Comme l'ont dit d'autres, le marketing est très présent en classique, peut-être moins en western.
Peut-être aussi une question de clientèle : le classique en club attire beaucoup de jeunes filles pré ado et ado. A cet âge, on est très influencée par la mode, donc ceci amène cela.
Peut-être aussi du matériel de club pas en bon état qui pousse les gens à d'abord changer les étriers puis ensuite changer tout le reste même si ce n'est pas nécessaire ?
De mon côté, j'ai fait du 100% club entre 98 et 2004, avec des profils de clubs très variés, du CE de tourisme au CE avec concours et championnats tous les ans.
Dans chaque club les chevaux avait leur selle avec sangle et leur filet, un tapis était dessus, et il y avait brosses et protections à dispo. Tout n'était pas toujours nickel, mais ça faisait le job.
Dans un club où il fallait des protections, j'ai fini par en acheter, non par mode mais parce qu'il était compliqué de trouver des protections en bon état et de deux jambes différentes... Idem pour les brosses en mauvais état, j'ai acheté ma boîte et mon matos.
Dans un club, mon père avait fini par acheter des étrivières à cause des soucis de tailles différentes, mais pas de souci.
Mais même lorsque j'ai gagné un licol, je ne m'en suis jamais servi en club car tout était à dispo, je ne voyais pas pourquoi dépenser de l'argent pour rien.
En tout cas, il était possible de mettre son tapis, mais le club aurait dit Niet pour la selle ou filet, pour une question d'adaptation et de temps. Je ne l'ai jamais vu dans mes reprises.
Ensuite, j'ai refait du club entre 2011 et 2015, à peu près, mais écurie militaire : ramener son propre tapis ou ses protections n'était même pas une option envisageable.
Chaque matos était vérifié, propre, suivi - même si pas toujours adapté.
Si on devait faire un échange de matos avec un autre cheval pour X raison (sangle, protec...) ou qu'il fallait un pad de garrot, il fallait demander au prof l'autorisation, ou aux militaires chargés des écuries et de la sellerie. Eux seuls donnaient le matos supplémentaire nécessaire, en fonction de chaque cheval.
Chaque cheval avait aussi son sac de pansage.
Dans mes reprises les gens respectaient, j'ignore si c'était le cas de tous les cavaliers, mais les paleu devaient sûrement râler si ça arrivait.
Au moins, il n'y avait aucune excuse de "Ouais mais le matos n'est pas en bon état, donc je change !"
C'est l'anti-mode, l'Ecole Militaire, en plus les tenues aux couleurs flashy étaient interdites, le cauchemar.