Pathologies typiques chez certaines races ?

Ouaie le mieux c'est de ne pas prendre de cheval vu la liste de maladies et de races citées....

(Pour information, quand on veux faire une notification à quelqu'un il faut mettre ce signe devant son pseudo quand on écrit : @
Et citer ne notifie pas).

pcql

L’épidermolysis bullosa n’est pas à confondre avec l’épitheliogenesis imperfecta, qui se remarque sur la face latérale des jarrets on décèle un manque de peau ou plus discret dans le creux de cette face une zone humide. Aucune incidence pour l'avenir. Le caractère héréditaire est fortement suspecté (gêne autosomal récessif).
Par la suite on reconnaît ces chevaux à la vue d’une cicatrice chéloïde souvenir d'une fragilité de l'épiderme aux points de jonction nommée que l’on confond souvent avec une mycose. Aucun soin à faire.
A la naissance on remarque une déficience de l’épiderme sur la face latérale des jarrets. Habituellement cette zone se recouvre d’elle-même au bout de 3 mois sans autre intervention que de douches et encore, mais ça a l’avantage de faire croire au propriétaire qu’il est utile.
La première fois que j’ai rencontré ça, tout jeune, j’ai voulu bien faire en posant un pansement… sur la peau fragile ça été un désastre.
Ci-dessous une pouliche (photo de mai 1984) et la même 3 mois plus tard





vue d'une trace sur un adulte

desalpes
Je ne raisonne comme rien du tout, je m'informe, je pensais que le spoil aurait suffit a le faire comprendre

Oui bien sûr gris n'est pas une race, comme âne n'est pas une race, c'était plus long d'écrire "les chevaux d'une race lambda mais de robe grise..."

Merci pour vos réponses, c'est vraiment intéressant !

Je répète que ce ne sera pas mon critère principal, que de toutes façons on entend tout les jours des histoires de proprio qui voulaient un étalon frison de 10 ans et qui au final sauvent une trotteuse de 2 ans de la boucherie, je m'attends aussi à ce qu'un coup de coeur complètement à côté de mes critères initiaux m'arrivent aussi !

C'est vrai que je n'avais jamais fait le lien, mais depuis toujours dans ma famille on préfère les chiens croisés par ce que réputés moins fragiles, alors pourquoi pas chez les chevaux aussi finalement

Par contre faudrait pas multiplier les pathologies genre un 50% appaloosa 50% irish, gris qui aurait la gale, serait aveugle et aurait des mélanomes au bout de quelques années

Mais du coup, moins un cheval est de race pure, moins il à de chance de porter le gène en question ?

Ouais, enfin : le concept du chien LOF bourré de tares versus le bâtard sur-robuste, ça tient quand même plus du mythe que d'autre chose.
Moi j'ai toujours eu des beaucerons LOF et je n'ai jamais eu un seul soucis, alors que le bâtard croisé portes et fenêtres de ma belle-sœur, récupéré en SPA est un véritable gouffre en frais vétérinaires : croquettes spécifiques car il est allergique à tout, cardiaque depuis ses 5 ans, il a une légère dysplasie du coude (sur un chien de 7 kg WTF !!!) et en plus il leur a fait une crise d'épilepsie cet été : à surveiller.
Ça fait beaucoup quand même !

pcql et le souci du croisement c’est que t’es jamais à l’abri qu’il n’y ait pas de consanguinité derrière chez les chiens. Vu qu’il y a zéro traçabilité sur les papiers.

Avec les chevaux c’est un peu différent, mis à part l’onc, avec de l’oc ou autres tu sais qui sont les parents.
Et effectivement le fait de croiser n’écarte pas les risques d’avoir des pathologies issues des deux parents.
Et au delà de ça il y a le terrain génétique du parent en tant qu’individu qui peut avoir son lot de maladies. Typiquement les allergies il y a en principe un facteur génétique mais ce n’est pas propre à une race en particulier.

baladia
Dans certains cas, le croisement peut aider car certaines maladies génétiques ne vont se déclarer et être handicapantes que dans le cas où l’animal est homozygote (poulain doit recevoir un gène défaillant de chaque parent.) C’est le cas de HERDA chez le QH par exemple. Donc si une maladie génétique qui a besoin d’homozygocité pour s’exprimer est surreprésentées dans une race mais rare chez les autres, le croisement peut éviter le désastre ...
Par contre, si la maladie s’exprime même en cas d’hétérozygocité, le croisement n’empêchera rien et tu peux tout à fait te retrouver avec un QH/frison PSSM et dermiteux...

Les croisements peuvent quand même atténuer certaines tares liées aux hyper types très poussés, je pense aux postérieurs lamentables des lignées halter de QH. Après, le plus intelligent c’est sûrement de ne pas faire reproduire les hyper types qui ne sont même plus « fonctionnels. »

pcql ça dépend surtout de la race que tu prends en LOF je suis curieuse de connaitre le pourcentage de bouledogue français sans problème de santé Je prends l’extrême mais c'est quand même connu que de nombreuse race sont sujet à des pathologies précises (cardiaque, ligament croisé, dysplasie, hernie discale...)
Mais je suis d'accord avoir un LOF ne garantit pas avoir un malade pas plus qu'avoir un croisé ne garantit pas d'avoir un animal sain

Tu parles de phénotypes et pas de races.

- sur les cremellos et les perlinos, la peau rose du bout du nez peut favoriser les coups de soleil cependant ça reste facilement gérable. De plus les chevaux aux yeux bleus peuvent craindre un peu pus fort la luminosité et chercher l'ombre, se protégeant alors sans le savoir des UV. Sinon en terme de crème solaire ce n'est pas plus contraignant qu'un ladre.
- Les gris sont sujets aux mélanomes dans 75 à 80% des cas mais rares sont les mélanomes qui au final impactent le pronostic vital de ces chevaux.
- La gale est plutôt lié à la qualité du pré fréquenté qu'à l'abondance des fanon même si ceux-ci créent un milieu humide favorable. Plein de chevaux à balzanes en ont aussi en ayant des poils ras.

Dans les races en fonction du taux de consanguinité certaines maladies génétiques sont sous surveillance particulière. PSSM par exemple.