couagga Je fais mon maximum pour avoir du positif, mais j'ai conscience de l'impact de toute chose, donc à moi d'amener les choses, de corriger et de m'améliorer, de ne pas rester dans un acquis. Si j'ai quelque chose de nouveau, je veux très vite évoluer ailleurs. Je ne vais pas rester dans un confort car ça lui plaît à l'instant T. Je veux aller à mon objectif, que je n'attendrai peut-être jamais, mais plus j'avance, et plus je m'en rapproche.
Pareil, je ne pense pas traumatiser mon cheval, il est tout pétillant, tout content, il participe à mes cxnneries avec entrain, mais c'est le premier à me pousser toujours plus loin et m'encourager à lâcher tout ce que je peux avoir dans les mains, à maîtriser mon énergie, à doser mes mots, mon regard. Pas pour autant qu'il a peur du licol, de la longe, du stick... c'est du matériel "ami", mais c'est toujours " en trop ", et si j'en ai besoin, alors là je dois me faire très discrète, très juste, pour limiter la puissance des outils.
Par exemple, pour une future transition en selle (si un jour je remonte pwhahaha), j'ai fait un travail à l'épaule avec l'attache sous le licol, chose que je n'avais jamais fait, j'avais entre les mains un outil d'une puissance énorme, je le sentais, et lui, il me laissait rien passer, mais dans le sens "tu n'as pas le droit d'en demander plus qu'en liberté."
Pourtant, ce n'était qu'une paire de rênes attachées à un licol plat, et aucun contact dessus.
Mais si j'étais plus capable, je n'aurais pas eu besoin de passer par là, car je n'aurais pas besoin de rênes en selle, par exemple, mais je ne le suis pas. Donc je prends avec d'énormes pincettes l'utilisation du licol et des rênes, je le laisse me guider entièrement, et au final on en convient à une communication qui est ok des deux côtés, mais en favorisant le licol et les rênes comme décoration limite. Mais le but n'est pas de me dire "il est ok, donc je continue", c'est de me dire "comment faire pour ne plus en avoir besoin à terme ?" ou "est-ce que ça aura un intérêt de continuer ainsi ?" et surtout, surtout "comment ne pas dépasser physiquement l'énergie utilisée en liberté ?" et là, c'est pas évident
Non l'attaque c'était vraiment sur le côté "ben si tu considères ça, pourquoi tu laisses pas ton cheval au pré sans rien faire", je l'entends beaucoup et je trouve ça assez lourd qu'au lieu d'encourager quelque chose qu'on essaie de faire au mieux, on amène à la culpabilité sur les choix de la personne, alors que justement on essaie d'amoindrir les conséquences. Fin je sais pas, t'es pas la première et tu ne seras pas la dernière, mais c'est assez pénible de lire ce genre de choses. Si encore je faisais n'importe quoi avec mon cheval et qu'à côté je disais "protégeons nos poneys des méchants cavaliers", j'dis pas hein... mais même si je suis sur un très long chemin d'apprentissage, j'essaie de faire et de voir les choses d'une manière réfléchie, consciente...
Mais bon, peut-être qu'un jour je ne toucherai plus jamais à un cheval de ma vie, c'est possible. Que mes yeux s’ouvriront, que je me considèrerais comme une personne horrible, violente, catastrophique, et que l'idéal sera de ne plus avoir d'animaux. Mais j'aime trop leur compagnie et je suis égoïste