Explications saut d'obstacles

Par ailleurs, j’ai eu l’occasion d’assister à des séances d’enseignement de sauter à des jeunes chevaux (3 & 5 ans)

Et pour maintenir de l’activité, les personnes claquaient violement une chambrière juste avant un saut (lorsque le précédant saut avait était trop hésitant). Ce qui encourageait le jeune à sauter plus haut et plus franchement.

Qu’en pensez-vous de ces méthodes ? J'ai l'impression que ça pousse le cheval à la fuite...

Droit c'est pour que le cheval soit équilibré, qu'il puisse pousser autant sur ses deux postérieurs, qu'il puisse sauter facilement. Au milieu, c'est plus par rapport au tracé et aux contrats de foulées, qui sont mesurés de milieu à milieu. Tu peux tout à fait sauter droit sans sauter au milieu, et tu peux tout à fait sauter au milieu mais en biais !


Pour ton dernier message, ça ne fait pas rêver clairement...

si tu saute au milieu, le cheval a moins de choix d'évitement.

Sauter droit, comme dit badmonster, c'est un soucis de rectitude, qu'il pousse droit avec les 2 postérieur, ça évite qu'il se fasse mal au dos. Pour les option avec abord de biais un coach disait: "de biais mais droit". Non ce n'est pas une contradiction: aborder l'obstacle de biais, mais avec le cheval droit sur la ligne qu'on avait décidé (il pousse droit avec ses 2 postérieurs).

même avis aussi sur le dernier message . Pourquoi sévir sur le saut d'après, ça n'a aucune pédagogie. Faire sauter avec la peur au dernier moment (juste avant le saut)... comment dire...
Dans un cas comme ça, peut être remettre un peu de rythme pour remettre le cheval dans la bonne activité, pour lui préparer un saut facile "dans le train" (pas à fond les manettes hein!, un rythme normal), que le cheval trouve de lui même qu'un saut dans l'activité est plus confortable que l'hésitation et le saut en force. Et surtout plutôt chercher à rassurer qu'à affoler (si il a hésité, c'est qu'il est plutôt en perte de confiance).

do90 concernant le rythme, tout va dépendre du cheval.

Certains ont besoin que l'on continue notre action avec notre assiette, nos jambes pour garder un rythme régulier (qu'ils ne ralentissent pas), d'autres au contraire demandent un cavalier relâché qui va intervenir ponctuellement pour que le cheval ne prenne pas trop de vitesse.

en général l'idée c'est d’avoir des foulées régulières jusqu'à l’obstacle voire légèrement croissantes dans les 3 dernières foulées suivant l'abord.
Quand le cheval est régulier, avec une bonne activité et dans la rectitude (tendu sur ses 2 rênes et qu'il pousse bien avec ses postérieurs), il est en capacité de prendre un peu toutes les places qui se présentent à lui devant l'obstacle (bonne distance, un peu rapprochée de l'obstacle ou un peu éloignée)

Quand on manque de rythme: le risque c'est que le cheval soit accélère a l'approche de l'obstacle pour se donner de l'élan (mais du coup le saut ne sera pas très décontracté ni confortable), soit qu'il soit sur une foulée décroissante et doive "forcer" pour sauter (car il n'aura pas suffisamment d’énergie pour faire un saut confortable) soit effectivement que le cheval fasse tomber la barre, dérobe ou s'arrête car il ne sera pas en capacité de franchir l'obstacle correctement

rassures-toi, les chevaux de club connaissent leur "job" et font généralement les mêmes exercices très régulièrement. Ainsi le cavalier va d'abord se concentrer sur le fait d'amener son cheval bien droit et au milieu de l'obstacle et de maintenir le galop.
Quand on s'aguerri et que l'on connait bien son cheval, on peut ensuite se soucier de l'équilibre, du galop "idéal" pour sauter (bien rythmé, décontracté mais énergique et régulier) et aussi des foulées (on arrive à voir plus ou moins de loin combien il nous reste de distance avant un obstacle donc savoir si on doit faire avancer ou ralentir le cheval pour sauter l'obstacle avec une distance confortable pour le cheval)