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Chutes : quand le cheval marche sur le cavalier...
Posté le 07/02/2021 à 23h15
Ca m'est arrivé plusieurs fois, je n'ai jamais été blessée gravement. Je suis tombée une fois avec un cheval qui s'est embarqué et a trébuché sur un cavaletti, ni lui ni moi n'ont été blessés, une autre fois pendant un cours de voltige, j'étais sur le cheval de tête (6 autres chevaux derrière) le surfaix a glissé quand j'ai essayé de me mettre debout au galop, j'ai eu le reflex de rester exactement où j'étais tombée et de me rouler en boule, mains sur la nuque, seule "séquelle" fut un bleu sur le coude quand uns des chevaux m'a frôlé.
Les deux fois les plus marquantes furent un cheval qui m'a chargé au pré avec l'intention de me piétiner, la seule chose qui m'ai sauvé c'est d'avoir eu le reflex de jeter mes jambes en l'air vers sa tête quand il m'a bousculé, ce qui lui a fait peur.
Et la seconde fois suite à une erreur de débutant de ma part, je n'ai pas pensé à ressangler avant le premier galop en balade, et la jument que je montais n'ayant pas de garrot, la selle a glissé et je me suis retrouvée sous son ventre, la seule chose qui m'a épargné fut ma bombe, qui a pris tout le choc de son postérieur, je n'ai même pas eu de bleu ou de trauma crânien, pour tout dire je suis remontée immédiatement après l'avoir rattrapée (et ressanglée) et nous avons continué notre balade comme si de rien n'était.
Mais je n'en ai jamais voulu aux chevaux, c'était toujours de ma faute, directement ou indirectement, sauf à la limite pour le cours de voltige où la personne responsable n'avait pas correctement vérifié le matériel.
Interagir avec et monter à cheval, c'est admettre qu'on met sa vie entre les sabots d'un animal de proie de 500 kilos ou plus qui peut nous tuer en un clin d'œil, leur en vouloir pour ça ce n'est pas juste. Ce n'est pas eux qui décident de nous trimbaler sur leur dos, c'est nous, eux sont bien gentils de nous tolérer sans rechigner la plupart du temps, on peut bien leur pardonner la maladresse accidentel, ou même le mal-être qui les pousseraient sciemment à la violence, parce que ça sera toujours de la faute de la personne qui les a mit dans cette situation.