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Cheval abattu, mystère médicale
Posté le 17/12/2020 à 22h02
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j'ai eu un cheval arrivé chez moi car il faisait crises sur crises . Le pauvre était vraiment mal , prostré quand ça allait trés mal, immobile en plein soleil par plus de 30° au lieu de se mettre à l'ombre , les naseaux dilatés , le flan creusé qui pousse, la tête basse, épuisé ... j'ai eu jusqu'à 15 jours de cortisone à lui injecté + ventipulmin.
Au fil du temps, vivant dehors avec herbe et foin quand plus assez de verdure, distribué à volonté mais dehors (donc ventilé et humidifié naturellement par temps humide ) les crises se sont espacées jusqu'à vraiment quasi disparaitre et surtout ne plus nécessiter de cortisone ni même de ventipulmin (bronchodilateur).
Pourtant il n'y avait plus d'espoir, ils ne savaient plus quoi faire et le véto me l'avit envoyé en desespoire de cause.
Comme quoi on ne sait jamais comment les choses peuvent évoluer !
on m'avait dit : pas de foin à volonté, faut lui tremper . Bref, j'ai fait au début mais ça ne changeait rien. Et la belle saison est arrivée, juste de l'herbe et il a fait quand même des crises.
A l'automne j'ai décidé d'essayer de le manager comme les autres et ça c'est bien passé, hiver sans crise.
donc le foin, toujours incriminé en 1er, pour lui et pour d'autres j'ai remarqué que c'est un peu la tête de turc ... en ecurie que ce soit un facteur irritant de plus ok . Mais dehors ???
Si vous donnez le foin dehors, qu'il est bonne qualité, que le cheval peut brouter en plus pour passer sa vie le nez dedans, déjà c'est pas mal. Quitte à le secouer ou si c'est en grosses boules défaire chaque jour le 1er tour.
Pour les inhalateur il faut fouiller ou chercher d'occasion. Certains cabinets véto les louent aussi. J'ai utilsé ça pour d'autres, difficile de mesurer l'effet. On peut aussi y mettre de la cortisone ou en traitement de fond que les ampoules de plantes.
Courage, ces épisodes critiques sont difficiles mais l'espoir de stabiliser le cheval est réel.