globs
non ce n'est pas théorique.
C'est ce à quoi il faut être attentif et donc arrêter de parler de "à volonté" qui ne répond pas à la réalité des besoins de tous.
Un cheval glouton devrait être placé avec des copains gloutons dans un pré avec peu d'herbe, grand de préférence. Ainsi ils vont devoir beaucoup se déplacer pour manger ce dont ils ont besoin en n'ayant pas d'autres choix que d'avoir des petites bouchées...
C'est vraiment le problème de la baignoire qui fuit et du robinet qui goutte...
C'est compliqué de gérer l'alimentation des chevaux et la règle unique entraine automatiquement des problème.
Les chevaux qui mangent peu à la fois et lentement doivent être aussi ensemble et dans un pré avec une herbe plus riche, plus dense, pour que chaque bouché soit profitable au maximum.
Ensuite quand on ne peut pas adapter ainsi, c'est le jeu des paniers pour les gloutons et des rations complémentaires pour les non gloutons.
Perso, je n'aime pas non plus les râteliers et dépôt de foin en pâtures. Sauf quand bien sûr la rigueur de l'hiver ou de l'été a ruiné l'herbe et que c'est ça ou rien, évidemment on ne laisse pas les animaux mourir de faim. Mais alors je préfère que soit distribué plusieurs tas éparpillés plusieurs fois par jour et au sol... Que ça les oblige à se déplacer, pour attaquer les tas et se les échanger, autant que pour chercher ensuite les brins dispersés comme ils le ferait pour brouter librement.
Mais pour moi, nourrir au râtelier à l'année avec ces rangées de chevaux immobiles des heures le nez dans la gamelle c'est pas mieux qu'un box H18 sans toit ! Si on en arrive là c'est définitivement que le terrain n'est pas ou n'est plus adapté à l'accueil des chevaux, quelle qu'en soit la raison.
C'est sûr que la gestion d'un cheval c'est compliqué et je pense qu'on a vite fait de rationnaliser au détriment de cette réalité.
Mettre juste le cheval dehors sur un terrain ne suffit pas à répondre à son besoin. Lui mettre du foin à volonté non plus. Lui mettre un copain non plus si l'environnement n'est pas adapté.
Bref, l'équation du bon accueil qui répond aux besoins le plus possible, et je dis bien "le plus possible" car la perfection n'est pas de ce monde, reste une équation délicate qui implique des éléments fort dépendants les uns des autres.
Pas facile.