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Coronavirus confinement témoignages humeur
Posté le 28/01/2021 à 17h43
kaywest
Posté le 28/01/2021 à 17h43
cymoril je reviens sur ton raisonnement qui est celui de beaucoup de gens. et oui, dans le fond on a pas tord, il fait chier ce putain de virus. on a limite envie de vivre quitte a risquer de chopper une forme sévère (après tout, le % reste faible ! et puis si papa ou a soeur meurt beeeen c'est pas de chance mais au moins on aura bien vécu hein !) . Ca serait éventuellement possible si les hopitaux avaient la capacité d'accueillir Et les malades du covid ET les malades "normaux".... Et que le COVID ne touchait pas de manière grave de façon aussi aléatoire. c'est pas le cas.
Mon copain est infirmier, sortie du confinement il a assisté à des situations catastrophiques (ex d'un monsieur qui est arrivé avec une déchirure aortique, il ne s'en est pas sorti ! pourquoi? parce qu'il n'a pas osé venir avant à cause de la saturation de son hôpital de référence et a flippé du COVID. ) et des opérations repoussées des prises en charge baclées car les hopitaux sont aux max de leurs capacités ... ben, ça c'est une réalité.
Un autre soucis cet automne (et en hiver) : les maladies infantiles qui mobilisent les réa. Lit utilisés pour les covid au printemps. On fait quoi du coup ? on sauve le père de famille/ la chef d'entreprise ou un enfant ?
ca en revient à décider qui a le droit de vivre ou d'être pris en charge.
On en fait quoi des gens qui ont des covid "long" ? on en fait quoi des gens qui ne retrouvent plus leurs capacités respiratoires ? leur forme physique ? leur gout/ odorat ?
Je trouve ce raisonnement un peu simpliste. (mais ça n'engage que moi)
Comparer au cancer n'a pas vraiment de sens. comparer un virus très contagieux à une dégénérescence des cellules propre à un individu (a priori le cancer ne se transmets pas quand qqun te parle ou par gouttelettes... )? je ne vois pas le rapport.
C'est un peu le discours que ceux qui en ont marre sorte : avec ou sans confinement.. ben il n'y aurait pas de grosse différences.
Dans les faits, si on regarde les épidémies passées, elles n'ont pas disparues simplement : soit elles ont été endiguées (confinées), soit le nombre de morts ne permettait plus une propagation suffisante, soit il y a eu un vaccin, soit une immunité collective (que nous sommes loin d'atteindre).
ce n'est donc pas aussi simple que : remettons nous tous dehors youpla boom ! qui vivra verra !
(regarde ce qui ce passe aux USA : le virus a proliféré en mode saturday night fever = des milliers de morts, encore plus de malades, de la pauvreté à gogo, des inégalités plus marquées... je ne pense pas qu'ils gèrent mieux que nous! )