Mon gypsy n'avance plus (à pieds)

oceanej44

oui il n'est pas braqué en fait, il n'a juste pas super envie de quitter les copains et le pré.

Ce qui est dommage c'est que tu perds un apprentissage important en renonçant à cette séparation/éloignement.
C'est un acquis difficile à obtenir avec beaucoup de chevaux, et rapidement remis en cause dès que le cheval change d'environnement ou de propriétaire. Voir le témoignage de sev1862 ci-dessus.

Ce serait intéressant que tu trouves un petit rituel sympa pour réactivé sa motivation à te suivre même si vous vous éloignez peu du pré. Par exemple quand tu vas le voir, tu amènes un seau avec quelques pommes/carottes coupées dedans, ou autre chose, pas pour lui donner une ration, mais juste une offrande alimentaire sortant un peu de l'ordinaire. Tu déposes ton seau sur le chemin à distance de la sortie du pré, ne serait-ce que 50 m. Puis tu vas voir ton cheval, tu le calines, tu lui mets son licol, tu le sors du pré ou non pour lui faire un petit pansage vite fait sur place, puis tu le sors et le conduis jusqu'au seau à 50m. Tu restes patiente si ça bloque, tu travailles en le désaxant, ou avec la méthode de cible comme l'a proposé Paulimer, tu as juste 50 m à faire ça devrait aller. Si tu pense que ça va faire trop au début, tu déposes ton seau à 20m seulement. Ce qui est important c'est que tu déposes le seau avant de t'occuper de ton cheval et que surtout une fois qu'il est à sa place, tu ne le rapproches jamais de ton cheval. C'est absolument toi et ton cheval en licol qui devez aller au seau.

Et chaque fois que tu viens, tu fais ça.
Et si ça marche bien, tu peux essayer de mettre le seau de plus en plus à distance de l'entrée du pré pour que votre chemin parcouru augmente.

Ton cheval va vite intégrer ce rituel et son bénéfice à te suivre en licol. Ainsi tu entretiendras le principe de la séparation/éloignement même en venant peu souvent.

C'est rigolo ma copine, qui gère une pension m'a raconté une anecdote du même style y'a deux jours ...
La pension est sur deux sites, d'un côté l'écurie de proprios, et de l'autre le club, reliés par 2 km de voie verte.
Donc elle reçoit un appel de la monitrice côté club qui lui dit que le véto est là pour Bambi ( jeune irish de son état ) ... Elle était côté proprio, ni une ni deux, elle chope le cheval au licol, enfourche son vélo, et les voilà partis grand trot sur la voie verte ... elle est de l'école de l'équitation d'extérieur, gentille , compétente, mais les chevaux faut que ça drope ...
Et du coup elle arrive avec Bambi au grand trot sur son vélo ...sauf que le véto était appelé parce que Bambi mettait plus un pied devant l'autre , et voulait plus sortir du champ ... Bon ça dépend avec qui en fait ... et c'était pas un soucis véto ...

Travailler sur soit, sur son énergie, son envie et sa manière de demander.

Pour exemple je suis thérapeute avec le cheval j'ai un troupeau d'irish, j'en ai notamment une qui nait a la maison depuis toujours est d'un calme olympien mais les travaillant principalement en liberté (corps, énergie...) Si on est trop ferme ou tire sur le licol elle bloque des 4 pieds et c'est 550 kg immuable.
Je m'en sers pour travailler la relation à l'autre, le respect, la douceur, le corporel si bien qu'il suffit que la personne en face prenne en considération ses exigences de douceur pour qu'elle debloque de suite.

Un peu de travail en liberté et ça peut être chouette pour trouver votre entente a toutes les 2.

oubeule merci pour vos conseils

Je pense qu'on ne va pas tarder le travail a pied effectivement mais je voulais attendre un peu d'avoir déjà réglé le soucis de le sortir du pré

Je pense que je vais y allez demain pour tester quelques unes de vos pistes ??

Eventuellement tester avec quelqu'un de très expérimenté pour voir si le problème se résout de lui même (auquel cas c'est un problème du cavalier, type mauvais timing, pas assez convaincu ou ce genre de chose) ou persiste (auquel cas se serait plus un problème du cheval, type douleur, grégarité, poulain trop anxieux...)