Citation :
il peut parfois être chaud mais c'est juste les jours où il a besoins de dégazer, sinon il est calme mais pas forcément respectueux, il n'ira pas jusqu'à me marcher dessus mais pas loin.
ça se travaille ! pas de panique.
Citation :
Quand je vais au montoir il est bridé, j'utilise soit un mors type meroth mais sur bridon et gourmette lache ! Sois un double brisure en caoutchouc, ben pareil, il peut marcher devant moi, tirer d'un coup pour aller grignoter un truc etc?
c'est à toi de choisir l'endroit où il doit marcher, en respectant ta zone de sécurité, soit sa tête à hauteur de ton épaule, soit derrière (soit devant avec toi à la hanche,) tout ça se travaille aussi. A toi d 'instaurer des codes (si le cheval n'en a jamais eu, normal qu'il ne "sache" pas " où se placer..; à)
Citation :
je ne sais pas si c'est une habitude qu'il a prise avec nous car pas/mal éduqué et donc quand il a vu qu'on (moi et mon époux) lui donnait souvent des carottes alors qu'il devait très rarement en avoir avant, c'est encore une fois l'impatience mais surtout le ventre qui guide tout ses désires
pour ce problème :
si les carottes font partie de la "ration" tu les mets dans la mangeoire/ un seau.
Si c'est des récompenses, en ambiance de travail, tu félicites, caresses/ gratte, tu dis "tiens" et tu en donnes un morceau. Et tu alternes voix, main, friandise, qu'il se sente félicité et récompensé dans les 3 cas et s'il n'entend pas "TIENS" = ya rien qui "tombe". Par contre il faut être très rigoureux et ne jamais donner sans "prévenir". Et quand tu "préviens" en le disant, tu lui donnes de suite.
Pour un cheval impatient il faut (comme les autres en fait) sortir peu à peu de la zone de confort. S'il reste 1 seconde à l'arrêt, lui apprendre à s'arrêter 2 secondes. Et ainsi de suite.
Pour monter c'est plus "concret" et plus confortable de le mettre côte à un montoir. Il va vite apprendre à se placer s'il est récompensé.
Pour faciliter la tâche tu peux travailler les arrêts après le travail, quand il est plus fatigué.
Pour le pansage si tu l'abrèges, tu le "renforces" dans son impatience. Il n'est pas question de le "forcer" et être importune mais essayer de trouver les endroits qui lui plaisent à être grattés et passer du temps sur ces endroits. Au fur et à mesure tu pourras d'un endroit à l'autre gratter, le faire frétiller du nez, et alterner avec un peu de coups de brosse de ci, de là. Et le moment "pansage" va prendre de l'intérêt pour lui, pour toi aussi (complicité, plaisir partagé)
Pour tous ces comportements le clicker est vraiment source de progrès rapides et "gratifiants" pour le cheval. Essaie de te renseigner, il y a Hélène Roche qui a écrit un livre dessus.
Citation :
Quand il a mordu ou plutôt pincé je lui ai mis une tape sur le nez par réflexes car j'ai été surprise, tout en disant non fermement. Mais je regrette ce geste . Ce n'est pas comme ça que j'ai envie de faire avec mes animaux.
mais c'est un langage qu'il comprend, car instinctif comme tu dis.
Je ne parle pas de la baffe systématique comme moyen d'éducation, mais le réflexe de se "défendre" quand on est "attaqué" = tapé, mordu. Là ton cheval a fait quelque chose d'inadmissible car dangereux, tu l'a puni d'une claque dans le quart de seconde, au moment du délit. Il y a un lien clair de cause à effet et une punition immédiate et instantanée. Il a dû être surpris et avoir un" choc" qui va marquer son cerveau pour le dissuader de recommencer. Fin de l'histoire.
mon ardennais a, peur quand j'élève la voix ou de la baguette. Je ne l'avais jamais tapé en une 10zaine d'années... jusqu'au jour où il a méchamment latté un chien. Je l'ai vu au "bon" moment, un coup de cravache sur la cuisse qui tapait, je lui ai hurlé dessus en même temps. Ca a duré 1 seconde, on a repris comme si de rien n'était, ni lui ni moi n'avons changé de comportement ni de relation.
Par contre une fois il n'a énervée au parage, il reprenait sans arrêt son pied, j'ai bouilli intérieurement, puis pesté, ensuite je l'ai eng**, et le travail après a été "pourri" il n'avait pas envie, le ,lendemain quand je suis venue le voir il me "boudait"...
Dans le 1er cas il y a eu mauvaise action- réaction puis on passe à autre chose.
Dans le 2è cas, j'avais mis une ambiance pourrie, ça l'avait stressé, et suffisamment "marqué" (il est très sensible) pour qu'en me voyant le lendemain, il soit sur la réserve. Il ne faisait rien de "vraiment mal" même s'il ne faisait pas "bien", la mauvaise humeur a duré, ça a influé sur son comportement, qui a renforcé mon mauvais état d'esprit, il n'y a pas eu de "déclencheur" précis (une suite d'actions anodines mais gênantes, puis énervantes) c'était dans le flou... ça a juste laissé une impression de "malaise".
Citation :
En fait je voulais surtout apprendre à apprendre à mon cheval .
pour ça il faut réfléchir à le mettre toujours en situation de réussite, féliciter les moindres efforts. Il va prendre confiance et se "prendre au jeu" en essayant de communiquer avec toi, de plus en plus.
Comme lectures j'aime bien Véronique de St Vaulry.