Pauvres vieux chevaux, dont trop de monde pense à se débarrasser une fois qu'ils ne sont plus montables

ave
Eh oui, les chevaux aussi vieillissent, comme les chiens, les chats, etc...
Mettre de l'argent dans les concours ou le matériel semblent poser moins de problème à certains que d'en mettre dans les soins d'un vieux cheval pour lui assurer une belle fin de vie. J'avoue que personnellement, j'ai du mal avec cette idée d'écarter les chevaux vieillissant.
la garantie d'avoir un cheval montable et durablement en pleine santé n'est pas une évidence en achetant "plus jeune". Même si ça parait évident sur le papier, dans la réalité, c'est loin d'être aussi simple je trouve.
Et en achetant plus jeune et moins routiné qu'un cheval de club, en primo achat, avec les "jeunes" proprios ça peut s'avérer vite compliqué, le cheval prend le dessus, s'engouffre dans les approximations, sur CA on en voit un sacré paquet de jeunes proprios (en expérience, pas forcément en âge) qui se font déborder en quelques semaines ou quelques mois
Les chevaux de club sont habitués aux petites erreurs, ils sont tolérants et je pense que ceux qui ont fait carrière en club ont prouvés de fait une bonne condition physique, une santé plutôt résistante. Un cheval trop fragile ne fait pas carrière.
22 ans ça commence à faire, c'est vrai. Mais s'il est en bonne forme et n'a jamais montré de problème récurrent, il peut être un bon compagnon de route pendant un moment, dans une idée de pré-retraite, avec une activité moins intense qu'en club mais régulière. Et puis, la bonne action oui, c'est important, très important.
Toutes ces personnes qui ont des coups de coeur pour des chevaux de club mais une fois la fin de carrière arrivée, il n'y a plus personne pour eux. C'est tellement triste. Les clubs ne peuvent assumer la retraite de toute leur cavalerie, enfin c'est rare qu'ils le puissent. Si ce ne sont pas des cavaliers du club qui les récupèrent par attachement ou pour avoir une première expérience de raison en tant que proprio (jeune cavalier, vieux cheval) à quel moment donne t-on à ces "sacrifiés" la reconnaissance qu'ils méritent tous ?
Certes, on n'est pas obligé d'acheter des "vieux" mais quand on peut le faire et qu'on en a envie en plus, il faut pas se poser trop de question je crois. Heureusement pour eux d'ailleurs qu'il y a encore des gens pour les accueillir, en voyant en eux autre chose que juste des objectifs équestres.
C'est grâce à eux que d'ailleurs que des centaines de cavaliers finissent par les atteindre un jour ces objectifs, parce qu'ils ont tous servis de brouillons ces chevaux... Alors, à quel moment et qui les remerciera pour ça ? Pourquoi plus les clubs que les cavaliers qui ont tout autant profité d'eux ?
Voilà, c'était mon moment militant en faveur des réformés de club
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