Cheval immobile à pied et monté / suite débourrage

hisatis39 Merci beaucoup :) Je vais regarder tout ça pour vérifier mais ce que tu expliques me parles et nous sommes parties en balade à pied à l'écurie de débourrage sans soucis. Et évidement avant débourrage aussi et de nombreuses fois. Elle sait marcher en main depuis pas mal de temps. Je vais m'assurer de bien respecter ces codes la prochaine fois que l'on marchera en main ensemble quand même ça ne fait pas de mal un rappel.

Allures acquises à la voix oui, nous n'avons pas relongé depuis (car carrière profonde l'été) seulement envoyée sur un cercle au pas pour voir si c'était acquis avec nous aussi à son retour de débourrage.
La elle bloque pour tout, pas que monté donc pas eu l'occasion de refaire du travail à pied encore depuis ce changement de comportement, c'est l'objectif en débloquant la situation de reprendre d'abord à pied, à la voix etc avant de remonter dessus.

Pareil en licol pour sortir du pré oui, ou aller brouter, c'est une statue.

Ta jument gèle. C'est un comportement de défense. Difficile de savoir exactement se qui la perturbe. De bonnes pistes ont été émises quant aux origines probables.

La liste est longue;

- santé
- matériel non adapté
- inquiétude
- anxiété
- test du leader
- manque de confiance
- paddock
- étc...

La mienne a gelé sur les balades seule pendant plus de 6 mois! On a dû faire toujours le même tour pendant ce laps de temps. J'ai pensé au manque de confiance du leader, à l'inquiétude (jument sur l'oeil et séparation avec les potes difficile).

Je lui ai laissé le temps et cela c'est résolu (à vrai dire je ne sais pas se qui l'a dé-enclencher). Mais je ne lui ai jamais permis de faire demi-tour et toujours obliger à faire quelques pas en avant, avant de rentrer et de lui faire de belles caresses en remerciement.
Encore maintenant elle s'arrête et observe son environnement et repart d'elle même, cela lui permet de bien se détendre.

A pied j'ai dû malheureusement utiliser la pression (certainement pas l'idéal, il faut un cheval qui cède sinon c'est contre-productif). Et ne pas oublier de récompenser.

tu peux commencer direct une phase ascendante de "réussite/ récompense" : elle se laisse mettre le licol ? félicitations, caresse, bonbon ; elle donne les pieds pour être curée : à chaque pied, félicitation, bonbon. Elle se pousse (même d'un pas) quand tu demandes de la place à l'épaule (ou pousse les hanches comme on fait parfois au pansage) félicitation, caresse, bonbon.

Pour la remotiver à partir de choses tellement anodines que même si elle est braquée, elle va certainement faire par habitude. (en restant dans son pré)

hellodie94

Je plussoie les exemples d'ardennesacheval

Il faut réamorcer les situations de réussites. Ne pas hésiter à ritualiser positivement les choses simples pour instaurer une relation d'écoute.

Ne pas renoncer quand la jument a bloqué. Le but n'étant pas qu'il ne faut pas céder mais plutôt qu'il faut essayer de ne pas finir sur une situation conflictuelle. Même si bien sûr il ne s'agit pas d'un conflit agressif, plus d'une opposition de point de vue disons
C'est là qu'il faut accepter d'attendre. Longe détendue, sans rien demander, sans caresser ou lui parler. Prévois que ce genre de situation peut arriver dans ton timing de travail, pour ne pas te retrouver dans la situation où tu n'aurais pas le temps d'attendre car les premières fois, il faudrait vraiment que tu puisses systématiquement procéder de la même façon.
La constance est importante avec les chevaux, surtout avec les jeunes en formation.

Elle se bloque. Ok tu restes à côté sans la solliciter, sans rien faire, sans t'adresser à elle. Tu fais presque comme elle, tu te mets en pause ! Et tu attends en observant du coin de l'oeil l'évolution de son attitude générale... AU bout d'un moment, elle va se détendre, se relâcher, passer à autre chose dans sa tête. Et c'est à ce moment là que tu vas proposer quelque chose avec enthousiasme et encouragement. Elle donne bien les pieds ? Et bien demande lui de donner un pied et récompense ! Puis remets toi en route ou demande un reculé si elle sait bien le faire, toujours en récompensant énormément, de la voix, de la main.

En fait, quand elle bloque, tu changes l'objectif. Au lieu de rester sur l'idée de la faire avancer, tu passes sur l'objectif qu'elle se relâche toute seule, ensuite qu'elle se focalise sur autre chose et qu'elle en fasse une expérience très agréable pour se reconnecter avec intérêt à toi, puis quand c'est fait c'est la remise en avant que tu récompenses d'une façon particulière (une friandise alimentaire qu'elle n'a pas habituellement et apprécie énormément).

Je reviens aussi sur ton programme de travail après y avoir repensé.
Pour moi, sur une jeune de 5 ans sortie de débourrage plus ou moins récemment, les séances de travail ne sont pas assez fréquentes et trop intenses.

Rappelle toi ce merveilleux adage que j'ai précédemment cité. Il contient l'essentiel.
Demander souvent, se contenter de peu, récompenser beaucoup

Donc pour ma part, je ferais au moins une session de travail tous les 2 jours, des sessions plus longues (30 à 40 min, ce n'est plus une 3 ans), mais par contre des sessions bien plus light avec plein de petites pauses et une progression dans l'effort plus adaptée pour qu'elle n'ait aucune saturation cognitive ou physique tout en ayant fourni des efforts.

Pour moi, dans les grands principes, une session de travail se décompose en 10 à 15 min de mise en route (étirement, assouplissement, mobilisation douce, échauffement musculaire, mise en souffle progressive), 10 à 15 min de travail aux 3 allures en respectant encore la progression dans l'effort donc pas puis trot, combinaison pas/trot, puis galop et combinaison 3 allures (ici on va chercher l'effort, répété des acquis en cherchant la montée en qualité des réponses et éventuellement introduire une nouvelle chose, on vient consolider les acquis et améliorer les points faibles. on utilise des figures de manège, des exercices différents, des combinaison d'exercices). Et enfin on termine avec 10 min de décrassage (on revient sur des étirements doux, on fait redescendre le cardio, on redescend dans les allures vers le pas pour chercher le relâchement musculaire pour favoriser une bonne récupération et on en profite pour flatter, caresser, se détendre).

Les 3 phases de travail sont entrecoupées de pauses de 2 ou 3 minutes où le cheval est invité à marcher librement rênes longues et à l'intérieur même des phases de travail on rend les rênes et offre des micro pauses pour flatter et récompenser de la voix et des caresses.

Il faut soi-même être détendue et enthousiaste dans le travail et dans tout ce qu'on propose et fait. Peu importe la qualité des réponses, il faut rester dans l'idée de proposer un exercice et de guider vers la réussite.

C'est bien d'avoir des objectifs d'exercices précis pour chaque séance en s'appuyant sur ce qui s'est passé dans les précédentes séances mais je trouve fondamental de rester très à l'écoute du cheval pour réajuster le plan de vol à ses dispos du moment afin de rester dans un contexte de travail accessible et favorisant la bonne entente et la réussite. On peut obtenir de gros efforts d'un cheval si on lui offre un contexte favorable, bienveillant et de la reconnaissance. Ce n'est pas le but de le faire à chaque fois mais c'est parce que l'expérience renouvelée du travail dans l'écoute, la réussite et le bénéfice se fait systématiquement qu'ensuite les chevaux sont prêts à aller de plus en plus loin avec enthousiasme et nous surprennent même à offrir plus que ce qu'on leur demande.

Voilà un peu pus d'eau à ton moulin

Je suis d’accord que cela ressemble à « trop » trop vite, trop fort.

Je suis aussi d’accord sur le fait de fonctionner par « touchettes ». Pour la mienne s’est flagrant, format petit cheval costaud (qui irait bien pour du trait), plus je suis fine, douce dans mes demandes mieux elle agit (cela vaut beaucoup en selle aussi)

Ce type de chevaux est très intéressant, même si "compliqué".

J’ai planté la mienne 3 fois : deux fois à cause d’ânes, une fois sur le van. Les 3 fois j’ai fait machine arrière et repris « à zéro ». Par exemple reprendre les sorties en main pour aller du côté des ânes. Faire une séance où elle monte 3 fois dans le van en 2 heures avec beaucoup de récompense, la fois suivante elle y reste, la fois d’après je mets la barre de poitrail…etc.

Il faut chercher la bonne décomposition. Ils pardonnent et acceptent de reprendre et repartir dans le bon sens. En tout cas la mienne le fait.

Beaucoup d’autres propriétaires m’ont dit que j’avais vraiment beaucoup de patience : mais c’est ce qui paie, vraiment.



Il faut que vous trouviez avec la propriétaire la bonne décomposition. L’objectif du jour c’est vous qui l’avez en tête, pas la jument. Par contre n’arrêtez jamais sur une de ses « non actions », mais sur une des vôtres.

Vous pouvez aller au pré juste donner une carotte et caresser, mais allez-y sans le licol.
Une autre fois allez-y avec le licol, elle le met, carotte, fini
La fois suivante, juste carotte.
La fois d’après elle sort du pré.
La fois suivante, juste licol….
C’est elle qui va vous « dire » à quelle vitesse avancer. C’est l’observation de son comportement.

Il faut déjà qu’elle se laisse attraper correctement. Tant que cela n’est pas acquis : ne pas aller plus loin.


Petit à petit vous pourrez changer vos objectifs en cours de route, elle ne le saura pas. Par exemple dans quelques temps (peut-être d'ici 2 ou 3 jours seulement) elle sort facilement du pré et vous vous dites que vous allez faire du TAP dans la carrière. Manque de chance elle se plante sur le chemin de la carrière. Tant pis vous travaillez là.

Commencez par des trucs super faciles, en les récompensant fortement. Cherchez aussi à rendre tout agréable : le pansage comment elle l’aime : doux, ou au contraire bien gratté ? Quels sont ces endroits de gratouille préférés. Abusez en , même (et surtout) pour rien. Un humain qui sait où gratter c’est un super humain.


Deux méthodes qui ont fonctionnées avec ma jument.

La première (moi c’était sur ses peurs, mais cela peut être tenté dans votre cas je pense) c’est de faire des allers-retours. Elle avait peur d’aller vers le pré des ânes. J’essayais de m’arrêter avant qu’elle ne s’arrête et je faisais un petit demi-tour. Un peu comme pour lui dire « tu vois, il est possible de rentrer, pas besoin d’avoir peur) et puis de nouveau demi-tour vers les ânes un peu plus proche…Et ainsi de suite de façon à finir tout prêt. Par contre si elle s’arrêtait avant je ne faisais jamais demi-tour avant d’avoir pu la remettre ne serait-ce qu’un ou deux pas en avant. Le demi-tour venait de moi, pas d’elle , jamais. Et toujours avec forte récompense et encouragement quand elle se portait en avant.

Une autre méthode un peu plus « sévère ». Celle-ci je l’ai utilisée après. Lorsqu’elle avait moins peur mais s’arrêtait un peu par « habitude » à cet endroit. Disons qu’elle gardait la mémoire de la peur (et je savais que les ânes n’étaient plus là). J’ai toujours une cravache. Dans ce cas je tapote en continu lorsqu’elle s’arrête. Suffisamment fort pour que ce soit désagréable, gênant, pas assez pour que ce soit douloureux. Dès qu’elle esquisse un pas en avant, j’arrête. Si elle stoppe de nouveau elle reprend.

J'avoue que j'ai été un peu plus intrusive que couagga mais sans exagération. Le dosage c'est vous qui allez le trouver en voyant comment réagit votre jument. Chaque individu est différent


La difficulté est le dosage. Lorsque l’on a compris pourquoi ils stoppent ainsi, à quel moment dans la reprise il faut forcer parce que, oui, là je sais que tu es capable. C’est une frontière difficile à cerner. Avec la mienne elle est un peu obligatoire. Je peux prendre pour exemple le trot à main gauche. C’est difficile pour elle , c’est son côté « raide ». Donc il faut le travailler à petite dose. Maintenant elle le fait de mieux en mieux. Mais le départ reste difficile. Un peu comme si elle se disait, oh, non pas ce côté c’est très très dur. Alors que ce n’est plus très très dure. C’est un peu difficile.


Si j’ai bien compris son débourrage était ailleurs, et elle est rentré récemment. Donc, même si elle revient dans sa pension d’origine, qu’elle n’a pas oubliée, c’est tout de même perturbant, ne pas l’oublier.


Moi on me dit que ma jument a du carafon. Moi je pense qu’elle est très fine, assez peureuse, mais comme la tienne très intelligente et apprend vite. Et qu’elle sait ce qu’elle veut. Cela fait deux ans que je l’ai et je commence seulement maintenant à bien la comprendre (elle a eu aussi au début quelques misères de santé / bobos qui ont ralenti le travail mais lors desquels elle a vu que je l’écoutais). Je la trouve très intéressante. Effectivement je ne peux pas me dire que tout est facile. Parfois je me suis demandée si j’allais m’en sortir. Mais lorsque je vois qu’elle progresse je suis fière de moi ET d’elle.

Et j’avoue que je préfère qu’elle se plante quand elle a peur plutôt qu’elle n’explose et nous mette toutes deux en danger. La c’est zéro risque. Et au pire elle recule lentement ou me fait demi-tour au pas avec toute sa force d’encolure….aucune raison de tomber pour moi

J’avoue que la seule chose qui m’embêtait était de ne pas pouvoir assez la travailler physiquement (vive la camargue qui grossit en voyant le brin d’herbe !)



Vous pouvez aussi faire des tests (lorsque le fait de l’attraper sera acquis)
Si elle se bloque toujours au même endroit avec la selle et le filet. Est-ce qu’elle le fait juste avec le licol ? si non , est-ce qu’il n’y aurait pas une gêne avec l’équipement ? Si elle a été débourrée en selle western, est-ce que la selle anglaise ne la perturbe pas ?


Autre chose, si elle est tardive, à 5 ans la travailler tous les jours c’est sans doute trop pour elle. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas venir la voir tous les jours. Mais vraiment des fois pour rien. La mienne je l’ai eu à ses 4 ans. L’été dernier à ses 5 ans pendant mes vacances je comptais bien « profiter » d’elle. A un moment elle a commencé à me fuir lorsque je venais la chercher au pré. J’ai fait une pause. Je ne suis plus venue qu’un jour sur deux. Ou je venais juste pour la mini ration. Elle ne me l’a plus jamais fait.


Cet été je suis allée voir la mienne tous les jours pendant mes 3 semaines de vacances. Sauf un jour. Et je l’ai travaillée tous les jours (sauf deux jours ou trois). Par contre je changeais tout le temps, une fois balade, une fois carrière montée, une fois longues rênes, une fois exercice van….Elle ne m’a jamais fuit.

Reprise du boulot pour moi cette semaine. Je suis allée la monter un peu lundi soir. Mardi, mercredi je n’ai pas pu y aller. Hier soir : elle m’a suivi au pré sns que je lui mette le licol. Ok, ses deux meilleurs copains la suivait de prêt et elle voulait être sûre que son distributeur de carottes personnel lui soit bien réservée….mais tout de même. Cela voulait bien dire que ma présence, travail inclus était loin de lui être insupportable (pas de chance j’avais oublié les carottes ce jour là !)


Il faut aussi que vous vous mettiez bien d’accord avec la propriétaire pour fonctionner de la même façon. Et si par exemple au début l’une la sort du pré le lundi, l’autre doit juste aller la voir sans la sortir le mardi. Et inverser, que ce ne soit pas toujours la même qui face le plus difficile, ou l’étape suivante. Ne pas non plus « s’y mettre à plusieurs ». La première fois que j’ai voulu faire remonter ma jument dans le van (après le premier trajet que j’ai fait trop fort) il y avait 2 ou 3 personnes qui me regardaient insister, insister. ..l’heure de midi arrivant tout le monde est parti manger….10 minutes après la jument était dans le van (cela faisait plus d’une heure que j’y étais). Parfois trop de monde augmente la pression. LE cheval doit plus ou moins sentir que s’il y a plus de monde que d’habitude ce n’est pas « normal ».

Il faut au maximum lui rendre les choses, normales, banales, faciles.
Et même lorsqu’elle fera facilement, ne jamais oublier les récompenses.


Bonnes réflexions avec la propriétaire, cette jument vaut certainement les nœuds au cerveau.

Désolée du pavé, mais j’avoue que ce type d’interrogations me passionne depuis que j’ai ma jument

Chose qui marche bien :
tu vas la voir au pré, tu mets le licol, tu gratouilles de partout en cherchant l'endroit préféré, tu attends qu'elle frétille du nez en se tortillant dans tous les sens et là :"au revoir ! à demain" !
tu retires le licol et tu t'en vas, c'est comme ça qu'elle va te regretter et se rendre compte de ce qu'elle perd, hors de ta présence :)

ardennesacheval
globs
couagga
marlin

Rebonjour à toutes,

Je n'ai pas pu répondre ce weekend mais je vous ai toutes lues attentivement.
Merci infiniment pour toutes ces pistes et réflexions.

Nous avons bien noté toutes les idées.
On exclue pas que la selle ne soit plus adaptée, on la fera vérifier.
Je pense qu'on a pris le problème à temps.

J'ai déjà testé plusieurs techniques ce weekend, pour lui remontrer ce qu'elle gagne à être avec moi. Son propriétaire avait déjà commencé dès que nous avons eu vos premiers retours.
Résultat, samedi et dimanche, je n'ai eu aucun mal à l'approcher, (en allant d'abord voir les autres chevaux d'abord pour les gratouiller etc..., elle est venue d'elle même à moi), lui mettre le licol et la sortir et j'ai récompensé à chaque étape.

Hier nous avons fait une balade en forêt avec une autre jument (la deuxième jument du même proprio) à pied et au pas et tout s'est très bien passé.
On va donc faire en sorte qu'elle voit quelqu'un tous les jours pour des choses cool et pas forcément sortir et que sortie ne veuille pas forcément dire travail "chiant" aussi.

J'ai aussi pris bonne note des exemples de séances :). Je pense qu'on a pas été assez sérieux dans le travail donc on va l'être sur des séances avec beaucoup de pauses mais plus de solicitations diverses, faire des vraies séances montées et alterner avec des séances de travail à pied, des balades (si on y arrive) et de sorties loisirs (brouting, pansage, jeux, défouloir en carrière, balade en main etc...) et évidement des jours avec RIEN juste le contact avec son proprio ou moi, au pré.

Je pense que cette semaine elle va sortir en balade montée avec son propriétaire, sur le même parcours que l'on a fait à pied hier, on verra si elle flanche et sinon on utilisera la technique couagga :
" En fait, quand elle bloque, tu changes l'objectif. Au lieu de rester sur l'idée de la faire avancer, tu passes sur l'objectif qu'elle se relâche toute seule, ensuite qu'elle se focalise sur autre chose et qu'elle en fasse une expérience très agréable pour se reconnecter avec intérêt à toi, puis quand c'est fait c'est la remise en avant que tu récompenses d'une façon particulière (une friandise alimentaire qu'elle n'a pas habituellement et apprécie énormément)."
Le pro qui la débourré nous a juste dit qu'elle se foutait de nous sans pour autant donner d'axe pour sortir de la situation de blocage.... Je trouve cette méthode intéressante et puis comme marlin l'explique on peut se contenter de quelques pas et puis choisir de faire demi-tour ensuite. Et comme globs le dit s'adapter aussi, si elle flanche on fera autre chose mais dans l'idée de toujours finir sur quelque chose de positif.

Tous vos conseils sont très intéressants et cela va nous aider à trouver le bon dosage et arriver à l'écouter correctement.

En gros être des humains intéressants, gentils mais fermes. Il faut bien qu'on reste ferme avec elle car les récompenses culinaires lui montent vite à la tête donc il faut qu'on préserve sans arrêt notre bulle. Mais c'est une gentille jument donc ce n'est pas un soucis, on espacera les friandises au fur et a mesure quand on sera sûr que l'envie est de retour. Elle l'associera bientôt au "ouiiii" que je dis à chaque fois.

hellodie94 Le "il/elle se fout de toi" est l'ancienne façon de penser. Un cheval ne "se fout pas" de l'humain.
Par contre il peut prendre de mauvaises habitudes par acquisition d'expérience.

En exagérant:
le cheval s'arrête parce qu'il a vu quelque chose qui l'inquiète (ou à cause d'une douleur). Le cavalier, l'humain à pieds descend immédiatement et rentre le cheval au pré / au box
Le cheval apprend que lorsqu'il s'arrête c'est ok, il est tranquille.
Il va s'arrêter de plus en plus vite et souvent.

C'est très résumé et très exagéré...mais cela peut aller très vite. Et la frontière est mince entre le cheval qui par exemple s'arrête pour montrer que pour lui il a assez travailler...et l'écouter mais en lui redemandant un petit quelque chose de plus avant d'arrêter. Et progressivement chercher , l'entrainer à demander l'arrêt du travail un peu plus tard (plus d'entrainement = moins de fatigue, un travail varié = moins d'ennui...)
Ou ne pas l'écouter du tout et en remettre une couche pendant de longues minutes...Et le dégoûter progressivement
Ou s'arrêter tout de suite et lui apprendre qu'il peut choisir.

Mais je crois qu'avec ce que tu as décris tu as (et le propriétaire) bien compris dans quel sens reprendre cette jument. Et même si vous sautez un jour sans aller la voir de temps en temps...vous observerez son comportement.
Si (et je ne doute pas que vous y parveniez) vous devenez agréable pour elle, vous verrez qu'elle viendra peut-être encore plus vers vous après un jours d'absence.
Les propriétaires de la pension me disait que lorsque je ne venais pas un jour ou deux...il notait que ma jument les suivait plus au pré...un peu en mode...mais plus personne ne s'occupe de moi ici ?

N'hésites pas à venir donner des nouvelles d'ici quelques temps. Cela nous fera plaisir...et cela pourra toujours servir pou d'autres