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Demande d'avis.
Posté le 10/04/2020 à 13h23
Le CSO est la discipline reine et un très grand nombre de licenciés le pratique.
A tout petit niveau, avec des chevaux qui savent faire, c'est probablement la discipline la moins exigeante d'un point de vue technique. Cela procure de l'adrénaline et une impression de se surpasser quand on a encore un peu peur de la hauteur. C'est en partie pour cela qu'on a beaucoup de jeunes cavaliers qui expliquent dans leurs posts qu'ils n'aiment pas le dressage mais adorent sauter.
D'un point de vue de la compétition, les CSO sont les épreuves les plus organisées quantitativement parlant. Pour les clubs, cela permet d'amener des cavaliers en concours.
Plus on progresse, plus on sort de cette vision un peu simpliste. Quand la discipline se fait plus exigeante, on mesure l'importance du travail sur le plan et l'aspect technique d'un tour dans son ensemble est davantage ce qui procure l'adrénaline et le plaisir que d'avoir passé une barre de telle hauteur.
A haut niveau, c'est la discipline la plus médiatisée et aussi la plus accessible pour un public non-averti, voire non-cavalier.
L'impact financier pour la fédération est considérable puisque la FFE récupère de l'argent sur tous les engagements en compétition ainsi qu'auprès des organisateurs (on paie, en quelque sorte, pour pouvoir organiser un officiel). Comme dans toutes les disciplines. Le nombre fait la différence de ce que cela rapporte à la FFE.