liti33
T'inquiète ma demande est sincère, sans sous-entendu.
Merci pour le partage.
Voici mon impression après lecture.
Citation :
La dissociation latérale, c'est la possibilité de différencier la rêne gauche et la rêne droite dans les actions, "de quel côté ça se passe". Les mors droit n'en ont aucune : les demandes faites via la rêne droite ou la gauche font bouger tout le mors. Il faut alors compléter sa demande par d'autres aides, mieux dissociées, comme les actions de jambe ou le poids du corps.
Sur cela je suis entièrement d’accord. C’est ce qui en fait pour moi des mors plus confortables pour le cheval et moins source de dégradation en cas d’erreur.
Le mors droit c’est un peu comme écrire au marqueur… une petite faute de main d'un côté impacte les deux côtés.
Du coup je pense qu’il vaut mieux faire des fautes de mains avec un mors qui les diluera plutôt qu’un mors qui en fera écho sur la totalité des parties sensibles de la bouche.
Concernant la vitesse de l’information, je trouve l’explication très hasardeuse. La vitesse de l’information est liée à l’action de la main, la souplesse de la rêne, son attache sur le mors, bref, al qualité matériel des conducteurs d'info. La forme du mors n’amplifie pas la vitesse, il amplifie plutôt la puissance en cas de mors à effet, de muserolle serrée ou de nose-band. Les deux derniers outils servant à maintenir le cheval au plus proche du mors.
Le simple brisure permet la dissociation latéral des actions de main, le double dilue encore plus la relation entre le canon droit et le canon gauche. Rien de plus à mon sens concernant l’impact des actions de mains.
En revanche, plus le mors est articulé, plus il va épouser la conformation de la bouche. Ce qui est donc plus confortable, autant dans le repos que dans l’action puisqu’on évite ainsi de transformer la brisure en angle, cet angle risquant d’agresser le palais ou la langue si la main passe sous le niveau de la bouche du cheval ou bien trop au-dessus de sa nuque…
Dans son article, la notion de dissociation latérale est documentée et étayée par des mesures. Par contre, concernant la vitesse d’action rien du tout….
L’article cité aborde d’ailleurs les questions d’asymétrie et l’influence du mors dessus. Ce n’est pas un article sur les effets des mors à double brisures précisément.
De plus dans un autre article sur la langue, elle indique bien qu’il faut privilégier les mors droits à passage de langue (qui sont rares) et les mors articulés, simples et doubles, pour garantir la mobilité de la langue. Donc plus de confort…
Je ne sais pas d’où vient cette idée que le mors double brisure est moins confortable et plus technique, ce qui est sûre c’est que pour l’instant je n’ai pas encore trouvé des arguments pour étayer ces affirmations. Et que dans l'observation, c'est plutôt l'inverse qui s'affirme.
Un verdun double brisure apparemment en acier est un mors simple et confortable sans risque de pincement. Donc à choisir entre les deux, je prends celui-ci. Neutre, un peu encadrant, confortable. Il suffit ensuite de bien le choisir en taille et de bien le régler sur le filet.