spaghett
Pour moi la tension viendra dans les exercices. Comme le deux-piste permet de mettre en route globalement le cheval, je ne vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas. D'autant plus si tu as une jument très active, cette énergie va être canalisée dans le 2 pistes et mise à profit.
Dans ma façon d'aborder les choses, un cheval qui n'avance pas, un cheval qui ne se tend pas, un qui avance trop, etc... je ne cherche pas à le tendre, à le faire avancer ou le ralentir avant de l'entreprendre dans le travail mais au contraire, je vais essayer de choisir un travail qui va l'amener à résoudre le problème lui-même.
Mon idée est que : ce que le cheval ne fait pas est ce qui lui pose problème et l'aborder en mettant le doigt pile/poil sur ça, c'est comme appuyer sur un bleu... Je préfère avoir une stratégie de détournement pour ne pas "tendre le bâton" et risquer d'avoir un rapport d'opposition dans le travail, contrarier ou dégoûter le cheval en lui parlant directement du sujet qui le bloque.
C'est ma façon d'aborder les choses , il y en a d'autres mais celle-ci correspond plus à l'état d'esprit que je cherche en équitation.
Donc par exemple, un cheval en retrait de la main et sensible sur ce point, je ne raccourcis pas mes rênes pour aller le chercher, et je ne le pousse pas non plus avec mes jambes vers la main. Selon sa morpho, sa locomotion, son impulsion, je vais choisir une série d'exercices qui me semble adaptés, un longueur de rênes pour ne pas être trop loin de sa bouche sans aller la chercher, puis je travaille normalement avec l'ensemble de mes aides. J'accepte que le début du travail soit moyen, voire même moche et peu à peu, si j'ai bien choisi la recette, le cheval vient progressivement lui-même et je le félicite +++ Et pour moi, c'est la meilleure thérapie à un problème
D'où l'importance de centrer au max les aides et de développer des actions et une position les plus justes possibles. Car si on bidouille trop techniquement, ça ne peut pas fonctionner.