La fois où vous avez cru mourir....

La plupart des accidents sont avec des véhicules... courage à tous ! Surtout pour supporter les maladies

corleone
Non je me suis prise la voiture en place face sur toute l’aile gauche de ma voiture (côte conducteur). Je crois que c’est le coup de volant qui m’a sauvé le vie sinon il m’aurait percuté pleine face. Là c’était légèrement sur le côté (du centre jusqu’au rétroviseur côté conducteur). Voiture bousillée et moi dans les vapes. Le conducteur a réussi à redémarrer sa voiture (complètement flinguée aussi je suppose) et à repartir. On l’a jamais retrouvé. J’ai eu de sacrés séquelles et encore maintenant quand j’ai un phare dans ma vision périphérique de nuit j’ai toujours un pressentiment.

Pourtant j’ai déjà eu beaucoup d’accidents et de traumatisme, soucis de santé... Mais celui là je suis pas prêt de l’oublier. Je fais encore des cauchemars d’accidents de voiture.

anecdote tout mon soutien !

De mon côté c'était il y a 3 jours en cours de saut on faisait le détente et mon cheval a trébucher mon air-bag s'est déclencher et heureusement car le cheval mes tomber dessus pendant 4-5 seconde sans pouvoir se relever, j'ai eu un black-out mais je me souviens bien avoir vue les sabot du cheval passer devant ma tête(+trace sur la bombe).Les filles du cours et la monitrice on eu bien peur que j'y passe.Résultat pompier et urgence pour au final sortir avec seulement une belle brûlure à l'avant-bras et un rendez-vous prévue chez l'ostéopathe très prochainement pour la cavalière et le cheval. Plus de peur que de mal

Durant ma pancréatite. Tous mes organes ont arrêté de fonctionner à la suite du pancréas, mon coeur battait à 32 et j'avais une tension à 4. La douleur est pire que tout et j'ai juste prié pour que ça s'arrête, d'une façon ou d'une autre. Sur le coup tu te fous de mourir, tu veux juste que cette douleur cesse. J'ai passé presque un an hospitalisée et j'ai vraiment cru (et les médecins et infirmières aussi) que c'était la fin pour moi. Une fois les 5 premiers jours passé, la douleur est un peu redescendue et la morphine a fait effet, et là mon instinct de survie s'est réveillé et a hurlé "pitié ne me tuez pas"

wasabi ah oui c'est récent ! Tout mes voeux de rétablissement

louisettestella je n'ai jamais eu la pancreatite mais ça a l'air d'avoir été très dur pour toi ! Tu vas mieux maintenant ?

2 fois j ai cru que j allais mourir :

24 ans : Je maigrissais à vue d oeil, j'ai perdu 20 kg en 1 mois, je pesais 44kg pour 1m70, mon mari m a dit tu vas mourir si tu continues. Le doc a mis 6 mois à tester ma thyroïde, j avais une hyperthyroidie grave. J ai changé de doc.

45 ans : ma santé déclinait, fatigue +++, plein de trucs bizarres style zona, éruptions de boutons, fasciculations, douleurs musculaires et articulaires... un collègue me dit tu es en phase terminale ou quoi ? Mon mari me dit on ditait que tu es train de mourir (bis haha). Le doc ne trouve pas. J ai Lyme. J ai changé de doc.

J ai hâte de voir ce que je vais choper à 65 ans. Je previens mon doc ?

sfamily ah ah t'as prévu un nouveau doc au cas où ?

paab ca dépendra sans doute de ce que j aurai haha.

sfamily haha ha j'ai hâte de savoir ! Mais bon , pour toi c'est pas génial....

paab Ça a été dur mais maintenant je suis au top !

Certaines de vos situations font froid dans le dos rien que d'y penser...

De mon côté j'ai cru mourir plusieurs fois.

Un coup, en voiture avec le fils de beau-papa, route sinueuse, à gauche le ravin, à droite la "falaise". Il roulait super super vite, une voiture arrive en face, mon demi frère s'est décalé à droite, a heurté le mur de pierre, on a ricoché et on a fait des tonneaux dans le ravin. Bah... ça va vite. Parait qu'on serait restés plus d'une heure dans la voiture, alors que j'avais l'impression que les pompiers étaient limite là avant nous

Une fois à cheval, jument a l'arrêt, deuxième cavalière/amie sur sa jument, elle a l'idée de me pousser, je tombe de la jument le dos à plat dans un "champ de patate". Je me suis heurtée à une pierre au niveau de la nuque et une en plein milieu de la cage thoracique. Impossible de respirée, bloquée, souffrance attroce dos/cervicales. J'ai plus de souvenirs ensuite mais à l'hopital trauma ++ cranien, quelques vertèbres déplacées, poumons collés à l'arrière de la CT... Le mercredi d'après j'étais de nouveau à cheval. bon, j'avais mal, mais je suis remontée !

Et là, dernièrement, je me réveille un matin, ça va "bien". Le temps de faire mon café et je pars en courant vomir. 1x, 2x, 3x, ... pendant 3h, impossible d'arrêter. Voilà que j'ai mal au coeur, vraiment, impossible de me redresser, j'arrête pas de vomir, j'ai des douleurs atroces. Je mets 32min a descendre les escaliers de l'immeuble de ma grand mère (heureusement ce coup là j'étais chez elle !), j'ai vomi deux fois en descendant, pliées en 2 total, dur de me mettre dans la voiture, le front posé sur le siège. Chez le medecin, roulée parterre de douleur, plus rien à vomir mais des "contractions", un enfer. Medecin appel l'hopital privé pour arriver en priorité. Radio/echo des poumons, de l'estomac, du dos et du coeur. Il s'avère que j'avais un pneumothorax. Douleurs : vomissements. Et manque de respiration etc bah ... c'était dû au pneumo mais pas au fait de vomir. Nan vraiment, j'ai cru que j'allais mourir et en toute honnêteté, avant d'avoir antivomitif et décontractant, j'aurais demandé que ça de mourir.

Oulala plusieurs fois je l'ai vu... Mais deux l'ont marqué...

La première, en fait j'ai vécu jusqu'à mes 16/17 ans dans une famille d'accueil, ça craignait dans ma famille, mais je n'avais pas le choix il fallait que j'y aille 1 weekend sur deux et pendant les vacances.
J'avais environ 6/7 ans et je ne savais pas vraiment nagé, j'étais en vacances dans la maison de vacances de ma famille en Ardèche, ma tante a trouvé la bonne idée de le balancer dans la rivière dans un trou d'eau, bien sûr n'ayant plus pied je me débats et commence a me noyer, je me souviens de mes tantes qui disaient "regardez elle nage enfin" mouais enfin je me noie là
Heureusement que des gens m'ont récupéré et hurlé sur mes tantes... Depuis j'ai 20 ans et même si je sais nager, quand je vais dans l'Ardèche avec mon copain je suis incapable d'aller me baigner là où je n'ai pas pied, ou alors j'ai une frite et mon homme et mon beau frère(la honte lui a 15 ans) qui m'escorte jusque là où j'ai pied.

La deuxième je devais avoir 12 ou 13 ans. Chez ma famille d'accueil. J'avais l'habitude de secourir tous les chats qui croisaient mon chemin. Cette fois ci c'était Neige, un bébé siamois trouvé en face dans le cimetière par des éboueurs.
Nous avions un grenier aménagé ou les fenêtres donnaient sur le toit de la terrasse (en pente).
Ayant déjà eu des chats qui avaient sautés (ça représente selon ou on se place a 1 ou 2 étages) je surveillais de près mes chats et surtout le petit siamois qui était assez fou.
Un jour il s'est aventuré sur le toit et a fait mine de sauté (un arbre en face avec pleins de nids) et bah la débile que je suis, n'a pas hésité a vouloir aller le chercher, bien sûr j'ai glissé heureusement que une fois arrivée a bord du toit la gouttière ma retenue (comme quoi les vieilles maisons ça tient le choc)
J'ai quand même pu rattraper le chat et j'ai pu remonter dans encombre.
Je crois que ma famille d'accueil n'est toujours pas au courant de cet incident

J'ai eu plusieurs situations.

Un accident de voiture quand j'avais 20 ans. Je partais au boulot vers 22h. A même pas 2kms de la maison, un chevreuil a déboulé devant la voiture, j'ai mis un coup de volant pour l'éviter. La voiture a dérapé sur des graviers. Je suis partie en toupie puis j'ai été éjecté en marche arrière. Le capot de la voiture s'est soulevé. J'ai fait des tonneaux (mais pas sur le côté) et la voiture a fini littéralement le capot planté dans un champ en contre bas de la route.
Ça a été tellement violent que le châssis de la voiture était en U. Les vitres et la plage arrière ont explosé sous la pression.

Et ce qui est étonnant, c'est que je n'ai pas eu peur de l'accident en lui même. Tout le long, je me suis dis que j'allais me prendre une batterie dans la tête et mourir comme ça. Parce que j'avais les batteries de clôture bien lourdes dans la voiture.

Au final, je n'ai rien eu ! J'ai même été faire ma nuit. J'avais juste une heure de retard. Le plus chiant a été qu'il n'y avait pas de réseau et que j'ai du attendre qu'une voiture passe.

Une autre fois, en concours. Je suis tombée, le pied coincé dans l'étrier, le taquet de sécurité qui ne lâche pas...
J'ai fait 50m sous le cheval et j'ai fini dans un mur. Je ne me souviens de rien de la chute. Je me souviens être au sol, contre quelques choses et essayer de me redresser sauf que je n'y arrive pas. En fait, c'est le sol et j'ai le parbotte dans le dos.
Je dis aux secouristes de ne pas couper mes bottes parce qu'elles coûtent cher (oui, j'ai de drôles de priorités). Je me souviens que j'ai froid parce qu'on est en novembre et que les secouristes ont coupé mes vêtements sur le parking...
Je demande des nouvelles de mon cheval et je répète en boucle à mon père que ce n'est pas de sa faute. Puis je dis que je dois aller m'en occuper. Mon père me répond que c' est Sherley qui s'en occupe et je répond un truc du genre '' non pas elle, je l'aime pas ''. Alors que j'ai rien contre elle, je ne sais pas d'où ça sortait !

Ensuite c'est le noir complet. On m'a dit que les pompiers avaient mis du temps à arriver mais je n'ai aucun souvenirs.
Je reprends conscience dans un box à l'hôpital. Il y a un autre patient derrière un rideau qui se plaint d'avoir mal à la jambe. Une infirmière lui répond qu'il ne peut pas avoir mal à la jambe parce que sa jambe, on lui a coupé (ça ne s'invente pas !).
Puis re-plus rien.

Au final, je me suis cassée beaucoup de choses quand j'ai tapé. Frontal, paumette, rétine, côtes, humerus, rotule, cheville, ligaments croisés et j'en passe. Opérations, hospitalisation, fauteuil roulant, ortheses, béquille, 2 ans de rééducation.
Un bonheur ! J'en ai fait des chutes mais là, sur le paddock, juste avant le tour, j'ai dit à mon père '' je le sens pas''. Ça n'était jamais arrivé. J'avais un mauvais pressentiment. Pourtant, on avait été classé sur l'épreuve du matin et le paddock venait de bien se dérouler mais non, il y avait un truc.

Et quand mon cheval est parti, je n'étais pas encore tombée que je me suis dis que c'était fini.

Je suis une personne très cartésienne mais depuis je m'écoute !