Bonjour à tous ! Je suis la propriétaire d'un Appaloosa de 2003 qui vit au pré à l'année. Il n'est pas travaillé. Mon post est long, mais j’ai essayé d’être exhaustive.
Le 30 novembre dernier, j'ai constaté qu'il marchait à tous petits pas. Le jour même, le vétérinaire note un piétinement des 4 pieds, pas de pouls plantaire, un œdème abdo <-> thorax, RAS poumon et cardio. Le bilan sanguin ne montre rien de conclusif. Le véto penche pour un début de fourbure et prescrit 2 jours de Finadyne et 10 jours de Sedochol, plus de le mettre à la diète (petit pré au lieu des 3 ha qu’il partage avec sa demi-soeur et un poney type Shetland). Pour leur bien-être (les deux chevaux ne sont jamais séparés), je mets les trois ensembles sur une petite surface, foin à volonté.
La locomotion du cheval ne s’améliore pas vraiment pendant ces 10 jours. En parallèle, il a commencé à perdre ses poils de façon localisée sur la tête, la peau est apparente à plusieurs endroits. Le cheval semble transpirer énormément de l’encolure qui est toujours très humide (il a un poil d’hiver bien épais). Je lui ajoute une couverture 300g (Decathlon) car les températures ont chuté, il pleut beaucoup et son encolure est toujours très froide.
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Retour du vétérinaire. Le cardio du cheval est deux fois plus élevé que la normale, il y a du mieux du côté de l’œdème abdo <-> thorax mais les quatre jambes sont gonflées et il a de la température. Le cheval perd maintenant des touffes de poils sur l’encolure avec un morceau de peau accroché dessus. Le véto ne voit pas de « tableau » cohérent avec la perte des poils et décide de se concentrer sur les autres symptômes. Il décide 5 injections en intraveineuse de Terramycine et Antalzen à 48 heures d’intervalle.
La locomotion s’améliore et se redégrade aussi vite entre les injections. La perte de poils sur l’encolure s’accélère et commence entre les postérieurs et les antérieurs (partout où il y a des frottements).
A la 4e injection, le cheval est beaucoup plus vif, au point que l’on n’arrive pas à lui faire l’injection, ni la prise de sang que le véto voulait faire pour confirmer une suspicion. Il pense que l’anti-inflammatoire soulage temporairement le cheval mais que l’antibiotique n’est pas efficace. La température ne baisse pas. Il propose de basculer sur un autre traitement, Adjusol TMP Sulfa.
Le cheval ne prend pas correctement ce traitement et on bascule pour 10 jours sur Avemix 150 - un traitement de la même famille - , qu’il prend parfaitement (1 sachet matin et soir).
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Au fil des jours, la perte de poils continue de s’étendre. A part les zones de frottement, elle se propage vers l’arrière et vers le bas, comme une vague. Le poil d’hiver tombe avec une épaisseur de peau (parfois par plaques de 10cm x 10). C’est très impressionnant (et un crève-cœur, aussi). Sur la peau nue apparaît ensuite une croûte de couleur beige/jaune pâle, qui sèche et tombe également. Et ensuite c’est la repousse du poil, avec toujours plus ou moins de ces croûtes qui tombent au brossage. Je précise qu’il ne se gratte pas particulièrement au pré, mais qu’il se met « sous la brosse » au brossage. Clairement, c’est un moment agréable. Je lui rajoute un cache cou pour son confort, on a des températures qui frôlent le zéro.
Suivant les jours, la locomotion est normale (marche d’un pas vif, trotte et galope au pré) ou il marche de nouveau à tous petits pas en marquant de brefs temps d’arrêts (comme une personne âgée avec un déambulateur qu’il faut soulever-avancer-poser devant soi).
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Le vétérinaire pense que c’est lié à un inconfort temporaire suite au brossage - qu’il juge néanmoins nécessaire pour le bien-être et la prévention de mycoses etc. C’est vrai que si je brosse alors qu’il marche bien, il marche moins bien le lendemain, et que ça s’améliore 1 à 2 jours après un brossage complet.
Le véto et moi avons des doutes sur l’apparition de nouvelles croûtes sur l’encolure, et après une dizaine de jours de pause, on repart pour 10 jours d’Avémix (1 sachet matin et soir).
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Le traitement est terminé depuis une semaine. La locomotion continue de faire les montagnes russes (un jour ça va super bien, un jour c’est catastrophique). Il lui reste encore quelques touffes de poils d’hiver en bas des jambes et sur la croupe. Ailleurs il est plus ou moins nu, avec une repousse de poils qui en est à différents stades.
On a voulu retenter une prise de sang en tranquillisant le cheval (Domosedan) mais le tranquillisant l’a plus stressé qu’autre chose (hypersensibilité aux sons, contact…), donc pas de prise de sang, ni de confirmation du diagnostic.
Il y a deux jours, j’ai constaté une petite zone sans poils sur la tête, et je me demande si ça recommence à zéro…
J’ai omis délibérément de donner le nom de la maladie que soupçonne le vétérinaire, pour ne pas influencer votre réflexion. Idéalement j'aimerais une confirmation du diagnostic. Les symptômes sont spectaculaires, et je me dis que si quelqu’un a déjà croisé un cheval atteint dans la communauté, il reconnaitra la maladie… Si c'est le bon diagnostic, elle est très peu documentée sur internet (du moins dans sa version équine) et non réglementée chez le cheval (vérifié auprès des HN, confirmé par le GDS de mon département).
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Merci d’avance de votre aide.
