Le metier du cheval

D'où l'intérêt de bien choisir au départ. Je trouve ça aberrant de faire un métier en se disant "je quand même faire aussi une autre formation au cas où". C'est fou, dès qu'on parle du métier de moniteur c'est "pense à garder une porte de sortie". Est-ce qu'un mec qui choisit de faire mécanicien fait aussi une formation de plombier, juste au cas où?
Ceux qui abandonnent, ben c'est clairement qu'ils n'étaient pas faits pour ça. Ils n'ont pas assez réfléchi et ont foncé là-dedans parce qu'ils avaient juste vu les bons côtés du métier genre "je vais monter à cheval tous les jours et puis le reste du temps, je serai au milieu du manège à dire "Redresse-toi, raccourcis tes rênes et baisse tes talons". Euh...ouais mais c'est pas ça, le métier de moniteur.
C'est systématiquement que l'on conseille à un futur moniteur d'avoir un autre métier dans son parcours au cas où. Si qq'un vient dire ici qu'il veut être comptable, personne ne lui dit "garde-toi un autre métier au cas où". C'est quand même curieux.

Comptable ça n'a vraiment rien à voir.

Dans des métiers liés au sport, c'est courant de préparer une reconversion, parce qu'on sait qu'on ne pourra pratiquer jusqu'à 65 ans.
En plus le turn-over des moniteurs d'équitation, le taux de précarité (CDD, temps partiel subi) sont particulièrement élevés. Il y a beaucoup d'accidents.

Ce sont des métiers dont on a une représentation souvent faussée. Personne ne va échafauder des rêves sur le fait d'être comptable.
Le danger pour des jeunes pour qui ça ne va pas très bien à l'école est de baisser les bras trop vite en se disant "je vais travailler dans les chevaux".

De manière général ne pas négliger ses études n'est jamais une mauvaise idée. D'autant plus que la demoiselle n'a que 14 ans et ses velléités pourraient tout à fait changer entre la 3ème et la terminal, considérer d'autres options et loin d'être un mauvais conseil à cet âge :)

Souhaitant moi-même m'engager dans une formation dans le monde du cheval, même avec 10 ans de plus que l'auteure du post, je considère quand même autre chose au cas où, notamment pour les raisons physiques et économiques décrites par Deasby :)

Qui parle de négliger ses études?
Quand je lis "prépare un autre diplôme pour la suite", euh.... ça veut dire "je vais faire une formation BPJEPS pour enseigner l'équitation mais je sais déjà que je ne ferai pas ce métier toute ma vie". Ah ben je ne sais pas mais en principe, quand on choisit une voie, c'est que c'est ce qu'on veut faire jusqu'au bout. Après, si les hasards de la vie font que c'est différent, il sera toujours temps de faire une formation en adéquation avec le temps, la disposition et la santé qui vont bien.
Imagine elle passe un diplôme de compta puis son BPJEPS et en fin de compte, dans 20 ans, elle sera esthéticienne. Ben elle devra refaire une formation, quoi qu'il arrive. Si elle décide de reprendre la compta, elle devra de toutes façons refaire une formation pour se remettre en route et à la page. Quant au "passe ton bac parce que sans la bac, tu ne peux rien faire", le BPJEPS est un diplôme de même niveau que le bac. Attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas le passer mais bon, on peut aussi très bien mener sa barque sans.
J'avoue que de se dire dès le départ "il faut que j'ai un autre diplôme au cas où", ben ça me sidère et ça me désespère.

hormis le fait que beaucoup rêve le métier, l'immense majorité des employeurs partent du principe que le moniteur essoré ,il en est des centaines derrière la porte.

C'est moins le cas pour les comptables.

Il y a tous pleins de métiers liés aux chevaux. A part les trois déjà cités, il y a aussi celui de groom, guide de tourisme équestre ... Il y a les métiers en lien avec la santé : vétérinaire, ostéopathe, dentiste ...

Je trouve ce site là bien fait pour un premier niveau d'information : https://www.equiressources.fr/metiers-formations.aspx

Là, on est d'accord, des moniteurs, on donne un coup de pied dans l'arbre, il y en a 50 qui descendent. Sur les cinquantes, il y en a 2 de bons. Donc oui, si on veut faire ce métier, il faut le faire bien et être bon parce que l'employeur qui a un bon moniteur, ben il va faire en sorte de le garder.
Quant aux comptables, ben il y en a aussi des centaines derrière la porte qui attendent que la place se libère, comme dans bcp d'autres métiers.
Moi qui suis une ex conductrice de PL, ben il faut voir le turn over. Quand un conducteur s'en va, viré ou de son plein gré, ben il y en a 50 qui attendent à la porte. Des routiers rincés, il y en a plus d'un, hein, parce que la vie de famille d'un routier, c'est un vrai chantier.

Bonsoir,
Plusieurs choses ont été dites. Déjà, pour être un bon moniteur, respecté, bien payé avec un poste à peu près fixe, il faut avoir un bon niveau en équitation. Galop 2 à 14 ans, c'est très juste. Beaucoup à cet age là tournent en concours.
Ensuite, les métiers de palefreniers, sont souvent ingrats et très physiques, tu as très rapidement le dos en vrac après quelques années, sans compter effectivement les accidents. Le monde du cheval est très dur, il faut quand même le dire. Soit tu es très bon cavalier, soit tu viens d'une famille de cavalier, soit ta famille est plutôt aisée, sinon, tu te retrouves vite aux tâches les plus ingrates, sans aucun respect, surtout, désolé de le dire, si tu es une femme... Ou alors, tu te diriges vers une équitation plus de loisirs, mais souvent, dans ce type de structure, il y a peu d'employés, ce sont souvent des gens qui montent leur structure, après avoir fait d'autres choses.
Oui, ce que je dis est sans doute un peu caricatural, mais néanmoins toujours très vrai. Je suis dans l'Orne, avec de nombreux élevages de chevaux de courses, et j'ai pu entendre de nombreux témoignages...
Si tu vas vers l'un des métiers du cheval, réfléchis bien, pèse le pour et le contre, et si tu es vraiment passionnée, il y a de nombreux lycées qui proposent des formations. En tout cas, pour moi, ce n'est pas un métier que tu fais parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre, et parce que tu aimes bien les chevaux...

Pas sur des monos biens payés j'en ai pas connu beaucoup, j'en ai pas connu du tout d'ailleur seulement entendu parlé ou bien des mauvais oui ,mais rien que lire une grille de salaire c'est dur.
Combien de responsables péda dans les club?
Pas de syndicats ,des instituts de surveillance débordés ou absent...

Le BPJEPS ne donne pas l’équivalent du bac.
C’est vraiment important de passer le bac, sans cela très peu de formations du supérieur sont accessibles.
Ça peut être un bac pro.
C’est relativement simple de préparer son bac quand on est ado, il y a des lycées partout, c'est gratuit.
A l'âge adulte c'est une galère pas possible (peu de structures, il faut se déplacer, réviser le soir en plus du boulot + famille, trouver un financement parce que ce n'est plus gratuit).

Je n'ai jamais dit que le BPJEPS était équivalent au bac, j'ai juste dit qu'ils étaient de même niveau. Le bac est un diplôme de niveau IV, le BPJEPS est un diplôme de niveau IV. Et il y a d'autres diplômes de niveau IV et dans certaines formations, on se fout de l'intitulé du diplôme, pourvu qu'il soit de niveau IV. C'est ce que j'ai voulu dire.

domipac19 Alors je ne suis tellement pas d'accord avec toi dans le choix de choisir une issue de secours à savoir un métier alternatif.

Même passionnée, même motivée: les métiers du cheval restent rudes, dures physiquement et amènent plus de séquelles physiques/psychologiques (fatigues, usure...) qu'un métier plus lambda comme comptable par exemple. On le sait d'avance et je trouve même indispensable d'avoir une porte de secours en cas de soucis.
Je le conseille même et ça n'enlève rien à la motivation.

Je bosse comme cavalière depuis 6 ans maintenant. J'adore ce que je fais, ça me passionne malgré le rythme, les conditions extrêmes certains jours, la fatigue physique et psycho.
Mais j'ai une formation de diététicienne à côté. Et cela m'a servit il y'a 2 ans quand je me suis blessée sévèrement à un genou. C'était assez important et je ne pouvais plus monter mes 6/7 chevaux par jours, faire mes 15 km à pied entre paddocks, installations, faire l'entretien de 25 boxes quotidien et j'en passe. Grâce à mon diplôme de diététicienne, j'ai pu aller rebosser dans ce domaine 6 mois le temps de me soigner, de m'assurer une convalescence plus tranquille.
Et je suis revenue dans le milieu toute neuve et en étant contente d'avoir eu ce diplôme pour m'éloigner un peu du milieu et souffler pour revenir plus en forme. Je n'aurais pas eu celui ci, j'aurais forcé pour continuer à gagner ma vie pour vivre. J'aurais peut être pris un poste de monitrice par exemple car y'a moins la partie à cheval. Mais, ça aurait été éprouvant physiquement et j'aurais surement aggravé mon cas avec des séquelles irréversibles. Et une santé, on en a qu'une.

Aujourd'hui, je fais mes 15 débourrages par an, me fait secouer tous les jours dans la carrière par mes jeunes chevaux et je suis rassurée psychologiquement de savoir que jaurais un échappatoire si ça tourne mal, si j'ai un accident grave qui ne me permette plus d'exercer. Et ce risque est réel et je le frôle chaque jour comparé à une profession de bureau où il y'a quasi une chance nulle de se blesser au travail avec des conséquences graves.

maev-ghost j'aimerais savoir quelle étude devrait je faire pour être kiné équin s'il vous plaît aidez-moi je je veux faire ça de puis tout petit( désolé s'il y a des fautes)

[pseudo]ana_elle cheval[/pseudo] Moi aussi je suis en 3ème et j'ai aussi les même envie que toi et pendant mon stage j'ai pu observer le métier de cavalier soigneur. Je ne sais pas la différence avec le palefrenier soigneur mais je voulais juste te proposer quelques chose