Toi tu parlais plus haut de "torture niveau stress", de "stress vraiment important", ce sont des mots forts et bien au delà de "personne stressée" de façon générale.
c'est qu'on a l'impression dans vos propos que si on est quelqu'un de stressé, on ne peut pas faire d'équitation...
(le message qui suit n'a pas de volonté condescendante, c'est une angoissée chronique qui te parle, c'est devenue ma grande pote l'anxiété)
- Etre sujet au stress, dans le sens "tout le temps, souvent, tous les jours ou presque", c'est quand même dommage parce que ça gâche fortement la vie. Et ça se soigne. Oui je connais des "personnes stressées", dans le sens qui ne se soignent pas, mais sincèrement on gagne dix fois en qualité de vie à partir du moment où on s'en soigne. Le stress, l'anxiété, l'angoisse, ça gâche les bons moments et ça paralyse, ça empêche d'avancer et de faire ce dont on a envie. Je trouve dommage de s'imposer ça, on ne mérite pas de souffrir autant

.
- Ce qui a alerté les autres, et qui m'alerte également, c'est quand tu parles de "stress à propos des chevaux", "stress vraiment important", "torture" (torture quand même !!!). Moi aussi je connais des gens qui ne prennent plus plaisir à cheval tant elles sont stressées. Et tu sais quoi ? Bah je leur conseille de... Ne plus monter. On parle d'un loisir, d'un plaisir, pas d'une obligation, et si elle est source de souffrances, autant ne pas se faire souffrir gratuitement comme ça, non ?

Ca n'empêche pas de cotoyer les chevaux et d'y prendre plaisir.
Par exemple il y a des personnes que le saut paralyse tout le temps. Bah, rien n'oblige à sauter des obstacles, on peut très bien se contenter de ce qui nous laisse dans notre zone de confort.
- Si on veut, parce qu'on y tient, soigner son stress parce qu'on considère qu'on y prend plus de plaisir que de souffrance, et bah ça se soigne aussi

. Par contre je trouve curieux la thérapie qui consiste à monter coûte que coûte, quitte à tester une nouvelle ennasure qui peut également être source de stress. Après vous avez peut-être affaire à un thérapeute novateur qui sait très bien ce qu'il fait, mais c'est peu commun, et peu surprenant.
Pour pas mal de gens, la peur de l'équitation vient du fait qu'ils considèrent les réactions de leur cheval comme imprévisibles. Outre le côté thérapie qui peut aider à creuser là-dessus, ça se soigne aussi en progressant avec les chevaux. Par exemple, travailler beaucoup à pied pendant cette période "sans mors" est une bonne occasion d'apprendre à connaître son cheval, de le regarder interagir avec son environnement et de l'aider à avoir des réactions mesurées en cas de peur soudaine.
J'espère que ça t'a permis de mieux comprendre pourquoi tes paroles étaient si surprenantes pour les lecteurs

.