Citation :
Du coup les propriétaires de chevaux qui ne voient que le maréchal une à deux fois par an " parce que ça ne pousse pas beaucoup " ça m'a toujours étonné, car chez moi, je ne peux pas oublier le parage toutes les 8 semaines ou alors ça finit en babouches à la 9ème.
lapsuscalami :
c'est pcq tu ne "laisses pas assez faire".
Les chevaux livrés à eux-mêmes, carencés... obèses aussi... (j'ai connu 2 hafli, en ce moment l'espagnol de ma belle-soeur) ont des pieds qui poussent peu car pas les "bons" nutriments + pas assez d'exercice (même sur 10 ha marcher de touffe d'herbe en touffe d'herbe sur du velours ce n'est pas stimulant)
en + la corne est de piètre qualité donc molle ; si les pieds deviennent trop longs, ils cassent... soit ça arrive au fur et à mesure (le cheval de ma BS par ex... 7 mois sans parage, et oui il est trop long mais rien de choquant, personne n'aurait l'idée d'appeler la SPA, le seul truc visible c'est ses aplombs déformés)... il se fait des éclats régulièrement...
soit ça commence à faire "babouche" puis se casse net, un bon morceau de corne part d'un coup... le résultat ressemble à un parage au rogne-pied fait sans soin...
Alors voyant ça tu ne peux pas crier à la maltraitance le cheval se déplace. Mais vu d'un oeil averti... c'est la cata, l'usure est irrégulière, les aplombs se déforment de plus en plus (apparemment ya que moi qui "voit" que les postérieurs de l'espagnol ressemblent de plus e plus à un syndrome hi-low... le cheval se dandine, bancal en marchant ... mai là encore si tu le regardes faire 1m par minute, tête baissée, nez dans l'herbe tu ne vois rien... )
Citation :
Vétérinaire + parage avec intervention régulière et progressive, il faudra probablement toucher doucement aux pieds, et plus souvent que les 8 semaines au départ.
Mais ce sera toujours moins cher qu'une urgence vétérinaire en clinique.
moi je pense le contraire. Au point où ça en est (mousse noire et puante) je verrais bien un séjour en clinique, sédation du cheval, radios, examens, curetage de la plaie, nettoyage profond sous anesthésie, remise à plat "sanitaire" de ce trou dégoûtant pour éviter que reparte l'infection.
Et traitement approprié FAIT correctement car dans les conditions actuelles, cheval dangereux, même si l'agent infectieux est connu et un protocole de soins préconisé, il ne pourra jamais être appliqué. Ya qu'à voir comment c'est déjà pénible de soigner un cheval gentil... lui demander de supporter, rester immobile, se faire mettre au enlever un pansement, de la crème, gratter/ curer, badigeonner, faut qu'il ait la patience, qu'il supporte des désagréments voire douleurs si les produits ou le soin sont "agressifs"... alors un cheval sauvage... ?