Mais ce cheval a-t-il eu le temps de s'acclimater à son nouvel environnement avant de commencer à bosser ?
Personnellement, je ne suis pas du tout partisane du "fuis moi je te suis" parce que mon objectif est d'être confortable pour mon cheval et qu'il ait envie de passer du temps avec moi, pas de lui foutre la pression jusqu'à ce qu'il cède.
Pour la ponette d'une amie qui se laissait attraper que par son humaine, j'ai juste tenté des approches en m'arrêtant dès qu'elle marquait un mouvement de recul, voire même un simple report de poids à mon opposé. Je lui lançais des bouts de carottes et je partais. Au fur et à mesure, elle a fini par me trouver super cool donc j'ai pu l'approcher pour lui donner à manger à la main puis à faire le tour d'elle pour checker qu'elle allait bien. Ce n'est qu'en étant sûre de ce qu'elle pensait de moi après quelques temps que j'ai réussi à lui passer le licol... pour la montrer à la dentiste ! Elle m'en a absolument pas voulu après ! Les fois suivantes, on est sorties devant le pré, en balade avec le copain, juste eu des carottes ou je l'ai montré à la podologue qu'elle tolère plutôt bien.
Maintenant, elle est tellement collante que je n'en peux plus mais on est pas 36 à avoir ce privilège !
A court terme, l'objectif est de devenir agréable pour lui, venir le voir en étant une distributrice de friandises et rien d'autre, quitte à rester à distance. Ne pas tenter de le licoler.
Puis lui proposer des activités vraiment sympa et pas prises de tête : brouter.
Et à long terme, il faut s'interroger sur la qualité des activités proposées ou sur l'environnement dans lequel il évolue quand il les pratique. Les apprécie-t-il vraiment ? Qu'aime-t-il le plus ? Est-il à l'aise avec le fait d'être loin des copains ?