A 19 ans, infection pulmonaire résistante aux antibios à large spectre. La médecin de garde qui avait prescrit le premier antibio m'en a prescrit un autre façon Napalm
(je ne sais plus ce que c'était mais je PUAIS le médoc par toutes les pores de la peau, c'était gerbant) avec de forts encouragement à arrêter la clope. Si cet antibio marchait pas, c'était passage par l'hôpital. Ben j'avais plus du tout envie de fumer en sortant du cabinet.
J'ai tenu une semaine sans une seule cigarette. Au bout d'une semaine j'avais clairement besoin de substitut mais les gommes, spray et patch ne suffisaient clairement pas. Je suis passée à la e-cig avant de craquer après une nuit à avoir retourné la baraque pour espérer trouver un vieux reste de tabac. Ouais, il était clairement temps d'arrêter
Pour rajouter à la difficulté, j'étais en pleine décompensation anxieuse sévère depuis plus d'un an, l'arrêt brutal du tabac était un peu craint dans mon cas... Bah j'ai réussi et la psy a halluciné (en bien) quand je me suis pointée en disant "j'ai arrêtée de fumer". Quand ce n'est jamais le bon moment, c'est le moment qui te trouve, parfois...
J'ai fini par arrêter la e-cig aussi en réduisant les doses de nicotine (de 12mg je suis passée à 6mg puis 0mg et enfin rien) parce que mon ex aimait pas. J'ai tenu sans trop de problèmes mais en fait ça me gonflait de plus vapoter, je voulais le décider moi-même pour moi si j'en avais envie et là j'avais pas envie pour de bonnes raisons (tête de pioche vous avez dit ?). Donc j'ai repris en toute connaissance de cause.
Un jours j'arrêterai la cigarette électronique aussi car c'est tout de même un petit budget, même en achetant en gros et pas l'idéal non plus. Mais là j'ai juste aucune envie.
Et je n'ai plus jamais eu de problèmes pulmonaires...
Suite au succès du deuxième antibio, j'ai demandé à la MedGé de devenir mon médecin traitant et elle a dit oui !