Le débat n'est peut-être pas pour ou contre le vaccin, mais se positionne probablement à un autre niveau.
La question est peut être de, je cite " savoir si notre société est prête à accepter de légaliser une discrimination pour motif de santé en acceptant d’exclure de la vie sociale les individus qui refuseraient de s’y soumettre."
Les personnes peuvent donc démissionner non pas sur la base de l'acceptation d'un vaccin mais sur l'impact que cela peut avoir sur nos lois actuelles et sur notre modèle de société. Elles peuvent donc démissionner sur la base de valeurs démocratiques auxquelles elles adhèrent.
Je précise que je ne cherche pas à débattre. Il s'agit là d'apporter un autre angle à ton questionnement sur les démissions.
Je comprends parfaitement cet angle de vue qui alimente sainement le débat
Cependant, penser que la majorité des anti-vaccins ou vaccino-sceptiques se positionnent là dessus, j'ai bien du mal à le croire...
De ce que j'entends le plus souvent, la motivation de ces décisions est plutôt centrée sur la peur, le manque d'information, la désinformation, et pour certains l'individualisme.
J'ai eu un échange édifiant avec une amie en début de semaine, qui me parlait d'Agnès Buzyn (faut peut être se mettre à la page niveau ministre de la santé en exercice), de divers fakes news glanés sur FB, et le tip top de l'argument " on a pas besoin de ça la majorité des français sont déjà vaccinés, je vois pas pourquoi je le ferai alors que d'autres l'ont fait pour moi"
Alors je suis une bille en maths mais à priori 43;6% en terme de couverture vaccinale c'est pas tout à fait une majorité

et encore loin d'une immunité collective (70%)