Psychologue de l'education nationale

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Meringueblanche

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Psychologue de l'education nationale
Posté le 02/03/2021 à 09h56

Bonjour,

Est-ce qu'il y a des psychologues de l'Education nationale ici ? J'aimerais avoir des témoignages de personnes exerçant ce métier pour mon projet d'orientation.

Merci !

Elea2008

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Psychologue de l'education nationale
Posté le 02/03/2021 à 17h35


louvecerise a écrit le 02/03/2021 à 12h54:


J'ai oublié de le préciser, mais ce que je décris c'est pour les psy-en du 1er degré (maternelle et élémentaire) , je ne connais pas du tout l'action de celles du 2nd degré.


Il me semble justement que le recrutement a été harmonisé, il n’y a plus qu’un seul corps maintenant (maternelle/primaire/secondaire) mais par contre je ne sais pas comment se passe l’affection.

Je ne suis pas Psy-en mais je travaille dans un collège et j’ai toujours bossé avec les psy-en (ex-conseiller.e.s d’orientation) de mes différents établissements.
Dans le secondaire, les Psy-en travaillent sur plusieurs établissements (lycées, collèges et CIO) Le nombre d’établissement dépend du nombre d’élèves, dans le rural ça peut représenter quand même des zones très larges.
Difficile de décrire une journée type car c’est justement un boulot où il y a une grande variété de tâches : dans le secondaires, les psy-en interviennent beaucoup sur l’orientation, mais pas que. Dans mon collège par exemple on a un gros projet de formation à la communication non-violente qu’on avait monté elle, l’ancien chef d’établissement et moi à la base (même si depuis il a été repris par d’autres personnes)
Sinon elle fait pas mal d’entretiens individuels (élèves et quelquefois parents), travaille beaucoup avec l’équipe de direction sur les questions d’orientation des élèves de troisième, elle est membre des équipes éducatives pour les PAP, et elle est aussi présente que possible sur les projets qui concernent l’orientation et/ou la formation personnelle des élèves.
Le gros souci c’est qu’elle n’est là qu’une demi-journée par semaine (ou une journée tous les 15 jours) donc difficile dans ces conditions d’avoir un vrai suivi des projets et de pouvoir s’investir autant qu’elle le souhaiterait. Et c’est comme ça dans tous les établissements où elle bosse.
Comme pour les infirmièr.e.s scolaires et les AS, le souci de « rentabilité » a considérablement détérioré leurs conditions de travail et dénaturé leurs missions.

Sfamily

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Psychologue de l'education nationale
Posté le 02/03/2021 à 18h34


Citation :
 psy-en (ex-conseiller.e.s d’orientation) 


... t es sérieuse là ?

Guimsly

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Psychologue de l'education nationale
Posté le 02/03/2021 à 19h26

sfamily
Je me permets de répondre : les anciens conseillers d'orientation psychologue (COP) sont devenus psychologue de l'éducation nationale (PsyEN)

Guimsly

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Psychologue de l'education nationale
Posté le 02/03/2021 à 19h29

Pour moi et pour tous les psyEN que j'ai connu... Le maître mot : COMMUNICATION

Certes, il y a un secret professionnel mais c'est une fonction ou le relationnel avec les équipes est très important...

Je ne connais pas plus le cursus que ça vu que j'ai tjs connu des personnes en poste depuis longtemps

Elea2008

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Posté le 02/03/2021 à 19h35

sfamily

Oui pourquoi?

Le corps des COP (conseiller.e.s d’orientation-psychologues, qui était le nom exact de leur métier, et qui étaient recrutés avec licence de psycho + concours et 2 années de formation spécifique) a disparu.
Les anciens COP ont intégré par validation d’acquis le nouveau corps des Psy-en, qui sont recrutés comme l’a dit louvecerise avec un Master de psycho (+ concours et 1 année de formation)

Je suis étonnée de l’image/idée des COP et des psy-en qui transparaît dans les messages, un peu à la « madame Pavoshko » Je trouve ça très caricatural, même si ça correspond sans doute à des expériences vécues. Perso j’ai eu la chance de très souvent travailler avec des COP ou Psy-en investis, intéressants, bienveillants et compétents... je leur tire mon chapeau parce que dans les conditions actuelles de dégradation du service public et du leur en particulier, il faut vraiment avoir la foi pour continuer à faire du bon boulot.

Badmonster

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Posté le 02/03/2021 à 19h48

Pareil pas une expérience très concluante avec les CO du lycée... basiquement " j'hésite entre médecine et droit vous auriez des conseils ?" Et la réponse " oh mais c'est un faux problème ça vous avez de bonnes notes vous pouvez faire ce que vous voulez." Et basta... Alors qu'à l'époque ça me rendait vraiment malheureuse.

Et aucun lien avec les profs.
Mais après vu qu ils sont sur bcp d établissements ça ne doit pas être évident

Sfamily

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Psychologue de l'education nationale
Posté le 02/03/2021 à 20h25

J ai cru que les anciens conseillers d orientation etaient devenus psy en comme ca.

Bon mon experience des uns et des autres est la même : mauvaise (pour les conseillers d orientation on va dire qu ils ont été juste inutiles, mais pour les psys en, franchement, destructeurs).

Édité par sfamily le 02-03-2021 à 20h26



Gobi

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Posté le 02/03/2021 à 21h04

Nous notre psy de secteur c'est une cata, tout à fait le genre de caricature qui te fait te demander pourquoi on défendrait les rased. A sa décharge, elle est sur un secteur de ouf mais en vrai, elle est gentille mais franchement...
On demande un bilan pour une éventuelle orientation segpa (on se questionne, besoin d'un regard extérieur). Elle nous dit qu'elle n'a rien sur la gamine depuis 1 an 1/2. On a fait une fiche à son arrivée chez nous (1 an et demi) aucune réponse, même pas un accusé de réception. Il faut faire la même tous les ans ??? En période de covid en plus ? Pour rien du tout ? Juste pour mettre la feuille dans le dossier ? et puis elle nous dit qu'elle peut venir à l'équipe éduc mais pas faire de bilan... c'est quoi l'intérêt ? Elle aura quoi à nous dire sur l'orientation d'une gamine qu'elle n'a jamais vu ?

après, des tops j'en connais aussi et bien souvent ils/elles sont mal vues parce que beaucoup d'enseignant(e)s se vengent ainsi de leur rancoeur face au manque de considération de la hiérarchie. Comem si taper sur tous ceux qui ne sont pas en classe(conseillers pédas, psy et enseignants rased, remplaçants) ça servait à quelque chose. des caricatures, y'en a dans chaque métier de l'en, le problème de ceux qui ne sont pas devant élèves c'est qu'ils/elles circulent et donc qu'ils/elles sont vite repérés.

edit : maladresse de ma part, les remplaçants sont souvent en classe... mais ceux qui posent problèmes servent souvent de bouche trou...

Édité par gobi le 03-03-2021 à 10h18



Ardennesacheval

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Posté le 03/03/2021 à 19h59

la nôtre est à cheval sur 2 ou 3 secteurs donc faut l'appeler en septembre pour qu'elle ait le temps de venir en avril...

Édité par ardennesacheval le 03-03-2021 à 19h59



Guimsly

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Posté le 03/03/2021 à 20h47

ardennesacheval
Celle qui intervient où je suis ne donnait pas de retour sur les orientations des élèves que je lui envoie...

Elle m'a sorti "c'est pas de ma faute si vous êtes jamais la a telle instance"...

J'ai râlé auprès de l'équipe peda qui n'avait aucune info
J'ai râlé auprès du chef ... Qui s'est plainte de la psyEN
J'ai eu un retour depuis... Retour que j'ai transmis à mon équipe peda...

Et toc

Louvecerise

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Posté le 03/03/2021 à 21h57

gobi si elle a un secteur de folie, je comprends pourquoi elle vous a demandé ça et dans cet ordre même si ça manque de sens vu de l'extérieur.
L'absence de réponse c'est toujours compliqué à gérer. Dans mon réseau on répond systématiquement après étude des demandes d'aides, mais ça prends du temps (beaucoup, et on en manque). Ce n'est pas toujours la réponse souhaitée/attendue et souvent ça implique des délais plus ou moins long pour une intervention (délais qu'on essaie d'indiquer au mieux dès la réponse). Pour la Psy-En, comme pour ardennesacheval les délais sont "pires" tant elle est débordée. Mais effectivement je trouve ça normal d'en avoir un, sur mon précédent secteur on allait souvent directement voir l'enseignante quand on passait dans l'école... l'avantage de l'écrit c'est qu'il reste (et que j'ai une copie à imprimer quand il n'a pas été transmis/lu ).
Si le secteur est tendu, l'écrit permet de prioriser.

Par exemple, là où je suis, le soucis c'est que vu le nombre de demandes (on va exploser le record de l'an dernier qui était autour de 160), on ne peut pas traiter les demandes "orales" (ou par mail) qui ne sont pas concrétisées par une demande d'aide écrite de l'année en cours.
On a fait des exceptions pour des demandes de l'an dernier qui n'avaient pas pu être traitées avec le covid et ont été attaquées dès septembre sans demander de réécrire (on avait donc déjà du retard dès le début de l'année). Mais pour les autres, entre l'évolution des situations et le reste, c'est utile d'avoir le point de vue de l'enseignante et les informations actualisées.
Parce qu'en un an et demi beaucoup de choses peuvent changer (dans un sens comme dans l 'autre) et sauf à avoir l'élève en classe on n'a pas d'idées de l'évolution.
Et qu'une demande qui n'a pas pu être traitée pour tout un tas de raison (être débordé en fait malheureusement partie), si on y ajoute une 2ème, oui ça peut changer la donne parfois et indiquer une difficulté qui persiste ++ ou qu'on avait mal estimée à la lecture de la demande d'aide (ça arrive aussi, on ne tilte pas toutes sur les mêmes choses).

Pour ce qui est de venir à l'équipe éduc' sans avoir pu faire de bilan au préalable: justement, prendre les informations actualisées, se mettre en contact avec les parents, leur proposer un bilan si ce qui est entendu lors de la réunion y correspond.
Je ne sais pas quels sont vos calendriers pour monter les dossiers, ici ils sont déjà passés pour les CM2 donc on va bientôt recommander aux CM1 de préparer cette question de l'orientation. Mais si ça aboutit sur une demande d'aide je ne sais pas comment ma collègue pourrait matériellement les voir avant plusieurs mois (sa liste est déjà plus que conséquente).

Voilà, je fais un peu "avocat du diable", mais je comprends tout à fait ton point de vue. Je sais à quel point il peut être rageant de faire une demande pour un retour qui semble inexistant (j'en ai fait une paire ).

Édité par louvecerise le 03-03-2021 à 21h58



Gobi

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Posté le 04/03/2021 à 09h00

Je sais bien tout ce que tu dis (ma mère a été psyEN plusieurs années donc je sais à la fois les difficultés de ce métier et les abus de certains pros), je sais qu"ils n'ont pas/plus de moyens ni humains ni financiers.
Là en ce qui concerne celle-ci, je ne te cite que le dernier exemple en date, j'en ai à la pelle. Entre le bilan que tu demandes à multiples reprises et qu'elle te dit qu'elle n'a pas reçu tes mails, tu finis par lui envoyer par écrit et miracle, elle te répond via un mail d'il y a 3 mois, les parents qui doivent courir après pour obtenir un retour, le fait que comme on est au bout du secteur et une petite école, on ne la voit jamais et qu'en plus elle ne répond jamais à nos demandes, le bilan qu'elle fait avec en retour presuqe mot pour mot ce que tu as dit avec elle pendant la récré... Enfin bon.

En vrai et sans tomber dans le mélo, elle pourrait juste me dire désolée, je suis dépassée, on peut prioriser ensemble ? Moi aussi j'ai du taf et faire dans la même année 4 fois la même demande de bilan, en parler avec les parents sans savoir si il y a une prise en compte en face... ben c'est chronophage et énergivore.

Mais je suis e colère là face à une personne pas face au métier. C'est juste que quand tu sais tout le rôle qu'ils pevent avoir, ne pas en avoir (ou si peu) ça rend triste pour nos élèves !

Edit : et aussi je suis dépitée d'entendre mes collègues parler mal de ce métier à cause de ces situations... Mais là c'est aussi après mes collègues que j'en ai : quand on entend mal parler de notre métier, on sait que c'est à cause d'une minorité qui fait mal son taf et à cause de la méconnaissance que els gens ont de la réalité de notre travail. On devrait pouvoir transposer...

Édité par gobi le 04-03-2021 à 09h06



Sfamily

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Posté le 04/03/2021 à 11h14

Effectivement y a la personne en soi qui joue, mais pas que

perso quand je voyais ma.fille de 5 ans me dire je ne veux plus le voir, et que j apprends par elle qu il.lui fait passer des tests sans nous en parler et qu il finit par nous accuser de mal agir envers notre fille, juste parce qu on a fait un test hpi chez une pro bien au fait du sujet ; qu on demande sur suggestion de la même pro qu elle change de classe, parce que son instit la traite mal et laisse la classe la harceler, et qu elle a besoin d être nourrie intellectuellement... on en a payé les conséquences bien plus tard... je me demande si c est un problème de personne ou de compétences ou de formation. Rappel : hpi c est 5% d une classe d âge, donc pas non plus une rareté même si ma fille etait vraiment très en avance.

Gobi

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Posté le 04/03/2021 à 11h48

sfamily

je ne sais pas quel âge a ta fille mais les choses ont évolué globalement dans la société et dans l'en par rapport aux hpi (et y'a pas que dans l'en que des psy ou des médecins t'envoient bouler sur ce sujet encore aujourd'hui). Notre fille a été vue par la psyEn du secteur de son école (pas la même que mon école) pour faire un point suite à un passage anticipé non officialisé (classe multi-niveau), on a eu un bilan dans la foulée, avec description des "indices" menant à ce questionnement, possibilité de passer le test avec elle.

Dans tous les cas, toutes les situations d'abus et de non écoute doivent être dénoncées pour ne pas que les gens soient seuls face à une souffrance.

Sfamily

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Posté le 04/03/2021 à 13h13

auj elle a 28 ans, donc oui ça fait un bail, mais un psy ne sachant pas se remettre en question, je me dis qu'il y a aussi un problème de formation à la base.
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