Objectivité mon amie…
Citation :
Par contre, si les chevaux tirent, les noeuds font que ce n'est pas confortable
Ou que la personne au bout de la longe tend celle-ci voire tire dessus… La question est : si le cheval a peur, vient tendre la longe accidentellement, il est donc puni d'avoir eu peur.
..Pour ma part, je ne trouve pas ça très pédagogique.
Citation :
En équitation éthologique, on apprend à utiliser des phases, en général 4, le cheval se devrait de repondre à la première, pour ça, on utilise des pressions souvent. Je suggère, je demande, j'insiste, je "promets" (j'exige),
Quel étrange exercice que d’employer le mot « promets » en lieu et place de « exige » !
Ces deux mots sont opposés de sens. Une promesse n’est pas un acte (les politiques nous en font la démonstrations à l'infini
) et n’exclut pas le refus/la discussion de la part de celui à qui on fait cette promesse, en revanche l’exigence exclut toute expression de désaccord ou négociation. En l’occurrence, dans la progression des phases, l’exigence en phase 4, se doit d’être supérieure à la précédente, donc plus impactante que l’insistance. C’est donc un acte interventionniste d’autorité ne permettant aucun refus… Les nœuds à ce stade ont bien un rôle punitif physique.
Citation :
Si on tire sur le licol plat pendant dix secondes, le cheval se desensibilise et ça lui fait plus rien (regardez les chevaux de club), si on agit en trois secondes sur le licol corde le cheval se dit que la prochaine fois il obéira à la demande 1
Mais pourquoi ferait-on une pression de 10 secondes avec un licol plat ?
Pourquoi pas 3 secondes max comme avec un licol de corde ?
De toutes façons, pour moi, 3 secondes c'est déjà beaucoup trop.
Si mise en tension il doit y avoir, elle doit être d'une fraction de seconde pour justement ne proposer ni point de résistance, ni pression, que ce soit avec l'un ou l'autre licol. Mais c'est vrai qu'en équitation dite éthologique, on enseigne des mises en tension persistantes pour obtenir du cheval qu'il cède avant de céder soi-même. Donc 3 secondes doivent être acceptable dans cette approche.
La mauvaise utilisation d’un outil, quel qu’il soit, relève de l’incompétence ou de l’ignorance. 10 secondes de tension, c’est de l’incompétence ou de l’ignorance. Comparer les mauvaises pratiques des méthodes auxquelles on s’oppose, avec les bonnes pratiques de sa méthode préférée est une argumentation peu objective et à mon sens décrédibilisante.
Citation :
ça exige quand même un minimum de savoir faire de la part de l'humain évidement, qui doit valider la bonne réponse.
D'où on utilise pas un licol corde "comme ça", à la one-again.
Mais tous les outils exigent du savoir-faire et ne s’utilisent pas à la one again. Un licol plat mal mis, mal réglé et sur lequel on tracte et met 10 secondes de tension c’est juste une mauvaise utilisation de l’outil qui générera de mauvaises réponses du cheval et nuira à l’éducation. Les chevaux de club ont le dos large. Leur problème c’est les débutants mal formés, les mauvais enseignants, la mauvaise gestion… Heureusement il existe aussi des endroits et des personnes qui savent gérer leur cavalerie et correctement enseigner aux débutants.
Citation :
Un licol plat est souvent plus rigide et plus "visible"
Plus rigide ce n'est pas forcément un aspect négatif. Tout est relatif.
Finalement, le licol en corde c' est comme la bride : A ne mettre qu’entre des mains un peu savantes car ce sont des outils qui pardonnent moins les erreurs humaines que les outils basiques de type licol plat et filet simple.
Citation :
un licol plat est plus lourd et volumineux et un licol cordelette plus léger et se fait "oublier"
pas convaincue. Le confort passe par une surface large de contact, plus la surface est fine plus elle est incisive. L’un est plus lourd que l’autre mais le plus léger n’est pas l’assurance de se faire oublier dans la mesure où il est plus coercitif à la moindre tension.
Je rejoins donc plus l’idée d’un licol de travail (en corde) et d’un licol neutre (plat) pour distinguer les usages et les exigences de chacun de ces outils.