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Aide, avis pour passage galop
Posté le 01/11/2020 à 17h49
Je trouve dommage cette aigreur qui pousse à décourager les jeunes de poursuivre leurs envies. Ce qui est valable pour le BPJEPS est valable pour n’importe quel boulot : on ne le découvre vraiment que quand on le pratique, et parfois il ne correspond pas à ce qu’on imaginait. Soit ça fonctionne quand même et c’est tant mieux, soit le décalage est trop grand et on s’oriente sur autre chose, sans repartir à zéro pour autant puisqu’on est riche de notre précédente expérience.
Je parle moi aussi en connaissance de cause puisque j’ai passé le BE (le BPJEPS n’existait pas à l’époque) à 20 ans et exercé comme mono pendant une dizaine d’années. J’ai adoré ma formation (même si pendant 2 ans j’ai du avoir 10 jours de repos en tout et pour tout) et j’ai adoré faire un métier passion pendant plusieurs années, malgré toutes les difficultés.
Et quand ça a cessé de me convenir (pour différentes raisons), j’ai pris mon courage à deux mains, des cours du soir pendant un an et j’ai passé une équivalence du bac (l’équivalent de l’actuel DAEU), puis je suis allée en fac jusqu’au Master et j’ai passé un CAPES pour devenir prof. Tout ça en me débrouillant toute seule bien sûr puisque je bossais déjà depuis 6 ans avant de reprendre mes études et que donc je ne dépendais plus de mes parents. L’avantage du BE, c’est qu’il me permettait de gagner de quoi vivre en bossant le week-end et les vacances scolaires, et que je pouvais aller à la fac en semaine.
Je ne dis pas que c’était facile (je n’avais clairement pas la vie insouciante des autres étudiants, et en période d’examens c’était chaud) mais c’était faisable (la preuve!) et c’est un parcours qui m’a bien plus enrichie que si je l’avais fait en sens inverse.
Je dis toujours que ces années de métier passion m’ont donné la volonté et la force de caractère qui m’ont permis de franchir tous les obstacles que j’ai rencontré par la suite dans ma vie, et d’aller au bout de tous mes projets. Heureusement que je n’ai pas écouté les oiseaux de mauvais augure (et dieu sait qu’il y en a eu!) qui me prédisaient déception, lassitude, impasse et autres joyeusetés.
Pour l’auteure, clairement, si tu veux améliorer ton niveau en peu de temps, il faut intensifier ta pratique et chercher un meilleur encadrement si dans ton club actuel tu n’as pas l’impression de progresser.
Plutôt que des « colos » ou le niveau est toujours aléatoire, il vaut mieux chercher un bon club près de chez toi, avec une cavalerie et un enseignement de qualité, des possibilités de concours (comme cela a été dit, l’expérience en concours est un plus pour un mono), et prendre plusieurs heures de cours par semaine + des stages pendant les vacances.
Par contre, cela a un coût et il faut que tes parents puissent suivre. Parce que des bons stages pas chers, honnêtement, en équitation, ça n’existe pas...