La première remarque de tartine88 souligne effectivement que son cadre de vie est le résultat d'un choix et non "une chance" (comprendre un hasard), mais la suite me laisse plutôt dubitatif :
... Je fais 30min de route pour avoir le premier coiffeur, le premier magasin OU JUSTE la première boulangerie. Je dois faire autant pour aller boire un verre avec des potes (donc essence ++, usure de la voiture). L'hiver c'est une chance d'avoir des routes verglacées, dans le bois, à manquer le fossé sans arrêt ? C'EST UN CHOIX bon sang.
Oui j'ai des avantages, mais aussi énormément d'inconvénients et si vraiment c'était une chance cette vie là, nombreux seraient ceux qui l'auraient aussi, non ?
Moi aussi, j'aurais de la route à faire pour aller chez le coiffeur ou la première boulangerie, ou boire un coup avec mes potes … sauf que je m'en fous car j'a CHOISI précisément de me planquer en rase campagne et donc de renoncer (sans aucun regret) à tous ces "plaisirs" urbains. C'est cette ambivalence que je voulais souligner : soit tu vis à la campagne comme les ruraux, soit tu vis à la ville comme les bobos. Mais vivre à la campagne en regrettant les facilités urbaines est aussi débile que vive en ville en rêvant de nature.
Il faut être cohérent et, surtout, en accord avec sa nature profonde ...