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Salut Ventes ..
Alors déjà, prend le temps d'accepter le diagnostic, je sais à quel point c'est difficile d'avoir un coup de massue qui nous tombe sur la tête comme ça quand on nous annonce que notre cheval est asthmatique (j'en ai versé des larmes).
Le miens a commencé à tousser à cause d'un foin tout pourri fin juillet.
On a arrêté de donner ce foin, il a été une semaine au pré et puis avons déguerpit de l'écurie pour une autre ou on a su lui donner du foin mouillé (disons qu'au moins là les soigneurs font ce qu'il faut pour les chevaux à problème).
Septembre/Octobre : doudou ne tousse plus que 1 fois sur 3 à l'effort, mais ça m'inquiète je fais venir une spécialiste en médecine interne, le diagnostic tombe : trachéite, pharyngite folliculaire stade 2/4, asthme modéré.
En attendant que les résultats du LBA reviennent il a eu 6 jours de nébulisation avec ventipulmin et cortisone.
Ensuite nous avons entamé un gros traitement par puffs pendant un mois ( 3X/jour pendant 10 jours, ensuite 2x/ jour pendant 10 jours et enfin 1X/jour et puis plus rien).
En parallèle il est passé sur copeaux et j'ai construit un purificateur de foin maison (il monte tranquille jusque 99,8 degrés pendant une heure); viens en MP si tu es intéressée sur le comment je l'ai construit.
Donc nous somme le 22 décembre, ça fait 5 semaines qu'il n'a plus AUCUN traitement (ni sirop, ni puff, ni rien du tout), et 6 semaines qu'il n'a plus toussé une seule fois !
Ici on parle donc d'un cheval qui vit au box, qui sort au paddock quand le temps le permet (Vive la Belgique); qui est travaillé de manière sportive 5x/semaine.
Je te parle également d'un cheval maintenant qui bosse sur l'enchainement de changement de pieds, qui est tel dans le rassemblé qu'il piaffe et dans lequel on commence à mettre le passage (c'est juste pour t'illustrer que c'est un cheval qui a vraiment une grosse activité sportive). Et il n'est pas différent d'un cheval "normal", il n'a pas d'essoufflement, pas de respiration sifflante, il a une bonne récupération. Mais il est vrai que l'échauffement est peut-être plus long que pour un cheval lambda. Pendant un petit temps je trouvais qu'il avait plus facile d'échauffer au galop qu'au trot, donc je zappais le trot et y revenais plus tard dans la séance (ça c'est en observant qu'on ajuste).
Donc voilà, il ne faut pas désespérer. Une fois les traitements faits, et quelques petites adaptations, beaucoup de choses sont possibles
