envy4 a écrit le 27/01/2025 à 11h05:
Existait-il une raison qui lui semblait le justifier, je n'en sais rien, toutefois ce n'est pas admissible.
Le mandataire explique qu'il voulait s'assurer que les personnes aient de quoi se vêtir, garnir leurs lits, manger... Mais effectivement, c'est une question qui était réglée à l'époque par la présence d'une aide dédiée au ménage et aux courses. Cette aide n'est plus présente suite au décès de l'époux. Le curateur aux biens n'entend manifestement pas la remettre en place,
parce que le budget de Madame ne le permet pas.
Une aide dédiée aux soins de confort et bien-être est toujours présente.
C'est donc nous (famille) qui faisons les courses et les tâches ménagères.
Citation :
Il faut comprendre que les missions du curateur à la personne sont relativement restreintes.
Citation :
En tutelle, le rôle du tuteur à la personne est légèrement plus étendu.
Tout cela n'a pas été expliqué, ni par le juge, ni par le mandataire qui est normalement informé sur le sujet. Mon conjoint et moi avons tendance à penser que l'association assurant la curatelle aux biens, s'est gardée d'être transparente sur les rôles et missions, pour en profiter un peu. Et aujourd'hui, cela se retourne contre mon conjoint.
Citation :
il faut retenir la notion principale : quelque soit la mesure de protection, concernant les actes relatifs à la personne, le consentement de la personne protégée est toujours à rechercher.
Du vivant de mon beau-père, il y a beaucoup de choses qui ont été décidées sans le consentement des protégés. Ex.: les prestataires à domicile ou encore les fournisseurs de dispositifs médicaux. Je sais que c'est matériel mais il y a eu des soucis autour de ces interventions non consenties ; mon beau-père se plaignait régulièrement qu'on lui ait imposé cela.
Récemment, mon conjoint a souhaité mettre en place divers services à domicile, en plus de ceux existants et sur demande de son père (donc des structures choisies par lui). La curatelle aux biens a tout refusé, d'abord au motif que ce n'était pas
budgétisable, puis en tentant ensuite d'imposer leurs prestataires. Les devis se tenaient vraiment entre eux. Mon beau-père a quand même accepté une proposition de l'association pour un portage de repas à domicile, mon conjoint a confirmé cet accord pour le principe mais à partir de là, plus rien. Aucun service n'a jamais été mis en place.
Pour en revenir au consentement, ma belle-mère n'est plus apte à donner le sien depuis un moment, suite à un accident vasculaire cérébral. Dans les suites immédiates, elle était encore capable d'exprimer un point de vue et un choix, mais ça s'est dégradé depuis un an ; aujourd'hui, elle est alitée (suite à une chute) et c'est très compliqué de comprendre ce qu'elle veut nous dire. Elle ne nécessite pas de médicalisation lourde mais il lui faudrait un cadre stimulant que nous, nous ne pouvons pas lui donner, du moins pas totalement.
De fait, mon conjoint demande la conversion de la curatelle vers une tutelle depuis qu'il est curateur à la personne mais, bêtement sans doute, il a souhaité associer totalement le curateur aux biens à sa démarche. Il a donc a attendu que celui-ci prenne position. Ce qu'il a fait mais tardivement, au détriment du curateur à la personne. Évidemment, la juge reproche à mon conjoint de ne pas l'avoir sollicitée mais lui, il s'est trouvé bien démuni en comptant sur l'autre curateur.
C'est le même cirque pour l'EHPAD, évoqué depuis belle lurette mais, outre que mon beau-père y a été longuement opposé, l'association n'a pas beaucoup œuvré et martèle in fine, que c'est mon conjoint qui a retardé l'avancée du dossier.
Les personnes de l'association tutélaire sont assez spéciales.
Citation :
le curateur aux biens n'a pas du intervenir dans le cadre de ces prescriptions médicales.
Il n'intervient que pour fixer les rendez-vous, gérer l'accès à l'immeuble et honorer les ordonnances en pharmacie. Pour le reste, il n'entre pas en ligne de compte, bien qu'il le pourrait. Déontologiquement, il refuse de prendre ce risque. Nous sommes d'accord sur cette ligne.
Citation :
L'intervention du labo a bien du être demandée par qqn ?
Oui. Prescrite par le médecin, horodatée par mon beau-père... décédé entre temps.
Là-dessus, il y a un mauvais concours de circonstances mais ce que je ne comprends pas, c'est que même s'il ne veut pas donner l'accès au compte Ameli, le curateur aux biens pourrait juste ouvrir son ordinateur, regarder et nous donner le nom. Mais je pense que la mandataire attend qu'on le fasse nous-mêmes avec nos identifiants pros. Sauf que la démarche est sale, donc c'est clairement non. En définitive, il faut juste qu'on trouve le bon moment pour aller passer la carte Vitale sur une borne de la CPAM ; mais avec nos horaires et les leurs, ce n'est pas simple. C'est le seul moyen d'être propres, tout en pouvant identifier ce labo et récupérer les analyses pour les transmettre au médecin (qui ne les a pas) et aux autres professionnels de santé.
Citation :
C'est tout à ton honneur d'aider ton conjoint dans ces démarches néanmoins lui-même ne peut te mandater pour que ce soit. Il faudrait que ton nom apparaisse dans le jugement et que tu sois nommée cotutrice à la personne pour être officiellement en droit d'agir.
Il s'est basé sur l'
article 452 du Code civil. J'interviens surtout pour coordonner les professionnels de santé, un boulot qui devrait être assuré par une MAIA mais dont la prestation est jugée
hors budget par le curateur aux biens.
Citation :
Il y a probablement des assos qui proposent des conseils aux tuteurs familiaux dans votre secteur.
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le tribunal devraient avoir les coordonnées des associations qui effectuent ce service.
Nous allons regarder et je pense que nous allons aller prendre ces conseils.
Merci.