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Droit de rétention ?
Posté le 19/07/2022 à 15h53
leif
Posté le 19/07/2022 à 15h53
frederique3560 les chevaux ont été cédé à M
Si M veut les céder à nouveau, aucun de droit de rétention ne s'appliquera
En effet, il ne peut y avoir de rétroactivité de possession
Si tu achètes une voiture, tu as un accident avec, tu redonnes ou vends le véhicule, au moment de l'accident c'est bien ta responsabilité, ton assurance qui va gérer, pas celle du futur acquéreur, c'est la même chose pour l'entretien évidemment ;)
On ne peut pas revenir sur un contrat comme ça
Les accusations de Mme l'ex doivent être prouvées par cette dernière
Si M revient sur cette cession, il indique donc aux autorités que oui, il a bien fait des faux, que la cession n'était pas complète et qu'il est en tord depuis le départ, belle porte ouverte pour les emmerdes...
Ici, les biens appartenant à M, Mme l'ex n'a plus d'actions dessus, pas de rétention sur son propre bien, ce droit n'est donc pas applicable ici
Cependant, M peut céder, vendre, ou louer à sa guise la jument voulu par Mme l'ex
L'auteur n'étant pas propriétaire des biens, elle n'a pas a s'ingérer dans cette affaire, ce qui pourrait être d'ailleurs, préjudiciable pour elle.
Cependant, si des menaces sont proférées contre elle, elle a le devoir de se dégager de la situation (en n'intervenant plus dans l'histoire) et de se rapprocher des autorités pour porter plainte si elle fait toujours l'objet de menace contre sa personne
Pour rappel, si M revient sur les contrats, l'ex pourra à sa guise porter plainte pour vol, rétention non légale puisque qu'aucune action n'a été initiée antérieurement, elle n'a pas eu accès à son bien. Elle n'a donc pas dû récupérer et vendre la jument à sa guise.
Dans le cas de la rétention, il est donc d'usage de communiquer avec le propriétaire par courrier AR, de se rapprocher à minima d'un huissier pour mise en demeure si pas de paiement initié dans le temps légal imparti.
On ne bloque pas l'accès au cheval, et on ne bloque pas la communication permettant au débiteur de pouvoir régler sa dette
Ici c'est une situation très simple juridiquement
Les états d'âme, remords, agressivité des tiers, rancoeur etc. N'ont rien à faire dans le cadre juridique de cession de bien (on ne parle évidemment pas d'abus de confiance ou d'agissements sur un tiers ne possédant pas toutes ses capacités cognitives au moment de la cession)