salombo02 Nous avons des parcours un peu similaires
Mon gros a aussi été mon "coup de cœur" lorsque je montais en club. Avant de devenir propriétaire, j'avais déjà un peu d'expérience (une dizaine d'années comme cavalière de club, parcours classique, j'ai tourné en CSO et CCE). Avec mon gros, je suis devenue cavalière d'extérieur, j'ai rencontré des randonneurs expérimentés avec qui j'ai pu vivre de très belles expériences... du Haut-Jura à Bourg-en-Bresse par exemple... ou des Vosges jusqu'au salon d'Offenbuch en Allemagne... le Morvan, proche de chez nous, qu'on a souvent parcouru... des fêtes de village avec feux d'artifices ou bûchers, des sorties nocturnes... une rando en Normandie où on s'est baladé sur Omaha Beach... bref j'ai des souvenirs merveilleux.
Et pourtant ! J'ai toujours été craintive, d'autant que je n'ai pas su bien gérer quelques soucis de mon cheval, qui n'est pas toujours franchement respectueux de la main. Et il y a eu cet accident en 2019 où comme le tien, il s'est vautré et où ma jambe est restée coincée sous lui. Rien de bien grave, une fracture de la cheville qui m'a mis en arrêt pour 3 mois, ça arrive. Mais ça a été une très sale période pour moi avec des collègues qui m'ont fait payer durement mon absence. Oh je suis remontée à cheval depuis, mais mes craintes relativement diffuses avant cet accident, sont devenues de plus en plus incontrôlables, jusqu'à devenir réellement phobiques. La dernière fois que j'ai monté à cheval, c'était en juillet 2021. J'étais cramponnée à la crinière, hurlant comme une gamine terrorisée, alors que mon pauvre vieux ne faisait strictement rien à part marcher, et alors même que ma copine le tenait en longe... J'ai même essayé de monter la ponette de ma copine mais ça a été encore pire, j'ai littéralement frôlé la perte de connaissance tellement j'étais affolée.
Euh, comment vous dire qu'à ce stade, monter à cheval n'est plus vraiment un plaisir...
Et même avant cet ultime essai, je pourrai vous raconter comment j'ai inventé une nouvelle discipline : le vomito à cheval ! La panique me rendait tellement nauséeuse qu'il m'arrivait de vomir en selle, notamment dès que les copains faisaient signe qu'ils allaient augmenter l'allure...
Salombo, je plussoie totalement lorsque tu dis que la peur n'est pas une honte. En vrai, en tant que cavalier de loisirs, on n'a rien à prouver à personne, et on a tout à fait le droit d'éprouver de la peur. Et si on se sent mieux en pratiquant une approche différente des chevaux, hé bien... c'est tout à fait notre droit aussi de préférer cette pratique