Bonjour à toutes et à tous,
Voilà environ trois mois que je galère avec mon cheval autour du problème suivant : il fait des espèces de bouchons œsophagiens, pas aux granulés comme un cheval normal, mais au foin... Pas mal d'examens ont déjà été menés comme vous allez le voir, sans que le problème soit résolu pour l'instant alors je viens à la recherche d'éventuels partages d'expérience ou de pistes à explorer.
Je vous expose l'historique de la question en détails.
Pour vous situer, la bestiole est un trotteur réformé qui prend 8 ans et que j'ai depuis un peu plus de deux ans maintenant puisqu'il est arrivé dans ma vie en novembre 2021.
Le premier hiver, passé en pré-box, s'est déroulé sans aucun souci.
La première occurrence du problème a lieu à l'été 2022, alors qu'il vit 100% au pré pour la belle saison. Alors que l'herbe se fait rare suite à la sécheresse, la gérante de la pension apporte du foin, et là mon cheval s'étouffe au bout de quelques bouchées de foin. Je ne suis pas présente ce jour-là. A force de massages vigoureux la gérante arrive à faire passer le bouchon. Derrière il mange absolument normalement. Aucun souci pour la fin de l'été et tout l'automne, aucun souci au retour au box en décembre et pour tout l'hiver.
Février 2023, on remarque un gonflement bizarre juste à l'arrière de la joue, à la jonction de la tête et de l'encolure, plus une espèce de boule sur la joue
: il revoit la dentiste (déjà vue il environ 8 mois auparavant) qui ne remarque rien d'anormal dans la bouche, il est vue par la véto des écuries pour qui il n'y a rien de grave, sans doute un gonflement des glandes salivaires comme c'est fréquent en sortie d'hiver quand les chevaux peuvent se mettent à manger du bois ou autres bêtises, peut-être une petite allergie ? En tout cas pas de fièvre, le cheval mange sans souci son herbe, son foin et son floconné et vit sa meilleure vie puisque dans le doute je le laisse plutôt tranquille. La gonfle finit par passer d'elle-même avec le printemps.
Dans les mois qui suivent, globalement rien à signaler si ce n'est quand même deux légers bouchons, toujours au foin avec une toute petite quantité, toujours hors de son box (une fois à l'attache une fois sur le chemin menant à son pré) qui passent facilement en le massant au niveau de l'oesophage.
Octobre 2023, le cheval est toujours au pré mais à nouveau l'herbe se fait rare, retour au foin. Et là rebelote, bouchon, mais cette fois ça ne passe pas et le cheval montre des spasmes fort violents. J'arrive en urgence, le veto aussi, il passe une sonde mais rien à faire avec le foin qui est bloqué à l'entrée de l'estomac, il administre des spasmolytiques pour faire passer les contractions et le cheval passe la nuit en box nu. Le lendemain il n'est plus bouché. Le veto vérifie à nouveau les dents : rien à signaler.
Dans le doute cette fois on ne le remet pas au foin mais à l'herbe seule en attendant le retour au box.
Décembre 2023, l'heure est venue de rentrer au box pour les nuits d'hiver. Mon cheval a pour habitude de beaucoup mouiller son foin avec son abreuvoir, il a toute une petite routine, j'espère donc que de retrouver ce contexte lui permettra de retourner au foin sans se faire de bouchon. Mais c'est rebelote... À nouveau veto et spasmolytiques. Cette fois il prescrit une gastro/endoscopie en clinique.
Résultat de l'examen : rien à l'estomac, et autant qu'on puisse le voir à l'endoscopie l’œsophage ne présente aucune lésion.
On complète alors avec l'équipe de véto locale par un examen du fond de bouche à l'aide d'une petite caméra : on repère quelques « points rouges », une sorte d'irritation/inflammation manifestement.
A l'heure actuelle, il sort d'une semaine de traitement à l'équipalazone, dans deux jours on remet une caméra dans la bouche pour voir de quoi il retourne mais je ne suis pas hyper optimiste car il y a deux jours seulement le loulou a trouvé le moyen de me refaire le même type d'étouffement mais alors cette fois avec de l'herbe et potentiellement une feuille morte alors que l'avais emmené brouter un peu dans un coin avec de l'herbe à peu près haute
. Pour cette fois le « bouchon » est passé tout seul mais tout ça ne me semble pas normal...
Comme vous l'imaginez je commence à être un peu démunie donc si notre cas vous inspire quelque chose je serais heureuse d'avoir vos contributions.
Merci d'avance à qui prendra le temps de me lire, pour vous remercier d'être allé.e.s jusque là, voici une photo de l'animal :
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Bon c'est sûr c'est contraignant au niveau du mode de vie (les bouts de foins tombés au sol sont devenus mes ennemis mortels 
