Angoisse / fin des études

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Mrpepito

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Angoisse / fin des études
Posté le 23/03/2021 à 11h23

Bonjour à tous,

Je viens écrire ici car je sais que cette communauté m’a toujours apporté des réponses ou un certain réconfort dans les différentes événements que j’ai traversé.

Je suis actuellement a 6 mois de la fin de mon master (cybersecurité) et je suis partagé par beaucoup de sentiments... C’est comme si pendant 4 ans, l’impatience de finir ces études se transformait peu à peu en angoisse.

Pourtant, ce n’est pas l’angoisse de trouver du travail, car j’ai déjà signé une promesse d’embauche pour la fin de mes études, mais malgré ça, je ressens un certain « vide », ou un « malaise » intérieur.

Je ne suis pas malheureux, loin de la, mais l’approche de la fin de mes études n’arrête pas de mettre en évidence dans ma tête tout ce que je n’ai pas encore fait. J’ai arrêté le cheval il y a maintenant 3 ans pour mes études, j’ai du arrêté d’être pompier volontaire, bref j’ai sacrifié énormément de chose pour mes études, et je ne pense pas le regretter, mais je nage dans un grand flou...

Cette « angoisse » quotidienne ou cette sensation de s’avoir au fond de soit on est pas à la bonne place sont elles plus une question d’âge (23 ans) que liées à la fin de mes études ? Est-ce que ça va s’arranger d’ici quelques mois ??

Bref, je suis désolé de ne pas être très précis dans ce poste, mais je pense qu’il reflète bien l’état dans lequel je suis plongée. Si quelqu’un est passé par la, je pense qu’il comprendra sans trop de problèmes..


Sujet déplacé - 
Modérateur : geriko42

Heaven

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Angoisse / fin des études
Posté le 23/03/2021 à 11h50

Bonjour,

C'est une période de transition, normal de douter et d'être un peu perdu. Tu vas passer d'étudiant (master donc études longues) à un tout autre statut, avec plus de responsabilités, mais aussi de nouvelles perspectives !
Un salaire pour reprendre l'équitation ? Un emploi du temps qui te permettra peut être de reprendre les pompiers ?
Puis tu vas pouvoir faire d'autres projets de vie petit à petit... Tu as le temps, 23 ans c'est jeune !!

J'ai fais de longues études aussi, petit moment de flottement comme toi lors de ma recherche d'emploi... Mais finalement une fois dans le boulot, on comprend pourquoi on s'est arraché pendant tant d'années.

La-rowane

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Angoisse / fin des études
Posté le 23/03/2021 à 11h57

Comme heaven, tu vas passer d'une vie "d'étudiant" au monde du travail à temps plein, l'angoisse de ce changement de vie est bien normal :).

Maintenant, les doutes concernant ta place et ton job, ça peut venir aussi, le mieux restera encore de te lancer dans ton nouveau boulot déjà prévu pour voir comment ça se passe, si ça se trouve tu y seras comme un poisson dans l'eau :D !

Une fois que tu y seras avec une bonne vue d'ensemble et ton salaire, tu pourras revenir à l'équitation et à la caserne, ou ajuster en fonction, hein.

Laisse toi le temps de voir venir ;)

Liverpo0l

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Angoisse / fin des études
Posté le 23/03/2021 à 12h05

Je suis exactement dans la même situation que toi, fin de master 2 dans six mois et pareil, j'ai une proposition d'emploi après... Et malgré cela, je suis dans le flou. J'ai pleins de projets et l'impression qu'une vie ne sera pas suffisante pour tout réaliser, malgré mon organisation et la hiérarchisation des priorités que j'ai fait...

Comme dit précédemment, je pense que c'est la transition qui est difficile, avec une période de flottement, et qu'une fois lancés, on n'aura plus ou alors moins de doutes. Tant que tu as un filet de sécurité (éventuellement encore chez tes parents le temps de trouver un travail, ou bien déjà ta promesse d'embauche, quelques économies de côté et des diplômes qui t'assurent du travail), on peut se permettre quelques semaines/mois de flottement, ou d'incertitudes.

Et surtout, tout n'est pas figé dans le marbre, on peut toujours se réorienter, faire autre chose de sa vie, dégager du temps pour des projets persos... c'est ce que je me dis, tout est possible si on s'en donne les moyens et qu'on anticipe.

Paodrey

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Angoisse / fin des études
Posté le 23/03/2021 à 13h30

Je voulais revenir sur la sensation de vide. À l'inverse de liverpo0I, un peu après mes études je me suis retrouvée avec le sentiment de ne plus rien avoir à faire. J'avais trouvé pile poil le poste que je voulais, j'avais acheté mon propre appart, et je me disais "bon, qu'est ce qu'on fait maintenant ?". Là j'ai senti un vide. Peut-être que la fin d'un gros projet (tes études) te fait un peu la même chose ? Bon, en tout cas depuis j'ai plein de nouveaux trucs à faire, j'ai compris que la vie ne s'arrêtait pas à avoir un bon travail et une jolie maison (et des enfants pour la plupart).

"Ne pas être à la bonne place" j'ai aussi l'impression de comprendre, comme si tu n'étais pas légitime dans le monde du travail, pas prêt pour ça ? Ben je pense que tes études t'ont préparé à ça, et que ton futur chef sait pertinemment que tu sors de l'école, si ils voulaient quelqu'un avec de l'expérience tu n'aurais pas de promesse d'embauche ;)

Et puis comme dit tout le monde, en pleine période de transition c'est facile d'être perdu ! Déjà c'est un énorme changement, et puis toutes les possibilités s'offrent à toi, travailler, ou reprendre les études, ou ni l'un ni l'autre, déménager ou pas... essaye des choses, et si t'as besoin de changer change.

Quiebro13

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Angoisse / fin des études
Posté le 24/03/2021 à 01h53

J'ai eu du mal à la transition

Je suis infirmière j'ai passé la moitié de mes études en stage mais avec un encadrement (plus ou moins pédagogue) sauf qu'une fois diplômée plus de filet de sécurité, j'étais responsable de mon service et de mes patients ...
heureusement j'ai pu commencer comme aide soignante dans le service ou j'étais embauchée pendant 2 semaines en attente des résultats de mon diplôme. Puis c'est aller très vite et au final je me retrouve avec 6 ans d'ancienneté cette année

J'ai aussi eu peur après mon premier entretien d'embauche, l'impression d'avoir foiré en sortant je me suis dis que je ne serai jamais embauchée nulle part bilan j'ai eu le post que je voulais

Des périodes charnières qui occasionnent des doutes c'est normal et ça arrive à tous

Groubi

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Angoisse / fin des études
Posté le 24/03/2021 à 08h54

Que la transition étudiant/professionnel doit source d'inquiétude ne me paraît pas surprenant.

Je me souviens de mon premier (et seul) entretien pour un job d'ingé, dans une grosse boîte donc habituée un minimum aux juniors, "du coup les missions dans un premier temps ça serait ça, ça et ça, vous vous sentez de le faire ?", bah difficile de répondre non ça me fait peur je m'en sent pas capable lol, mais paye ton sentiment d'illigitimité...
Bon au final je n'ai pas été prise (je ne sais pas si c'était une réponse sincère mais la justification du recruteur n'avait rien à voir avec mes compétences, et était en tout cas très... juste). Et franchement avec le recul je me rends compte qu'ingé, du moins en bureau d'études, ça ne l'aurait pas fait, j'aurais trop du me faire violence, notamment sur le plan relationnel avec les clients, les entreprises etc.

Mais je fais figure d'exception, déjà quelques mois avant ma diplomation j'avais en tête que je ferais pas ingé toute ma vie, et une copine était déjà certaine que je finirai par faire les saisons
A côté de ça, toutes les personnes que je fréquentait à l'école ont trouvé un job et ça roule pour elles. Donc après tout... Y a pas de raison ! Comme ça a été dit, si on t'embauche, c'est en connaissance de cause, les employeurs savent que leur nouvelle recrue est encore verte ^^

Azure84

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Angoisse / fin des études
Posté le 24/03/2021 à 20h34

Je suis dans le même cas que toi. Si tout ce passe bien fin du M2 en juillet et j'ai été dans un gros flou total toute l'année, et même encore aujourd'hui je le suis parfois.
Je me demande si j'ai bien choisi mon M2, si j'ai bien fait d'aller en droit et d'en chier pendant plusieurs années, de me taper deux redoublements en L2, si je vais réussir à valider la dernière étape...

A savoir que j'étais rentrée en étude de droit avec un projet très clair en tête, devenir commissaire priseur judiciaire afin d'allier ma passion de l'art avec un marché plus porteur qui est le droit.
Sauf que Macron est passé par là avec sa réforme en 2015 et je me retrouve avec un métier qui fusionne avec les huissiers de justice sous le nom de commissaire de justice. Moi qui me disait je fais un Bac+4 en droit et une licence d'histoire de l'art, je me retrouve avec un concours qui zappe totalement les études d'art et exige désormais un bac+5 en droit.

Si au départ je me suis dit c'est pas grave, limite tant mieux ça t'évite de retaper une licence en plus vas y choisi un M2 spécialisé en droit processuel et ça passera. Sauf que depuis janvier je suis en alternance chez un huissier de justice et même si j'ai un maitre de stage adorable, je ne me vois pas du tout faire ça en faite. Autant toute la partie extérieur avec les constats me plait à peu près, que toute la partie préparation des actes et significations m'ennuie. J'ai l'impression de travailler pour une mafia légale qui parle soutenu

Résultat des courses, gros doute sur mon choix de carrière. J'ai eu l'impression que la réforme de Macron venait briser tous mes rêves, car on va pas se mentir elle est très accès sur le métier d'huissier de justice, plus que sur celui de commissaire priseur. Sauf que moi je veux pas être huissier, je veux faire des inventaires et des ventes aux enchères, pas des significations et aller réclamer de l'argent aux gens. Sinon autant que j'aille travailler à la banque où je passe toutes mes vacances scolaires, je gagnerais bien plus en prime.

J'ai commencé à sérieusement déprimer après mon premier mois de stage et je regardais les métiers accès sur la culture, en me disant "punaise tu aurais dû faire des études pour ça tu as été conne d'écouter les gens qui te disais que les études de l'art menait à rien".
Puis j'ai fait un inventaire avec ma maitre de stage, un inventaire minime avec aucun objet de valeurs, mais j'ai adoré ça, je me sentais à ma place. Ca m'a reboosté et je me suis motivée à passer le concours de commissaire de justice en septembre prochain si je réussi mon M2. Je me suis dit si tu réussis le concours, tu te démerde de faire ton stage de deux ans qui suit uniquement chez un commissaire priseur afin de te spécialiser en vente et d'être embauchée pour ça plus tard et pas pour faire des activités d'huissier de justice. Et si jamais ça marche pas ou que tu te rends compte que vraiment ça ne te plait pas tu pourras toujours te réorienter, après tout le droit ça sert toujours

Donc t'en fait pas t'es pas la seule à être largué. Je crois qu'on passe tous par là arrivé à la fin. On se demande si on a bien choisi, si on veut vraiment faire ça tout notre vie.

Mrpepito

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Angoisse / fin des études
Posté le 26/03/2021 à 13h38

Merci pour vos réponse ! Et désolé d'avoir tarder pour donner la mienne..

Je me retrouve un peu dans tous les commentaires. Après avoir réfléchit, je pense que c'est justement le "manque" d'objectif qui peut faire peur, l'impression qu'une fois arriver au bout chemin que sont les études, je tomberais dans le "trou" du train train quotidien, sans n'avoir d'autre objectif que la retraite (si ce principe existera encore dans quelques années).

Pendant 5 ans, les études sont rythmés par des projets, des partielles, des travaux ... bref, les différentes étapes ou objectifs à atteindre ne sont jamais très loin, et ça permet de savoir continuellement vers ou on doit aller.

Dans la finalité, quand je compares les attentes des études et celles de mon travailles, elles sont plutôt similaire. Dans les deux cas, je vois travailler, rechercher, rendre de compte, et avancer dans mes projets.

Je pense que c'est peut être juste une phase de transition qui fait peur, comme le passage du collègue au lycée.
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