Bonjour !
Tout d'abord : c'est vraiment chouette que tu te sois posé ces questions et que tu cherches à creuser. Tout le monde ne le fait pas, car nous faisons souvent un peu bêtement confiance à nos profs, alors que des choses peuvent être néfastes.
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Pour le cheval trop petit : ça ne semble pas tip-top, mais tout dépend néanmoins du modèle du cheval. Je fais 175, j'ai passé trois jours de rando sur un franche-montagne qui devait toiser 155, ça passait crème, car cheval porteur, bien costaud. En revanche, ma DP est un pur-sang de 160, c'est ma limite basse.
Néanmoins, si tu n'oses pas passer pour la pénible de service qui pinaille dès son arrivée, que tu te rends compte que le cheval n'est pas si porteur et que cela t'ennuie de le monter, tu peux jouer sur ton aisance à cheval et dire que tu n'es pas à l'aise, que tu ne trouves pas ta place, que tu as l'impression de l'écraser, etc.
Tu verras bien si le club a d'autres chevaux adaptés à ta taille et ton niveau.
Je ne suis pas d'accord avec le principe débutant = pas de grand cheval.
J'ai appris à monter dans un club où il y avait un cheval qui devait taper dans les 175. On mettait des petits modèles de cavaliers dessus, tant il était parfait pour les débutants.
En revanche, la ponette de 150, on la réservait aux plus aguerris.
Concernant la mise en place : Notre Wikicouagga a très bien répondu
En gros, la mise en place, c'est la fin d'un travail, et non l'inverse. On détend le cheval pour qu'il s'assouplisse, vienne petit à petit dans le travail, et qu'après ces exercices, il soit dans une bonne disposition pour se mettre en place.
Dans un bon placer, si je ne dis pas de bêtises, tu dois sentir le cheval fonctionner de manière fluide. Il a un bon rythme et avance bien (mais sans précipiter), il a un bon contact rênes/mors : il ne vient pas tirer, s'appuyer dessus comme un bœuf, il ne vient pas détendre ses rênes en ramenant son bout du nez vers son poitrail. Contact fluide, léger mais présent.
Pour ma part, j'ai toujours un peu de mal à tout sentir donc c'est souvent une impression globale et générale. Et c'est le prof qui - normalement - doit confirmer ce que nous sentons.
En effet, avec des élastiques, pour moi c'est super compliqué de savoir si Pompon est décontracté. A cheval, je trouve vraiment cela néfaste. A la longe, je suis plus réservée car il n'a pas de cavalier sur le dos.
Et comme pour tout enrênement : cela doit être avec parcimonie et si c'est nécessaire à un instant T.
C'est comme si on t'attachait un membre avec ce type d'élastique, soit disant pour que ce soit confortable et te faire travailler. Tu es bloquée dans une position, tu ne peux pas adapter la position et le mouvement selon ton ressenti et ton confort. Quand on fait correctement du sport, ça ne doit pas non plus être une souffrance non-stop, ça se limite à quelques petits exercices dans un but précis, mais pas à un blocage.
Et surtout, par confort, tu peux aussi appuyer ton membre sur l'élastique, et dans ce cas le muscule ne travaille plus du tout. Donc zéro intérêt.
Donc à mon sens, ça ne sert à rien (oui, je suis radicale). Le cheval est bloqué, ça doit être super inconfortable puisqu'il n'a aucune marge de manœuvre, et en plus son dos ne travaille pas correctement.
Dos en mauvaise posture + cavalier sur le dos = douleurs
J'ai trouvé cette page et ces dessins très clairs :
http://equipeda.info/locomotion.html