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avec toutes les précautions d'usage pour cet outil
la partie muserolle doit être placée assez haut sur le chanfrein afin de reposer sur l'os et non sur le cartilage.
Il faut absolument ajuster la muserolle afin qu'elle soit solidaire de la tête. Comme elle est rigide, c'est en étant solidaire qu'elle est confortable, si il y a un jeu elle va vibrer sur le nez à chaque foulée et ce sera désagréable, très désagréable.
Sur un caveçon on ne met pas de tension constante sur la longe. Il faut avoir une tenue de longe et des demandes douces et fluides. c'est un outil de précision.
Lorsque le cheval part en sucette et qu'il faut interrompre un désordre, il suffit d'appliquer des vibrations courtes et nettes sur la longe pour que le cheval ressente cette action sur le chanfrein. C'est désagréable. Si on agit trop fort, trop sèchement, avec de gros à-coups c'est douloureux. Donc A ne pas faire, sauf en cas d'extrême urgence avec la seule excuse de sauver sa peau ou celle du cheval.
Une alternative au caveçon, moins coercitive mais néanmoins aussi précise, pour des chevaux respectueux, sensible et à l'écoute, c'est la muserole de Pluvinel. c'est comme le caveçon portugais, aussi fin et à ajuster de la même façon mais sans structure rigide dans la muserolle. Même mode d'emploi, même principe.