geriko42
Oui tout à fait
Il y a vraiment eu des avancées dans beaucoup de domaines, qui fait que les chevaux vieillissent plus longtemps (un peu comme chez les humains)
Et je rebondis sur ça :
Citation :
donc on garde des vieux qui partaient auparavant à la boucherie
J'ai commencé à travailler dans le milieu des chevaux en 1988, je ne peux donc pas parler de ce qui se passait avant, mais pour ma part, je n'ai pas connu de club ni de particulier qui se débarassait de ses vieux chevaux en les envoyant à la boucherie.
Les conditions de vie n'étaient pas toujours terribles par méconnaissance des besoins du cheval, mais ça ne veut pas dire que le respect du cheval n'existait pas!
Les clubs dans lesquels j'ai bossé plaçaient tous leurs vieux chevaux (chez des particuliers, auprès d'associations...) et les propriétaires gardaient et entretenaient leurx chevaux aussi bien qu'ils pouvaient.
Simplement, les chevaux mourraient plus tôt, soit de maladie - induites par le mode de vie, ou parce qu'on ne savaient pas les détecter et/ou les soigner - soit parce qu'on les endormait, n'ayant pas les moyens de leur permettre de supporter les handicaps liés à l'âge.
Par d'alimentation adaptée comme je l'ai déjà dit, peu de soins dentaires (c'était essentiellement les vétos qui s'en chargeaient, et seulement en cas de problème particulier : il n'y avait pas d'entretien régulier, qui permet aujourd'hui aux vieux de s'alimenter beaucoup plus longtemps), beaucoup moins de moyens techniques pour détecter et soigner les maladies ou les accidents.
En fait, quand les chevaux vieillissant commençaient à marquer des signes de faiblesse/fatigue, à avoir du mal à manger, à maigrir, ou quand ils étaient vicitime d'un accident (colique, fracture) on ne savait tout bonnement pas faire grand chose et donc on les endormait, non pas "pour s'en débarasser" mais parce qu'on n'avait pas beaucoup d'autres moyens pour leur éviter de souffrir.
Aujourd'hui, on n'a pas plus de mérite, on a seulement les moyens d'accompagner nos vieux chevaux beaucoup plus longtemps.
(Ceci dit, comme chez les humains, ça pose aussi question : le quatrième âge des chevaux, comme le nôtre, ne fait pas toujours envie, même s'ils sont très bien pris en charge. Mais c'est un autre débat.)