument, elle pourrait t'intéresser". A ce moment là, oui dans ma tête c'est la joie mais si on en revient à la raison, non c'est pas le bon moment. Mes parents m'ont toujours appris "si tu veux un cheval, tu le paieras. Tu trouveras plus de satisfaction, si c'est toi qui le fait que nous". A ce moment là, j'étais au début de mes petites années de Tanguy avec mon petit CDD a mi-temps. J'ai vu la jument, on me l'a fait essayé et coup de foudre assurée. J'en ai très très longuement parlé avec mes parents qui sont absolument pas du milieu mais ils sont très loin d'être idiots sur le coût qu'un cheval peut représenté. Comme ils m'ont dit "tu veux un cheval ok, mais on ne déboursera aucun centimes" C'est une fois le chèque de vendeur encaissé que j'ai vu mon compte bancaire diminué de plusieurs euros ou je me suis dit "j'ai fait une grosse connerie...".

Depuis son achat, mon poste de travail a évolué ainsi que le salaire, j'ai quitté mes parents il y a 2 ans et demi. J'assume toujours ma jument seule. Le seul moment ou mes parents participent, parce que voilà, ils sont gentils, c'est sur le matériel que je demande à Noël, couvertures par exemple.

C'est aujourd'hui que je me rends compte que ma connaissance envers les chevaux n'était pas minime non, mais de mon niveau à l'époque ou jamais je mettais posé les questions sur l'alimentation, sur le pied ect. Il y a pas mal de choses que j'ignorais malgré d'être accompagné. Je dirais c'est surtout ces dernières années ou j'ai fait un grand bon en avant sur le bien-être de mon cheval et ce qui est bon pour lui.

J'ai ma ponette depuis un peu plus de 2 ans. Je ne regrette pas !

L'achat était prévu depuis 2 ans environ, j'ai tout préparé pendant mes études. Mettre de l'argent de côté, écumer CA pour savoir dans quoi m'engager, à quelles galères m'attendre, prendre des DP pour connaître un peu la vie de proprio, réfléchir au type de cheval qui me conviendrait, au type de structure que je voudrais.
Dès que j'ai eu mon premier "vrai" job je me suis lancée, ma ponette correspond entièrement à mes critères. J'avais pas un gros niveau, il me fallait une petite monture très gentille et fiable en extérieur.

J'ai pris une jeune, 3 ans et demi, qui ne savait rien faire, en pensant que quelques cours au début suffiraient. J'ai eu peu de surprise mais ça, c'était une erreur : on finit par tourner en rond sans cours, on progresse pas, et éduquer un jeune cheval c'est beaucoup plus compliqué que ce que je pensais. Mais c'est aussi hyper riche en terme d'apprentissages.

La 2e chose à laquelle je ne m'attendais pas, c'est que j'ai découvert d'autres choses que je n'aurais jamais faites si je n'avais pas eu ma poons. On s'est mises à l'équitation western et j'accroche vraiment, je ne pense pas lâcher. Sauf que du coup, mes objectifs évoluent et ma ponette n'est pas forcément adaptée pour ça. Si je continue de progresser j'ai un peu peur de me sentir bloquée. On verra !

Si je devais tirer une conclusion : ne pas se mettre dans la difficulté, en choisissant un cheval adapté à son niveau et l'encadrement qui convient. Voilà, le reste on peut toujours faire des concessions, mais sur la sécurité et le plaisir, faut être intransigeant. On dépasse un fric fou dans cette passion, qui n'ira ni dans des projets de couple/famille, ni dans des vacances ou des sorties/fringues. Alors faut pouvoir profiter.

De mon côté, ça a vraiment été un coup de cœur.
Je devais acheter un cheval en 2012, mais au final cela ne s’est pas fait (je ne pouvais pas encore l’assumer seule, et mon père avait peur que cela cause des soucis lors de son divorce s’il « investissait » pour moi). Bien sûr, l’idée restait toujours dans un coin de ma tête, mais avec cette première désillusion, je me suis dit que j’attendrais de finir mes études et d’avoir un salaire.

Cela ne s’est finalement pas exactement passé comme cela, puisqu’en juillet 2014, j’ai acheté le cheval que j’avais en demi-pension depuis septembre 2013 !
Pour faire le topo assez rapidement, j’étais à Rennes pour mes études, et je retournais en région parisienne à la fin de l’année universitaire pour faire mon master… et j’ai préféré payer deux mois de loyers en plus pour continuer à m’occuper du dit cheval. J’avais commencé à travailler à côté de mes études cette année-là, et mon père m’a proposé de m’aider à financer l’achat (le divorce était passé). On en a parlé avec mon père au mois d’avril, j’en ai parlé à son ancienne propriétaire au mois de mai, et, au tout début du mois de juillet, je déménageais avec mon cheval !

Alors, oui, ça a été un coup de cœur, mais c’était un coup de cœur raisonné. Après neuf mois passés à m’en occuper minimum trois fois par semaine, j’étais plutôt certaine de mon choix (et si je n’avais eu que deux essais, je l’aurais clairement pas acheté, c’est ça le plus drôle je trouve). C’était le quatrième cheval que j’avais en demi-pension, donc j’étais déjà assez autonome pour les soins, j’avais mon galop 6, et plus de dix ans d’équitation derrière moi. Il y a eu des mois où ça a été un peu la galère financièrement en tant qu’étudiante, mais j’ai eu la chance d’avoir mon père pour me dépanner si besoin. De base, je l’ai acheté pour faire du CSO en Club 1 et Club Elite… six ans après, il m’a emmenée jusqu’en 115 en CSO, et m’a mise au CCE, on commence les Amateur 2 cette année (il en avait fait avec son ancienne proprio).

Vraiment, je n’ai aucun regret. J’ai la chance d’être tombée sur ce cheval, et j’ai eu la chance de pouvoir le garder avec moi. C’est la gentillesse incarnée, un vrai petit cheval d’amateur toujours partant pour tout. Clairement, c’est mon meilleur pote ! Il m’a appris à monter à cheval « pour de vrai » (bon, j’ai aussi des coachs pas mal depuis que je l’ai acheté aussi). Clairement, c’est une ruine, mais je trouve que ça vaut le coup (et le coût) de faire quelques « sacrifices » et d’avoir la joie d’avoir un cheval comme ça à mes côtés.

> Si c'était réfléchi ou pas du tout?

Y'a réfléchi et réfléchi. Je savais que je voulais mon propre cheval dans ma vie. Mais j'avais pas monté depuis 10 ans hormis 4 mois de demi pension pendant un stage en province ou j'avais toujours enthousiasme à y aller chaque jour. Donc j'espérais que si j'en achetais un je n'allais pas me lasser vu que j'avais plus 15 ans et peut être d'autres envies...

Après c'était un peu conjoncturel. J'avais pour projet d'acheter un appart à Paris, mon plan est tombé à l'eau donc j'avais des sous de côté. Je voyais mon âge avancer (26 ans à l'achat), j'ai parlé à une amie qui a fait un parcours dont je rêvais avec sa jument, elle m'a dit qu'en gros il fallait se lancer, qu'elle avait acheté sa jument sans être proprio ni maman et que voilà, la vie on s'arrange. J'ai même pas fait de tableur excel pour regarder le coût de peur de me décourager, je gagne bien ma vie je me suis dit que si ça passait pas pour moi ça passait pour personne, et je me suis lancée... Donc je dirais pas hyper réfléchi quand même. Mais je me suis jamais forcée à y aller/monter bien que j'y aille 5 fois par semaine, c'est tjrs un plaisir !

> Quel était votre niveau lors de l'achat, vos connaissances équestres en terme de soin, alimentation...?

J'avais un galop 7 et 5 ans de complet derrière moi à passer ma vie fourrée au club à aider... Niveau soins etc ça allait. Mais j'avais arrêté l'équitation depuis 10 ans.

> Pourquoi avoir choisi ce cheval et pas un autre? Son niveau à lui? Si vous êtes encadrés par un pro?

Je me suis pointée dans une écurie à la base pour prendre une demi pension, ça a duré environ un mois mais pas énorme feeling avec la jument qu'on pouvait me prêter, et je voulais monter plus que ça. Donc j'ai dit au gérant/coach que je voulais acheter une jeune (4 à 6 ans) jument, grise de préférence, pour faire du complet avec niveau amateur elite ou plus à terme. Il m'a emmené essayer des chevaux dans les écuries de commerce aux alentours.

Je me disais que ça allait être compliqué de choisir mais en fait en 5 minutes dessus je savais si le feeling passait ou pas (parfois je sautais même pas tellement ça servait à rien). C'est quand même difficile de savoir sans essayer soi même le cheval (si montable évidemment), première écurie j'en ai essayé trois, une qui était nickel avec le cavalier maison moi j'avais la fesse électrique on s'entendait pas du tout. A l'inverse une qui semblait compliquée avec lui, moi on s'est entendues direct et j'aimais plus son caractère à pied. Mais mon coach était pas hyper convaincu de la qualité de la jument et ils étaient chers les chevaux là bas.

En rentrant il appelle un autre ami qui lui dit qu'il a bien une jeune jument grise mais 3 ans, il me regarde et me dit "faut qu'on aille la voir, non?". Evidemment, pile dans mes critères ça serait idéal ! Rdv pris pour le jeudi. A pied j'étais déçue, j'aimais pas trop sa tête mais l'essai en selle s'est bien passé, rien d'extraordinaire mais ça passait, et j'en ai essayé une autre dans la foulée ou pareil, 0 feeling donc le contraste mettait la grise en valeur. Elle est dans le budget, mon coach me dit "c'est bon?", j'acquiesce (en me disant bien sûr "et si j'étais en train de faire une énorme connerie") et elle m'attendait dans le box le samedi pour un week end d'essai dont elle est jamais repartie (et bien sûr c'est la plus belle du monde maintenant).

> Vos objectifs de départ, ont ils changé après l'achat?

Faire du concours complet, on a fait la saison des 4 ans avec succès et j'espère continuer sur cette lancée :)

Bref ma conclusion : si on est pas ric rac niveau thunes, faut pas trop réfléchir !! C'est tellement de bonheur au quotidien, c'est mon bol d'air, je sais plus comment je faisais pour m'en passer 10 ans.

Par contre j'ai jamais trop compris tous les commentaires type "être proprio c'est différent", moi ça ne m'a pas changé grand chose. Si je les avais chez moi ça ferait un choc car je connais rien a l'outillage, entretien des sols et es carrières etc, mais en pension tout roule...

(hehe pikaa mes parents m'ont répété la même chose aussi !)

ce sont des témoignages d'achat, si c'était réfléchi ou pas du tout?

Je dirai que oui, car j'ai acheté vers mes 40 ans, après pas mal d'expériences différentes. Et c'est l'occasion qui a fait l'achat : cheval de club que je montais depuis régulièrement depuis plus d'un an, mais qui n'était pas rentable pour un club avec une majorité de "petits" niveaux.
En plus, j'étais contente qu'il soit "vieux" (14 ans), car je me disais que je ne savais pas si j'allais apprécié d'être proprio, et que 5-6 ans de monte, c'était bien suffisant, et qu'ensuite, ce serait retraite. Car oui, jusque là, j'étais contente de monter dans les différents club et, même si j'avais des chouchous, je passais sans problème à un autre club, si je me sentais "stagner" dans mon équitation.

Quel était votre niveau lors de l'achat, vos connaissances équestres en terme de soin, alimentation...?

J'avais un G5 en poche. Côté soins et alimentation, j'avais aidé une ami à gérer ses chevaux à la maison pendant 5 ans, en échange de monte gratuite. Donc j'ai connu la joie de rentrer la paille et le foin, d'aller remplir la citerne, chercher les granulés avec le van, gérer les pros (vétos, mf), partager les gardes de nuit pour les coliques, aider à gérer les soins, parfois assez lourds, etc. Du coup, le truc qui en est ressorti => mon cheval a toujours été en pension, aucune envie de gérer quoi que ce soit....

Pourquoi avoir choisi ce cheval et pas un autre? Son niveau à lui?

Mon cheval "m'a eue à l'usure", je ne me lassais pas de le monter, alors qu'avec d'autres chevaux de club, j'an avais "fait le tour".
Maître d'école, il savait et sait toujours, mieux que moi, comment doit monter un cavalier, que ce soit sur le plat ou à l'obstacle.

Vos objectifs de départ, ont ils changé après l'achat? Si vous êtes encadrés par un pro?
Oui et oui.
Objectif de départ => pas d'objectif justement. Juste sortir en balade et faire quelques concours par-ci, par-là. Et puis, il m'a fait passer mon G7 et là, les portes du dressage AM se sont ouvertes. Je n'ai pas franchi le pas, mais c'est bien mon cheval qui m'a amené à ce point-là.

Bonsoir :)
Pour parler de ma petite expérience.
Achat réfléchi ou pas : oui je commençais à éplucher les annonces.
Mon niveau : à l'époque un bon galop 6, ma monitrice me proposait de tenter le G7 l'année d'après.

Connaissances soins/alimentation : j'ai eu la chance d'avoir été très bien encadrée par 2 monitrices très soucieuses de faire apprendre aussi la théorie à leurs cavaliers.Donc j'avais de bonnes bases et connaissances.

Pourquoi elle ? Ben je sais pas, j'ai vu sa photo et j'ai totalement craqué, je savais que ce serait elle, même si elle ne correspondait quasiment pas à ce que je voulais.

Son niveau : Quand je l'ai achetée, elle sortait tout juste de l'entraînement des courses de trot, donc niveau zéro ^^

Objectifs : Vu que je venais d'acheter une réformée, j'avais conscience d'avoir potentiellement une future tondeuse ou une jument de balade. Il s'est avéré qu'elles avaient de bons moyens tout en étant généreuse et guerrière. Donc j'ai envisagé de sortir en compet (CSO, puis CCE) mais en restant en club (toujours galop 6) Je visais la Club élite en CSO, Club 1, voir aussi élite en CCE (le dressage un peu la bête noire).

Encadrement : J'ai eu la chance d'être bien encadrée au départ, avec un re-débourrage dans le respect de la jument. Puis ensuite suite à un déménagement un excellent coach qui nous a hissé en compétition.
Malheureusement suite à une autre mutation, j'ai tout perdu avec des mauvais choix, en pension, comme en coaching
Je recommence seulement à être de nouveau bien grâce à une nouvelle monitrice.

Si c'était à refaire, je crois que je repartirais dans l'aventure, par contre clairement, il y a toute une période ou je change radicalement de choix au niveau logement et encadrement de la jument.