A toi qui lira peut-être...

Ça fait un moment, j'ai un peu perdu la notion... La brouille c'est comme l'hiver, on se rappelle plus du temps où on avait chaud sans 3 pulls.
Il a fallu que je m'enfuie, c'était pas ce que je voulais, mais toi tu le crois encore. Comme tu crois plein de trucs, je pourrais pas te faire voir le contraire...
T'as vu la pointe de l'iceberg, et puis t'as vu sous l'eau, mais t'as pas vu les trucs vicieux cachés dedans... La psycho est un long chemin très sinueux, et la mienne a quelques détours de plus.
T'es dans ma tête h24, 36, 72... Je ne compte plus.
Je ne compte plus pour toi non plus.
Du fond des bouts de mon c?ur crevé, ceux qui battent encore parfois, j'ai voulu t'écrire, des dizaines de fois... Des excuses ratées, de la fierté de trop... De l'orgueil de merde. J'ai pas écrit.
J'ai laissé partir ce que je ne voulais pas casser, parce que contrairement à ce que tu croyais, le choix je l'avais pas, la main tendue je pouvais pas la prendre sans te noyer avec moi. Parce que les abysses sont trop profondes, je préfère y plonger seule.
Comme Adele qui téléphone un peu trop dans la forêt, je te souhaite sincèrement que le meilleur, alors que je t'ai fait le pire.
Je ne demande aucun pardon, je ne pourrais pas te donner le miens non plus... Le train est parti trop vite, et faut croire qu'il m'a roulé dessus.