Jeune cheval : réguler le galop en extérieur

Bon, ça va être dur de répondre à tout, mais j'ai lu au fil de l'eau pendant la journée et :
1/ C'est super intéressant d'avoir cette variété de retours d'expérience et de façons de faire
2/ Ça m'a laissé le temps de mettre mon égo de côté et de regarder les choses bien en face
3/ Ça montre bien que la question est loin d'être simple et anodine


Je réponds un peu en vrac aux questions/demandes de précision que j'ai vues passer :
- Mon jeune est au pré H24. 1 hectare de pairie + petite partie boisée. Foin à dispo en permanence sous filet à foin. Il est avec deux autres chevaux d'environ 20 ans (dont l'un qui joue volontiers avec lui, même si ce n'est pas pareil qu'un jeune de son âge )
- Aucune installation sur place, je bosse dans le pré quand la météo et mon emploi du temps le permettent. Ce qui n'arrive pas si souvent que ça ici, ce qui est clairement un problème pour la progression dans le travail en ce moment. (surtout que je priorise clairement les balades, donc ça fait d'autant moins d'occasions de bosser à la maison ^^' )
- Je fais pas mal de travail à pied. Les sorties en main solo ne posent aucun problème, on a nos codes bien rodés, même pour brouter il est super attentif à attendre mon accord avant de mettre le nez dans l'herbe.
- Je ne fais aucune balade montée solo. J'ai testé deux-trois fois pour voir comment il réagissait et estimer la quantité de travail à prévoir : il est un peu dans la fuite en avant, mais rien qui ne puisse être réglé avec un peu de routine et de régularité (et je ne peux pas assurer le régularité pour le moment, donc je ne me suis pas attaquée à la question).
- Il est ok selle, ostéo, dentiste, et je le monte en licol en corde (donc rênes longues par défaut, et je n'agis que si besoin de renforcer une demande de direction ou de changement d'allure).
- Je prends toujours le temps de laisser brouter pendant les balades ; soit 5-10 min régulièrement, soit une bonne demi-heure en milieu de balade. J'évite de partir si on a moins de 2 heures devant nous (je trouve ça trop court pour avoir le temps de se mettre dans le bain et de profiter) ; dans l'idéal, je pars pour 3-4h (ça fait des bonnes sorties, on peut déjà aller assez loin, mais ça reste suffisamment court pour ne pas avoir besoin d'intendance). Je n'ai pas eu l'occasion de faire des sorties de plus de 4h30.
- Je travaille moitié R-, moitié R+. En extérieur, il a un bonbon à chaque arrêt où je ne touche pas les rênes. Et si le contexte était un peu compliqué (trucs qui font peur, beaucoup d'agitation autour, etc.), je récompense facilement aussi, peu importe que j'aie eu ou non besoin d'insister avec les rênes pour avoir l'arrêt.


J'aime bien l'adrénaline, donc je dois dire que j'ai quand même un petit faible pour ces galops pleine balle (clairement je ne suis pas crispée, sauf éventuellement quand la vitesse est telle que je n'arrive plus à trouver ma place dans la selle et qu'un simple écart pourrait facilement m'envoyer par terre ).
Malheureusement, je ne veux pas le laisser faire à sa guise tant que je ne suis pas sûre de pouvoir récupérer les commandes à tout instant. L'adrénaline c'est sympa, mais je ne veux pas risquer ma vie et celle des autres pour autant.

J'ai fait des balades exclusivement au pas pendant plus d'un an justement parce que je ne le sentais prêt à rester à l'écoute si on faisait davantage. Juste quelques galops en montée de temps à autre (mais pas systématique).
J'ai osé me lancer un jour où une amie montait ma jument et que j'ai constaté qu'elle gérait bien (donc qu'elle pourrait l'arrêter si jamais James m'embarquait). Le premier galop s'est super bien passé, et je ne l'avais jamais eu aussi cool en balade qu'après ça.
La balade qui a suivi, j'ai constaté à quel point il y avait de la puissance sous le capot : le premier démarrage au galop a failli me laisser sur place, on aurait dit un cheval de course sortant des starting-blocks >< Mais la suite a été beaucoup plus cool, donc ça ne m'a pas refroidie (loin de là).
Après cette sortie, j'ai été plus prudente, je n'ai galopé que sur des pistes bien larges et dégagées, avec suffisamment de longueur pour avoir le temps de lui proposer des variations intra-allures une fois installés dans le galop. J'exige toujours un peu de trot tranquille avant de demander le galop.

Mon message initial ne soulignait peut-être pas beaucoup ce point, mais depuis qu'on fait un peu de toutes les allures pendant les balades, j'ai quand même un cheval qui est biiiiien plus détendu et à l'écoute de manière générale. Les arrêts depuis le pas se font quasiment tous au bassin, il tient l'immobilité sans trop de problème, je n'ai plus de piétinements/trottinements au pas, et la plupart des trots sont gérés rênes quasi longues. Même les galops sont plutôt agréables et "sécuritaires" dans l'ensemble, le principal problème étant surtout le tout premier galop (celui qui """défoule""") ou les balades trop courtes/mal prévues au cours desquelles on fait une toute petite longueur au galop puis plus rien (pas le temps de faire plus, et/ou chemins pas praticables, etc.).



tekesuta : j'ai relu pas mal de fois ton message pour essayer de comprendre le fin mot de ce que tu expliques (parce que pour moi, fuite = peur). Mais en fait, tu pars du postulat qu'un galop "à fond" est une "fuite" dans le sens où l'émotion (l'excitation en l'occurrence) prend le pas sur tout le reste ; et donc sur le contrôle/la communication que le cavalier a avec son cheval ?


Dans mon cas, je sais que de toute façon ça pêche niveau travail en carrière (ça fait deux mois que je n'arrive pas à trouver de créneau pour reprendre un cours avec ma coach ), mais je n'avais pas de remords à laisser ça en pause pour le moment, considérant que l'extérieur facilite le travail à la maison pour plein de petites choses (plus d'impulsion, habituation au poids du cavalier dans une grande variété de situations, etc.). Mais c'est vrai que j'avais un peu occulté le fait qu'on n'a jamais travaillé beaucoup plus que les départs au galop, vu que c'était encore assez compliqué jusqu'à récemment (j'avais gardé une vieille appréhension à la noix ), donc on est encore loin des questions d'équilibre & co
[par contre, au pré, le galop-arrêt quand je me redresse, ça y a pas de problème Il a bien sa dose de bonbecs quand on bosse ^^ ]

Ah, et petit détail aussi : jusque-là, on a quasiment exclusivement fait des balades avec ma vieille jument. Elle se trainouille quelle que soit l'allure, donc c'est pénible pour le pas (pas du tout le même rythme que James), par contre c'est très bien pour le galop (aucun risque qu'elle pousse James à accélérer davantage).
Par contre, elle n'a plus trop d'endurance et de cardio, donc elle ne peut pas suivre James sur ce terrain-là, ce qui est justement très limitant : impossible d'envisager de galoper 10 min d'affilée, elle ne tiendrait pas.

L'autre vieux du pré a embarqué sa proprio la seule et unique fois où on a fait une sortie ensemble (de mon côté j'ai arrêté James normalement à la fin du galop, mais l'autre a fini sa course dans nos fesses. C'était le monde à l'envers ><), donc j'ai préféré ne pas réitérer.

Et récemment, j'ai été en contact avec une proprio d'une autre écurie qui cherchait justement du monde pour faire des balades longues (toute seule elle dépasse rarement une heure ou deux). On s'est déjà fait deux balades ensemble, a priori ça matche bien : les chevaux s'entendent bien, au pas ils ont le même rythme, et au trot et au galop la cavalière gère sa jument à la perfection. James peut partir comme une fusée, elle gardera son petit galop de dressage comme si de rien n'était. Et pour le coup, la jument a de l'endurance et du cardio.
J'aimerais faire un maximum de balades ensemble, je crois que ça nous fera du bien à tous les deux (James et moi), mais je crains un peu de finir par être un boulet pour elles si mon loulou a trop de moments où je ne le contrôle pas bien. D'où mes interrogations pour trouver des solutions et des pistes de travail

alexandradb

Je suis complètement d’accord que le choix des personnes qui nous accompagne est important !

Au début que je sortais mon cheval, je partais avec son ancienne propriétaire un peu flipette point positif elle ne nous mettez pas en difficulté point négatif elle sautait de son cheval plus vite que son ombre
Le nombre de fois où elle a mis pied à terre alors que ok ça bougeait un peu mais on gérait

J’ai aussi eu une copine avec qui je me régalais pour les balades bien sportives mais qui était grave tête brûlée
Elle maîtrisait vraiment bien sa jument ça qui rattrapait le côté casse cou

D’ailleurs ce soir ça s’est super bien passé ! J’ai été agréablement surprise du 5 ans qui a été exemplaire !
Oui il s’est inquiété quelques fois mais zéro réaction excessive, il s’arrête prend le temps d’analyser
C’est mon cheval le boulet qui lui n’a peur de rien et qui s’est mis en mode « si mon pote passe pas je n’y vais pas ! » alors que 1 secondes avant il était en train de bouffer de l’herbe dans le bas côté le regard tranquille


Comme c’était sa deuxième « longue » balade on a trotté tranquille dans un espace encadré


Mais voilà ça reste un cheval bosse régulièrement en carrière, qui a des codes, et qui répond aux aides
Pour moi c’est ça qui sauve le truc
Si déjà en carrière tu te fais promener même gentillement ou que tu as une réponse aux aides trop longue ou aléatoire en cas de stress ou situation plus complexe ça ne peut pas fonctionner.

Alors oui clairement ca dépend de chaque couple et je dirais même que ca dépend de beaucoup de facteurs (météo, rencontres, etc).

Ce qui me fait peur, n'est pas de perdre le contrôle car pour moi c'est se voiler la face que de penser que nous avons le contrôle. Pour preuve, quand ils ont peur, ils partent pleine balle si le monstre est derrière eux (je l'ai expérimenté une fois avec ma Magnifique que je ne soupçonnais pas de galoper aussi vite). Ils sont surtout très gentil de nous supporter sur leur dos ou à leur côté même si parfois ça les rassure quand même

Pour la petite anecdote qui va certainement vous faire rire : nous étions parties (ma magnifique, la chienne et moi) pour une balade tranquille au pas. J'aime beaucoup cette balade car elle offre énormément de dénivelés. La chienne avait disparue derrière une piste (rien d'inhabituel) et moi je ne m'inquiétais de rien car ce jour là la Magnifique était très calme mais, une fougère est venu chatouiller son postérieur au même moment où la chienne réapparaissait en latéral. Je me suis littéralement envolée quand elle a envoyé son postérieur (et je ne suis pas un poids plume). 3 mètres plus loin elle s'est rendue compte que je n'étais plus sur son dos et est restée me regarder l'air de dire " mais qu'est que tu fais là-bas "
C'est ce jour là que j'ai vraiment compris qu'elle ne me montrait pas le tiers de sa force et de ses capacités (et que j'ai regretté de ne pas avoir appliqué à la lettre le conseil de ma monitrice si tant est que ça ait changé quelque chose pour mon adducteur)


[Ma monitrice (avec qui je sortais mon jeune en extérieur quelques années plus tôt) me disait " quoiqu'il arrive, tu restes en équilibre sur tes pieds " (Elle n'avait pas fini sa phrase que mon clown faisait l'idiot sur le passage du talus )]


Avec certains chevaux, plus tu veux contrôler, plus ça part en live (c'est le cas de ma Magnifique et si elle est avec un copain, c'est pire).

Je ne travaille plus ma jument en carrière (sauf quand je ne suis pas sur son dos car la carrière n'est pas assez grande à mon goût). Rien qu'hier, en liberté dans la carrière, j'étais très contente d'avoir choisi cette option plutôt que la balade initialement prévue. Quand ma jument part en live, le seul moyen de ne pas finir expulsée, c'est d'occuper ses pieds en la mettant en avant et même ça il faut l'anticiper et donc avoir un peu de distance à couvrir devant nous. Pour nous, impossible les cercles pour ralentir ou cadencer, ça agace madame qui part en rodéo

Donc, c'est soit elle est à l'écoute, et coopérative et c'est plutôt cool, soit je suis en équilibre sur mes pieds et je la mets en avant. Si ça part trop en live, je mets pied à terre. Et quand je n'ai pas eut le temps de mettre pied à terre, en cas de nécessité, je l'arrête dans un talus ou autre. Heureusement ça n'arrive pas souvent.

Avec elle, j'ai exclusivement travaillé en extérieur, en main d'abord parce que je l'ai eu jeune puis montée ensuite. Et il ne faut surtout pas contrarier Madame sinon elle se fâche et impossible de lui relever la tête pour la sortir de son mode rodéo

Souvent, je la fatigue bien à l'aller pour qu'elle soit plus cool au retour.

Par contre, je suis surprise que tu partes aussi longtemps avec ton jeune aux 3 allures. La mienne, à 5 ans n'était pas encore malade mais 2h/2h30 c'était bien déjà et je finissais à pied pour la ménager


Avec ma DP, j'adorais également partir en extérieur. Avec lui, particulièrement au galop, il fallait rester sur ses gardes et bien en équilibre et derrière car quand un truc l'inquiétait, il me faisait de magnifiques arrêts peut importe la vitesse (les fameux " arrêt sur image ").

La seule fois où je l'ai " perdu " c'est le jour où il a décider de rattraper un cycliste. Il le rattrapait puis repassait au pas et ainsi de suite jusqu'à ce que je décide de partir devant le cycliste (je n'ai jamais compris ce qui lui était passé par la tête ce jour là)

Sinon, à un endroit précis sur le retour, il laissait exploser sa joie, c'était génial de le sentir s'éclater même si mon autre monitrice n'aurait pas aimé la blague (c'était un cheval de club mais de toute façon tout le monde ne pouvait pas le monter et il montrait déjà quelques mouvements d'humeur pour un bidon qui avait pourtant toujours été là où un coin qu'il ne voulait plus faire)

Maintenant que j'y pense, je me rends compte que je n'ai toujours connu que les galops pleine balle en extérieur
En club, on partait avec des chevaux qui ne sortaient quasiment jamais de leur écurie, et je me souviens juste d'avoir toujours détesté ces balades où je passais ton temps branchée sur les rênes pour que dalle de contrôle.
Et ensuite, j'ai notamment fait randonnée au Portugal, balades avec un proprio et ses propres chevaux, et balades avec un club un peu plus axé éthologie/clicker training que ce à quoi j'étais habituée... et systématiquement, le pas et le trot c'était tranquille, mais les galops c'était juste à celui qui irait le plus vite.



esss : pour la durée des balades, c'est en partie parce que jusque-là je ne faisais que du pas, donc je misais tout sur la distance/durée pour pouvoir faire des tours intéressants (et je mettais beaucoup pied à terre pour ne pas abuser de son dos). Et j'avais de toute façon remarqué que mon jeune se calait réellement dans le rythme au bout de 2h environ, donc j'ai pris le pli de partir plusieurs heures à chaque fois.
Quand j'ai introduit le trot et le galop il y a quelques mois, ça nous a aussi débloqué l'accès à la forêt de Chantilly, où on a des pistes de galop de plusieurs kilomètres. Le gros intérêt de garder des balades de 3-4h, c'est qu'elles nous permettent d'aller trotter/galoper aux endroits qui nous offrent les meilleures conditions possibles (pistes en sable, larges, dégagées, avec très peu de risques d'accident avec des tiers).
Les rares fois où j'ai l'impression que mon loulou fatigue (mentalement surtout), je n'hésite pas à mettre pied à terre et à marcher (plusieurs kilomètres s'il le faut) ou à laisser une longue pause pour brouter sans cavalier sur le dos.
Le rythme reste lent à chaque fois, parce qu'on est accompagnés de vieux qui se trainent et qu'on doit régulièrement attendre (en plus des pauses broutage régulières). Si on avançait à son rythme réel, ce ne serait peut-être pas la même, mais pour l'instant je n'ai toujours pas pu tester...
Edit : Ah, et j'ai oublié de mentionner que c'est du plat à 98% du temps >< Pas moyen d'avoir un minimum de relief ici, c'est déprimant.


Ça reste compliqué de trouver des cavaliers avec qui ça matche bien. Non seulement il faut un minimum d'affinités avec l'humain (mêmes objectifs, envies, etc.), mais en plus faut que les chevaux s'accordent bien aussi (rythme, affinités)...

J'avoue que je ne peux pas t'aider beaucoup.
Mon premier poney je pouvais le faire galoper sur des longueurs, la vitesse ne l'intéressait pas, moi non plus.
Jamais il ne m'a pris la main. Très sur l'oeil, sa spécialité était le pilé demi-tour quelque soit l'allure. Par contre il s'arrêtait au bout de 3 foulées de galop;

J'avoue ne guère apprécier les balades collectives. J'en ai trop vues comme vous, galop pleines balles, pas rênes longues le cheval fait ce qu'il veut, ça s'arrête pour brouter, sa trottine pour rattraper , ça fait l'accordéon. Je déteste.

Ma jument n'est pas du tout prête à me prendre la main: elle est sur le frein en extérieur. Quand elle a peur elle ne fuit pas elle s'arrête.

J'avoue que les terrains de jeu que l'on a autour de chez soi changent beaucoup la donne aussi.
C'est clair que sur Chantilly, une belle allée boisée...ça a de quoi griser la bête si ce n'est le cavalier.
Par chez moi, le galop en extérieur....les endroits sont très rares. Par contre les dénivelés sont bien présents...et si elle accélère le pas pour rentrer....les dernières côtes ont vite fait de lui rappeler la réalité.

As-tu essayer de faire une courte séance en carrière , galop inclus bien sûr et partir en extérieur après ?
Mais bon, s'il a encore l'énergie de te planter des galops de folie après 2 h de balade, ce n'est pas une petite détente qui va l'épuiser.
Ou alors beaucoup de variations d'allure pas-trot- pas avant de prendre le galop ? Mais cela en chauffe certains plutot que de les calmer

walmos Ooooh, tu es près de Chantilly !

Si jamais, plutôt que de prendre la piste des Lions, tu peux aller explorer un peu sur les côtés, ça monte pas mal du club de Coye la forêt par exemple, pour rejoindre le bout des Lions. Et il y a quelques autres chemins parallèles qui te permettraient d'avoir du dénivelé avec un peu sol :).

Et selon d'où tu viens si ça ne te fait pas trop long, la forêt de Coye/les étangs de Comelles, voire Luzarches et Chaumontel, tout ça est relié et de ce côté-là il y a énormément de dénivelé ;)

Super Chantilly, Senlis, Ermenonville, j'ai longtemps travaillé mes chevaux dans ce secteur...Maintenant je suis un peu plus au Sud. Mais la façon de travailler n'a pas changé.
Je fais de l'endurance et évidemment mon approche est identique tonya .
Tous les 2 ans, je prends un jeune cheval et la méthode est strictement identique, j'ai la chance d'avoir aussi des chevaux "maître d'école" que les jeunes respectent et "copient".
Donc, il ne s'agit pas vraiment d'interdire mais de montrer les bons gestes et comportement.
Je préfère bien sûr que le cheval fasse un démarrage "fort" vers l'avant s'il a peur (vaches par exemple) plutôt que faire demi-tour et il apprend en ce sens. En revanche, il apprend à rester aux allures de ses congénères et ma dernière qui a 5 ans que j'ai depuis septembre n'a pas encore fait- un seul bout vite, en revanche, elle est mécanisée et peut faire du galop entre 13 et 20-21 km/h presque partout et tient son petit galop pendant 1/2 heure. Comme Tonya, je commence sans amplitude dans les allures et si j'ai fait un peu de sortie au pas afin qu'elle s'habitue à mon poids et commence sa musculature et son équilibre, nous avons vite attaquer au petit trot et quand les commandes étaient assimilées, galop au rythme des autres...
Si l'on parle un peu technique, la vitesse en bout vite c'est l'augmentation de la cadence. Avant tout, Je travaille le cheval pour qu'il soit sur une toute petite cadence (alentour de 100 foulées/ min) et alors seulement j'augmente la longueur de la foulée, ainsi avec elle j'ai gagné 80-90 cm en longueur sur la même cadence, donc de la vitesse mais contrôlée. A partir de septembre, je vais augmenter un peu la cadence à 105-107 foulée/min et bien sur, je suis aussi la croissance du cheval, car c'est un âge où la croissance continue.
La vraie vitesse sera travaillée plutôt vers la fin de la croissance.
Tu parles d'adrénaline, mais crois moi, quand tu es sur un trot léger que le cheval passe dans la même foulée sur un petit galop sans sentir un seul à coup et peut le maintenir en s'adaptant au terrain, y compris en descente, sans plus d'accélération, c'est un plaisir inégalé.

dilon777 I will translate for you as this forum should be fully in French.


La regularité du galop d'un jeune cheval en exterieur demande de la patience and un entrainement regulier. Il se doit de commencer avec une base solide á petite allure et augmenter celle-ci de facon graduelle. Il faut avoir une position equilibrée et gentillement encourager un mouvement calme. Un entrainement regulier sur terrains/lieux variés aide le cheval a gagner en confiance et en "repondant". Toujours priotiser la securité et le renforcement positif afin d'avoir sa confiance et sa comprehension.

Bizarre, le point bleu à la troisième ligne est un lien.
Quand on cite le message pour répondre, il apparait d'ailleurs.

globs : c'est sur un retour de balade après 4h à marcher/trotter(/galoper) qu'il m'a fait découvrir que quand il part "pleine balle" ce n'est même pas sa vitesse maximale, il est encore capable d'accélérer d'un cran derrière... Donc non, le faire bosser dans le pré au préalable ne permettra pas de le "fatiguer". Eventuellement, ça pourrait le concentrer et donc contribuer à garder une meilleure communication une fois qu'on sort, mais j'ai quand même des doutes sur la différence que ça ferait une fois arrivés sur les pistes (~1h de semi ville pour les atteindre)


la-rowane : étangs de Comelle, on a fait deux fois, ça a déjà perdu tout attrait à mes yeux (et pour te donner une idée, cette balade je compte 2h aller et 2h retour)
J'ai une amie au CE de Coye la Forêt, on aimerait se faire des balades ensemble, mais pour ça faut que je continue à travailler le van avec James (il monte/voyage bien, mais je le trouve encore un peu trop stressé à mon goût, faut que j'arrive à banaliser les trajets).
A terme l'idée serait de prendre le van pour les balades et de s'avancer vers la forêt d'Ermenonville (par exemple) pour justement aller chercher un peu de relief et s'épargner les traversées de ville/routes, mais je n'en suis pas encore là.
Par contre, Luzarches et Chaumontel je n'ai jamais trop regardé ce qu'il y avait dans ces coins-là. Si tu dis qu'il y a un peu de relief, ça m'intéresse ^^


averrhoes : tu dis que tes jeunes restent aux allures de leurs congénères... Je crois que c'est là que le bât blessait jusque-là pour moi : les "congénères" qui nous accompagnaient se traînaient beaucoup trop pour qu'un jeune avec un bon mental (curieux, passe-partout, confiant) puisse avoir l'idée de se caler sur leur rythme. Pendant longtemps (plus d'un an), James était incapable de rester derrière, il faisait tout pour repasser en tête si d'aventure l'autre cheval se retrouvait devant (et comme je n'ai toujours été accompagnée que de chevaux préférant suivre, ça arrangeait tout le monde x) ).
Tu agis comment si le jeune que tu montes chauffe/s'excite et qu'il accélère dès que tu relâches un peu la tension sur les rênes ? Tu le tiens court jusqu'à ce qu'il se cale dans le rythme ou que le galop soit terminé ?

Je suis d'accord que le sentiment que notre monture est une extension de nous-même est tout aussi (voire plus) grisant que l'adrénaline pure et simple. Mais ce qui est encore mieux, c'est qu'a priori les deux ne sont pas incompatibles... à terme tout au moins


fanie31 : qui prendra le risque de cliquer ? On dirait un texte de chatGPT pour couvrir une (mauvaise) arnaque.

globs : je viens de voir que j'avais plein de petits trucs à répondre à ton message, j'ai quasi tout zappé dans ma réponse précédente

J'admets que plus ça va et plus je me demande comment une balade à plus de 3-4 chevaux peut être gérable (en tant que proprio). A moins d'avoir uniquement des chevaux super bien disciplinés et/ou très indépendants, ça doit être galère d'arriver à jongler entre suivre le groupe et garder un cheval à l'écoute/ne pas laisser déraper l'éducation.
J'avais testé une balade avec une cavalière "inconnue" sur ma vieille jument pour nous accompagner. J'ai passé les premières 10 minutes à me dire que c'était pas possible, James était intenable, il passait son temps à trottiner et à se tortiller dans tous les sens... jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait la cavalière n'arrêtait pas de faire trotter ma juju derrière nous pour ne pas se laisser distancer (sur un terrain pas top en plus) J'sais pas pourquoi, j'ai pas réitéré avec elle


Enchaîner les allures pas-trot au début de balade, je suis encore mitigée sur le résultat. Pas sûre d'avoir vraiment réussi à le travailler dans de bonnes conditions, mais jusque-là je devais tenir très court si jamais on commençait par un long trot, parce qu'il accélère, accélère, accélère... jusqu'à tomber dans le galop si je laisse faire.
Passé le premier galop, généralement il respecte super bien les contrats d'allures, je peux trotter rênes longues voire même avoir des galops où il est à l'écoute.
Les deux dernières balades qu'on a faites, on n'a pu galoper que sur 200-300 mètres les deux fois. Clairement, la deuxième il était méga frustré et je l'ai rarement vu autant rechigner à rester au pas ou à garder un trot normal.

J'ai un sifflement pour lui demander de ralentir, qu'il commence à bien connaître (et à bien respecter malgré tout ). Je pense que peu à peu il finira par l'intégrer aussi au galop, mais pour l'instant on n'y est pas encore tout à fait


Et non, je ne peux pas compter sur les montées pour le ralentir, elles sont beaucoup trop courtes

walmos
Déjà, je ne le mets pas en tension sur les rênes, c'est beaucoup de travail amont.
Comme me disait un instructeur à mes débuts "pour tirer il faut être 2..."
Quand je mets un peu (mais un peu) de tension c'est pour soutenir le cheval dans ses allures sur nos terrains très vallonnés ou pour aller plus vite, plus tard.
Mon concept est simple à expliquer, compliqué à appliquer mais avec des jeunes que je prends juste après le débourrage c'est plus simple. UN FIL DE SOIE DANS LA BOUCHE.
J'en profite pour ajouter, jamais de mord résine. le seul cheval avec lequel ce principe a eu du mal à s'appliquer avait fait ses 1ères sorties avec un mord résine.
Comme me disent mes cavalières, on pourrait essayer de sortir les chevaux juste avec les rênes attachées au licol, le cheval resterait aux ordres... (Pas si sûr ??)
Et je n'accepte jamais (en tout cas dans la 1ère année) que le jeune cheval puisse faire une accélération dans le désordre et sans correspondre à la demande, sauf évidemment s'il a une bonne raison d'avoir peur.
Tellement peu de temps "perdu" au début pour tellement de temps gagné dans la "construction" du cheval.
Après, peut-être que toutes les races ne se prêtent pas à l'exercice.

pour moi c'est juste un manque de travail.
débourré l'année dernière
allures introduites il y a 3 ou 4 mois : il n'est pas encore équilibré, posé, habitué, sa musculature est-elle achevée...



ton cheval est encore très vert, et c'est un exercice difficile.
A la fois physiquement (s'équilibrer, céder) et mentalement (renoncer à la joie de la vitesse)

L'équilibre se travaille en piste, et le contrôle de la vitesse, sur des changements d'allures et différentes vitesses dans les allures.

les transitions rapprochées sont plutôt excitantes à mon avis, c'est ainsi qu'on échauffe les chevaux "mous" pour les rendre réactifs.
Alors que les longs trots ou galops cadencés et vifs "posent" les chevaux excités.

Pour moi tant qu'un cheval est connecté, avec la bouche à l'écoute, peu importe la vitesse, on garde le contrôle. Mais s'il s'appuie, c'est retour direct à l'allure inférieure (et ce quelle que soit l'allure, un cheval raide appuyé sur le mors, au trot tu mettras toujours trop de temps à l'arrêter en cas de nécessité, puis il risque de s'enfuir encore + au galop)

Tu peux lui apprendre l'arrêt à la voix (avec friandises à la clé) , ça marche très bien et c'est une sécurité dans tous les cas.

Mais le travail régulier et en piste t'aidera bcp (sur la piste il doit s'équilibrer pour tourner et tu as des points de repère sous forme de lettres, coins, pour matérialiser les transitions.)



pour équilibrer le galop il faut surtout demander des départs à partir du pas, des départs nets et sans transition de foulée au trot.

quitte à faire départ, deux foulées, repasser au pas, rester au pas suffisamment longtemps pour qu'il redescende en pression.



il y a des chevaux qui ont besoin/ préfèrent l'échauffement au galop, qui les "relaxe" plus (paradoxalement) que l'échauffement au trot.
C'est deux allures différentes au niveau de la locomotion, pas étonnant donc que certains organismes soient plus à l'aise avec l'une ou l'autre allure pour les échauffer et délier.

Signalé

geriko42 ?

les personnes écrivent en anglais avec des liens cachés dans le corps de texte

argamelle merci pour ta vigilance, ils sont de plus en plus malins